« On n’interdit pas le téléphone, on régule son usage » : Le rétropédalage de Guirassy
The "strict" ban on cell phones in schools is set to be the subject of controversy for the 2025-2026 school year. Under fire since the announcement of this measure, which teachers' unions have described as a "cavalier and unilateral" approach, the Minister of National Education, Moustapha Guirassy, has sought to provide clarification.
On the sidelines of the ceremony for distributing computers and launching the teacher training program on new digital tools such as artificial intelligence (AI), yesterday Tuesday, September 30, the minister returned to this decision which has caused a huge outcry.
According to the supervisory authority, which announced in its press release of September 21 that "mobile phones are strictly prohibited within the premises of schools, colleges and high schools, both public and private," this is not a "ban," but a "regulation."
"We're not banning the phone. We're regulating its use. Regulating cell phones is a common-sense act. It's a condition for our youth to remain focused on what matters most: learning, creating, and preparing for the future," the minister stated, quoted by "Le Soleil," while reiterating that "school must remain a sanctuary for learning, protected from excesses and addictions."
Responding to those who point to a contradiction between his desire to integrate digital technology into curricula and at the same time banning one of its tools, Guirassy emphasizes that "the mobile phone can be used for learning, research, and creation. But it must be made into an instrument of excellence and not a source of distraction."
The ministry's policy, according to Guirassy, is to strike a balance between technological innovation and student protection. In other words, the minister adds, "it's not about submitting to technology, but about taming it and putting it at the service of the school."
Commentaires (19)
cette année c'est devenu une loi. Plus de téléphone dans les établissements scolaire.
Avant de rentrer dans les classes les élèves font des rangs et tous les appareils sont recupérés et les recalcitrants sont durement sanctionnés
Monsieur le Ministre you don't owe an explanation to the Dumb ones
Do what you have to do
Fait ce que t'as a faire pour le bien être de nos enfants
En réalité, la position du Ministère est claire et constante depuis le départ : il ne s’agit pas d’interdire l’outil, mais de réguler son usage afin de protéger les élèves et de préserver l’école comme espace de savoir.
Le communiqué du 21 septembre rappelait une règle déjà inscrite dans les règlements intérieurs : le téléphone portable ne doit pas circuler librement dans l’espace scolaire. Mais il précisait également que son utilisation pédagogique, encadrée par les enseignants, demeure possible. Ce n’est donc pas une interdiction absolue, mais une distinction nette entre l’usage personnel incontrôlé, source de distraction et de dérives (tricherie, cyberharcèlement, dépendance), et l’usage éducatif encadré, qui constitue un levier d’apprentissage et d’innovation.
Parler de contradiction avec la volonté d’intégrer le numérique et l’intelligence artificielle dans les curricula est également inexact. La Stratégie du Numérique pour l’Éducation 2025-2029 prévoit l’équipement progressif des écoles en tablettes, ordinateurs et plateformes pédagogiques, ainsi que la formation des enseignants et des élèves à un usage éthique et citoyen du numérique. La régulation du portable personnel vient compléter cette stratégie : elle empêche les excès tout en créant les conditions pour un numérique utile, raisonné et souverain.
En définitive, il n’y a ni volte-face ni paradoxe. Le Ministère assume une ligne cohérente : protéger les élèves, renforcer leur concentration, et apprivoiser la technologie pour la mettre au service de l’éducation. C’est ce juste équilibre, entre innovation et responsabilité, qui permettra à notre école de rester un sanctuaire du savoir tout en s’ouvrant pleinement aux outils du XXIe siècle.
Pourtant il y a bien des problèmes sérieux soigneusement snobés qui devrait mériter plus d'attention et de diligence :
- la scolarisation des enfants et leur maintien à l'école, surtout dans les zones rurales et certaines parties du Sénégal
- la disponibilité et l'accessibilité pour tous des matériels didactiques (cahiers livres ...)
- les revendications syndicales des enseignants (mise en œuvre des accords, pour éviter la reprise des grèves),
- la dégradation des écoles, la révision du programme scolaire (trop bourré, sans réel but),
- la construction d'écoles pour les rapprocher des lieux d'habitation des élèves
- l'amélioration du l'environnement des écoles surtout public qui en général ne donne vraiment pas envie d'y rester...... j'en passe !!!
Au lieu ça il nous tympanise avec des thèmes de faits divers.
Monsieur le Ministre vous ferez mieux de vous concentrer sur votre mission centrale. les problèmes de l'école sénégalaises dépassent de loin ces histoires téléphones ou de tricherie
DU TELEPHONE DANS L'ESPACE SCOLAIRE.
CEUX QUI N'EN VEULENT PAS DOIVENT ÊTRE CEUX QUI VENDENT LES EPREUVES AUX ELEVES . TRISTE ET HONTEUX .
chonko vous offre la graisse de boa…
En plus le téléphone me permet de tricher aux exams donc j aurai le bac cette année avec mentions grâce au téléphone.
Une fois mon bac obtenu je compte intégrer les 4000 cadres de pastef d ailleurs si l un d entre eux me lis je cherche un parrain je suis à fort potentiel vous ne serez pas decu. Merci de me soutenir Mans mon projet professionnel.
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