Calendar icon
Friday 17 October, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

2026 Budget: 23.4% increase in revenue, deficit challenge and record tax pressure

Auteur: Awa DIOP

image

Budget 2026 : Hausse de 23,4% des recettes, défi du déficit et pression fiscale record

Senegal's 2026 Finance Bill (PLF) sets out a budgetary ambition marked by a sharp increase in revenue and consolidation efforts. All key figures reveal a dynamic growth in budgetary resources, while highlighting the scale of the challenges, particularly the debt burden and the deficit reduction target.

The explosion of revenues and the improvement of tax pressure

The total budget for 2026 is set at significantly higher amounts than the previous year. Revenue is projected at 6,188.8 billion CFA francs, compared to 5,014.3 billion CFA francs in 2025, representing a spectacular increase of 1,174.5 billion CFA francs in absolute terms and 23.4% in relative terms.

This increase is mainly driven by tax revenues, set at 5,384.8 billion FCFA, an increase of 1,025.2 billion FCFA compared to the 2025 LFI. This performance is attributed for 703.6 billion FCFA to revenues from the Economic and Social Resilience Program (PRES).

As a result, the tax burden rate is expected to reach 23.2% in 2026, compared to 19.3% in 2025, a significant jump which reflects the State's desire to increase its internal financing capacity.

Controlled spending and macroeconomic objectives

The expenditure of the draft finance law amounts to 7,433.9 billion FCFA, an increase of 12.4% compared to 6,614.8 billion FCFA in 2025.

The macroeconomic assumptions underpin a policy of budgetary consolidation:

Budget Deficit : It is targeted at 5.37% of GDP in 2026, with the objective of convergence towards 3% of GDP in 2027, in compliance with UEMOA criteria.

Economic growth : A GDP growth rate of 5% is anticipated, mainly supported by the primary sector (+6.1%) and the tertiary sector (+5.4%).

The State is banking on streamlining operating expenditures, which translates into a decrease in expenditures on the acquisition of goods and services and current transfers of 280.5 billion FCFA, to reach 1,650 billion FCFA. Conversely, capital expenditures on internal resources have seen a sharp increase of 568.9 billion FCFA, reaching 1,448.9 billion FCFA, mainly thanks to the expected revenues from the PRES.

The increased burden of debt

Despite the increase in revenue, the cost of debt is weighing on the budget. Interest and commissions on public debt increased by 258.5 billion CFA francs, reaching 1,190.6 billion CFA francs.

The overall budget deficit stands at 1,245.1 billion FCFA (compared to 1,600.5 billion FCFA in 2025). The basic budget balance improves significantly, going from -678.5 billion FCFA to -81.6 billion FCFA, reflecting the effort to cover almost all expenditures through internal revenue.

The financing requirement for 2026 is colossal, reaching 6,075.2 billion FCFA. It is mainly composed of debt amortization (repayment of principal), which amounts to 4,307.4 billion FCFA, or 70.9% of this total requirement. It is therefore mainly the refinancing of previous debts that justifies this high recourse to debt.

Auteur: Awa DIOP
Publié le: Jeudi 16 Octobre 2025

Commentaires (14)

  • image
    C il y a 1 jour

    Conseil d malotrus

  • image
    jules il y a 1 jour

    Résultat: Toutes les entreprises quittent le Sénégal pour d'autres pays. Et maintenant le CENTIF demande aux sociétés de transport de fonds de faire des dénonciations pour tout montant suspect. Ou ira ce pays?

  • image
    Sambidou il y a 1 jour

    Des gens qui n’aiment pas leur pays. Ils suffisait qu’une entreprise étrangère donne quelques milliards aux gens de l’apr qu’ils mettaient dans leur poche pour signer une exonération fiscale, de vrai voleurs, mais c pratiques sont révolu. Désormais toute entreprise payera jub jubbal jubanti

  • image
    Patriote Citoyen Républicain il y a 1 jour

    J'ai faim. Il a faim. Nous avons faim.

