«La gendarmerie sénégalaise est celle qui reçoit le plus de pots-de-vin dans la sous-région» 
Pour sa part, le Directeur des transports, Barma Seck estime que, même si les résultats sont satisfaisants, le Sénégal doit redoubler d’effort et persévérer. «On peut se féliciter que toutes les tendances, que ça soit les retards, les perceptions illicites, sont à la baisse. Mais, je dis toujours que le Sénégal peut et doit mieux faire. Il faut faire tout pour que le corridor Dakar-Bamako soit compétitif», déclare-t-il en notant que «l’objectif majeur, c’est d’avoir une compétitivité des économies nationales. Parce que tous les surcoûts que nous enregistrons au niveau des transports des marchandises vont se répercuter aisément sur la poche des populations. Et, avec la cherté de la vie, nous devons tout faire pour que les coûts du transport soient minimisés afin que les populations puissent se sentir à l’aise dans le cadre de l’acquisition de ces biens». 
Présent a cet atelier, le président de l'Union sénégalaise des transporteurs routiers s'est prononcé sur la situation. «L'axe Dakar-Bamako est indispensable pour l?féconomie de la sous-région. Mais il y a toujours des difficultés sur cet axe. Les gens nous demandent toujours de l'argent. Si les policiers et les gendarmeries demandent de l'argent et qu'on ne donne pas, ils nous retirent nos permis de conduire. Cela, parce qu'ils savent que sans permis, nous ne serons pas en mesure de traverser la frontière pour aller au Mali. Mais non seulement on nous demande de l'argent au Sénégal, mais une fois au Mali nous payons là-bas aussi aux hommes de tenues. Or, les Maliens ne payent qu'au Sénégal. Au moins ils ont la paix chez eux», lance-t-il. Une préoccupation d'amélioration des conditions du commerce sans barrières qui a été au cœur de l'atelier au cours duquel ce rapport a été publié ; La finalité étant de trouver des solutions pour rendre plus fluide le transport routier sur les corridors, notamment celui Dakar-Bamako.