L’Etat-Pastef : Se ressaisir ou démissionner (Mamadou Ibra Kane)
Mamadou Ibra Kane, leader of the "Tomorrow is Now" movement, said that the Etat-Pastef is more about incantation than actually addressing the concerns of people demanding compensation from companies.
"The private sector, justice, households, among other sectors, are in crisis, factual evidence which shows that the State-Pastef is more in incantation than in actually taking care of the concerns of the populations," he said on X.
Addressing the construction sector, the journalist revealed that companies owed more than 500 billion CFA francs to the Senegalese government. "Stoppage or slowdown of activities, unilateral termination of contracts, financial losses, job losses... More than 300 billion CFA francs in losses in the construction sector," he explained.
Mr. Kane said the government should acknowledge its fault for its reckless decisions and agree to compensate businesses and workers, suggesting a rebuilding of the private sector.
He also indicated that the opposition, civil society and technical and financial partners must carry this plea.
Regarding justice, the president of the Demain c'est maintenant movement deplored "a serious threat to legal aid, which is essential in a state governed by the rule of law (rights of defense, right to a free and fair trial). "Be careful, the balance is dangerously tipping towards non-justice in Senegal," he warned.
"Get a grip or resign," he concluded.
Commentaires (26)
Hana FoutA rek...va la-bas!
La commande publique doit etre réduite à des secteurs sociaux de bases universels pour un meilleur accès des citoyens. Mais comme nous sommes même colonisé dans le débat sérieux on a du mal à voire plus loin que le bout de son nez. Ce mamoudou et beaucoup de ses semblables sont en fait des calamités qui ne connaissent pas grand chose.
D'ailleurs l'axe un du pillier un du PSE le rappelait et c'est là où à l'évolution Macky a lamentablement échoué. Aucune réforme pour modifier la structure économique de notre pays qui reste cloîtré dans un schéma passeiste et politicien socialiste de maîtrise de l'investissement par la commande publique.
Que des entreprises privées de btp ou tout autre secteur s'exposent à des niveaux de créances de 500 milliards est d'abord grave mais surtout absurde. Car cette créance est tout d'abord pluriannuelle et remonte au moins à plus de 5 ans cumulés de créances. Ensuite démontre encore à suffisance que l'investissement ne doit pas être porté par la commande publique qui doit etre la cerise. La commande privée devant être le gâteau. Sur ces créances quel est la part du privé ? S'il y en a pas donc ces établissements de btp sont bâtis sur un château de sable :la commande publique qui a vocation pour tout pays sérieux à être résiduelle.
La deception va tellement immenses que les gens vont se demander si c est bien le pastef au miraculeux qui est au pouvoir.
Pastef, la société civile ou l'opposition ?
Donc maintenant au Sénégal tu gagnes les élections mais tu prends l'opposition et la société civile pour diriger.
En résumé c'est ce que ces gens demandent quoi. Supprimons les élections alors
L’ancien journaliste évoque une dette de plus de 500 milliards F CFA dans le secteur du BTP, des pertes estimées à 300 milliards F CFA, et une crise généralisée touchant les ménages, la justice et le secteur privé. Il appelle à une indemnisation des entreprises et à une reconstruction du tissu économique. Toutefois, ces appels restent généraux, sans feuille de route ni stratégie concrète. Le manque de propositions tangibles affaiblit la portée de ses critiques.
La transition de Mamadou Ibra Kane du journalisme vers la politique semble encore inachevée. Son discours, bien qu’alarmiste, manque de consistance programmatique. Il alerte sur une « grave menace sur l’assistance judiciaire » et conclut par une injonction : « Se ressaisir ou démissionner ». Mais cette rhétorique, répétitive et sans suite, interroge sur la crédibilité de son engagement politique.
Le mouvement Demain c’est maintenant peine à exister en dehors des interventions de son leader. Sans structure visible, ni mobilisation citoyenne, ni alliances politiques, il reste marginal dans le paysage sénégalais. Les critiques de M. Kane, bien que fondées sur des faits préoccupants, ne suffisent pas à faire émerger une alternative crédible.
Pour espérer peser dans le débat public, Mamadou Ibra Kane devra dépasser la posture de dénonciation et proposer des solutions concrètes, articulées autour d’un projet politique clair. Sans cela, ses interventions risquent de se diluer dans le tumulte médiatique, et son mouvement de rester sans impact réel sur les préoccupations des citoyens.
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