  • image
    Le Projet il y a 1 jour

    Techniquement on est en situation d'ajustement strucurel depuis plusieurs mois. On ne peut pas gérer un pays avec de la vertu et des principes enfantins de Jub jubanti qui sont des slogans de politicien. On ne joue pas avec une nation et ses actifs bâtis depuis plus de 60 ans par plusieurs générations d'hommes et de femmes dont la plupart ne sont plus de ce monde. Le poids de la responsabilité de Ousmane Sonko et Macky Sall est énorme dans ce que ce pays vit depuis une dizaine d'années. Ces deux personnalités politiques ont menés le Sénégal vers le bas de manière simultanée avec un Macky Sall soumis à l'ambition de l'avoir par le bien public et Ousmane Sonko de l'être par le système politique. Je considère que Macky Sall et Ousmane Sonko sont les pires choses qui soient arrivés à ce pays depuis 1960. Les sénégalais doivent se débarrasser définitivement de cette classe politique et se trouver son Patrice Talon au plus vite.

  • image
    Yves il y a 1 jour

    "On ne joue pas avec une nation et ses actifs bâtis depuis plus de 60 ans par plusieurs générations d'hommes et de femmes..." Des soi-disant actifs qui nous ont placé parmi les 25 pays les plus pauvres du monde. Fous le camp au Bénin si tu envies Talon...

  • image
    Laye il y a 1 jour

    En tout cas, on sent un effort croissant de maitrise des finances publiques et une hausse des recettes pour un redressement de la situation économique. Bravo!!!!. Avec un peu plus d'effort, on y arrivera dans 2 ou 3 ans inchallah

    Bonne continuation....

  • image
    Thais il y a 1 jour

    C vrai

  • image
    PATRIOTE il y a 1 jour

    Rien n'est encore sur ni établi, ce ne sont que des prévision. Ce que le gouvernement actuel doit faire, c'est de se focaliser sur des investissements qui pourront nous aider à réduire les factures des achats de produits dont nous sommes capable pour le moment de les produire nous même. Exemple: si l’État investi 1070 milliards sur les infrastructures agricoles dans de grands hectares de terre, en impliquant la jeunesse pour la main d’œuvre, les paysans pour leur expérience. Avec un sursaut nationale, je vous assure que le pays va connaitre inch’Allah un début prometteur de transformation et d’émergence.

  • image
    Sangoloum de Sangomar il y a 1 jour

    Les chiens aboient, la caravane passe. Le pays est bien sur une bonne trajectoire, n' en déplaise aux pro kulunas,

  • image
    Pression fiscale il y a 1 jour

    Presse fiscale forte pour un Etat c’est comme la pression artérielle forte (hypertension) chez un être humain.

  • image
    Li il y a 1 jour

    Mais attendez, c’est quoi ces délires. Le Sénégal qui est le meilleur élève de l’uemoa n’a jamais réussi à atteindre 20% de taux pression fiscale et veulent arriver à 24%. Ensuite, ils comptent ramener le déficit à 5%. Nous on attend ka situation d’exécution du budget 2025 pour voir

  • image
    L'enseignant en vacances il y a 1 jour

    Trop ambitieux pour ne pas dire prétentieux. A moins que les sénégalais soient saignés a blanc

  • image
    Mpkj il y a 1 jour

    Les vacances sont finis monsieur l enseignant en vacances...

  • image
    Caisse noire yabon il y a 1 jour

    FMI au "checour"....mon gourou est un médiocre clown...et ses moutons un sacré troupeau....

  • image
    Gosch il y a 1 jour

    Fmi au s'cours ! Le roitelet nous a laissé 1 monceau de dettes inégalées depuis 60 avant de se mettre à l'abri dans son mini-palais de Marrakech, pendant que ses moutons bêlent pour qu'il revienne mettre son coude sur les dossiers des prédateurs de la république

  • image
    Cheryl il y a 1 jour

    Qui comme moi n'a rien compris à ces trucs de budget et ça semble être bien pour le pays 😭😭 sinon (je suis informaticien donc je comprends quedal 😂😂😂)

  • image
    Tapha Diop il y a 1 jour

    Au lieu de réjouir des efforts fournis, plus de justice fiscale, le redressement structurel, la maîtrise du budget, des dépenses, certains « Sénégalais » souhaitent et veulent l’échec. Ça montre à quel point le Sénégal est déchiré, il va falloir que les gens se remettent en question, et pensent d’abord au pays au lieu de leurs intérêts et convictions personnels.
    On peut ne aimer ce gouvernement, mais un peu d’objectivité, d’honnêteté intellectuelle montre que du travail est fourni, et à moyen long terme les résultats vont commencer à s’apercevoir.
    Vive le Sénégal !

Participer à la Discussion