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A cry from the heart of students in Matam, Thiès: No aid, no subsidies, no support for years

Auteur: Par Cheikh Camara et Abdoulaye Sèye (Correspondants à Thiès)

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Cri du cœur des étudiants de Matam à Thiès : Aucune aide, aucune subvention, aucun appui depuis des années

For the past three years, students in the Matam region of Thiès have been living in extremely difficult conditions. They held a press conference this Sunday afternoon, November 9, 2025, to express their heartfelt plea to the officials and authorities of the Matam region.

Chérif Dia, president of the student association in the Matam region of Thiès, emphasized: "Despite our numerous appeals and statements, no aid, no subsidies, no support has been granted to our students." He loudly proclaimed that "today, it is the students themselves who, with their meager resources, are paying for their rent, meals, and daily necessities."

The situation has become alarming.

He notes that: "some are depriving themselves of the bare necessities just to be able to continue studying. But the situation has become alarming. Many of us risk being evicted for lack of being able to pay the rent, and most seriously, last year several students were already forced to abandon their studies because they did not have accommodation."

These students say they are all the more anxious because "in the coming days, we will be welcoming more than 100 new high school graduates from Matam to Thiès, without premises, without support, without assistance."

We should also ask ourselves: How can we welcome them with dignity if we ourselves are in the

precariousness.” They say they are not demanding “privileges,” but simply “the minimum consideration and support to be able to pursue our studies with dignity.”

Today, students from Matam in Thiès are making a solemn appeal not only to the regional authorities

from Matam, but also to all people of goodwill, sons and daughters of Matam, executives, elected officials, residents and partners, so that they may mobilize to "solve this problem together". Because, they take pains to remind everyone, "helping a student is investing in the future of Matam, and that future is us".

Auteur: Par Cheikh Camara et Abdoulaye Sèye (Correspondants à Thiès)
Publié le: Dimanche 09 Novembre 2025

Commentaires (8)

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    porozet il y a 14 heures

    allez voir votre gourou

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    Momo2 il y a 14 heures

    Comment ça se passait avant ? Qui finançait ? Comment on finançait ? Qui sont les « autorités » actuelles de Matam ? Comment font les étudiants matamois dans les autres universités ? Comment ça se passe pour les étudiants des autres régions à Thiès ? Il faut une situation globale pour mieux apprécier,

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    Aidara il y a 14 heures

    Neddo ko bandoum c'est du banditisme c'est fini ,allez-y voir macky sall le fuyard en france.

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    Nedo il y a 2 heures

    Sa kuru baay

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    Baragne il y a 13 heures

    Les étudiants des autres régions sont dans la même situation. Que ce soit à Thiès, Dakar ou Ziguinchor, quand on n'a pas de logement et de tuteur, ce le même problème pour tous les étudiants du Sénégal. L'Etat doit augmenter les résidences universitaires pour atténuer les difficultés plutôt que de résoudre le problème par région.

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    Leuss il y a 13 heures

    Il faut demander a Farba Ngom de vous aider avec l'argent qu il a engrangé

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    Weuze il y a 11 heures

    Pour ceux qui parle de Farba et de Macky il faut noter qu'il nos rien fait pour les étudiants ou que se serait dans le cadre général. Et l'étudiant est centre du développement car c'est la relève de demain. On doit les aider

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    Sénégalais il y a 4 heures

    Ces cas n'est qu'une goutte d'eau dans la mer. Les bourses sociales ne sont pas payées depuis des mois, arriérés des bourses normales.
    Les rappels de bourses qui étaient d'un seul coup depuis Senghor sont étalées sur plusieurs mois.
    Il faut se pencher sur les problèmes sociaux et maintenir au moins l'existant pas de marche arrière on doit avancer avoir dautres avantages mais pas le contraire

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    Almamy il y a 1 heure

    Ca doit finir, vous nous ammerdez avec vos groupes a forte connotation politique. Etudiants Podor, mtam, kalolack ou autres ne doivent plus exister, mais Etudiants tout court. Meme traitement pour tous. Basta

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