Rentrée scolaire 2025-2026 : Le chef de l’État fixe les priorités
The start of the school year is fast approaching. Thus, the President of the Republic, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, insisted yesterday, at the Council of Ministers at the palace, on the need to guarantee a quality education. "The Head of State addressed the point relating to the start of the 2025-2026 school year and the acceleration of the transformation of the education system. In anticipation of this start of the school year scheduled for October 6, 2025 for teachers and October 8, 2025 for students, he asked the government to implement all necessary measures to ensure compliance with the school calendar and the smooth running of teaching and learning throughout the national territory," reported the Secretary of State to the Prime Minister, in charge of Relations with Institutions and government spokesperson.
Marie Rose Khady Fatou Faye also informed that the President reminded the Prime Minister of the urgency of accelerating the implementation of the National Program for the Elimination of Temporary Shelters and ensuring the construction of modern school buildings and equipment.
Optimal regulation of registration and tuition fees, and further consideration of the school canteen system
Furthermore, he expressed his commitment to the quality of the education system and the continuous adaptation of training curricula with the rise of IT, digital technology, science and technology, national and foreign languages in the teaching provided by our establishments.
Bassirou Diomaye Diakhar Faye also asked the government for a prospective assessment of the results of the exams and competitions, with consensual and pragmatic proposals on the new organizational arrangements. Before instructing the ministers responsible for National Education and Vocational and Technical Training to ensure, with stakeholders from the public and private education sectors, optimal regulation of registration and tuition fees and to deepen reflection on the school canteen system, in line with social action and solidarity policies.
Furthermore, the Head of State urged the government to establish regular monitoring of agreements with teachers' unions and to ensure the ongoing strengthening of social dialogue in the education sector, in order to strengthen the excellence of Senegalese schools.
Commentaires (10)
Cette question, c’est un reflet que le miroir me renvoie de mes années collège. Chaque année, j’étais confronté à cette pression qui me minait. Je me faisais renvoyer simplement parce que j’avais du mal à donner les enveloppes timbrées pour l’envoi des bulletins de notes. Cela ne représentait pas une fortune mais mon père était dépassé par ses problèmes de gestion du quotidien. J’aurais pu louper ma scolarité à cause de cela. Heureusement que ma mère, était là pour s’endetter ou trouver une solution auprès de son frère. Je ne les remercierai jamais assez car tout ce que j’ai, ce que je suis devenu grâce à l’école, je leur dois ainsi qu’à mes frères et sœurs. Quand je vois aujourd’hui qu’il faut en plus payer son inscription, entre autres choses, je m’inquiète pour des enfants qui ont du potentiel mais pas de moyens pour faire face.
Et si l’école publique était gratuite ou presque ?
Devant la manne que constitue gaz et pétrole pour le Sénégal, certains rêvent grand. Moi, mon rêve il commence tout petit. Il voudrait que seulement 10% de cette manne servent à payer la prise en charge des frais de scolarité des enfants dont les familles sont en dessous d’un seuil de pauvreté à fixer. En France, on appelle cela un fonds social attribué aux établissement et contrôlé par le trésor public. Si tous les enfants sénégalais pouvaient avoir une scolarité sereine, ce serait un grand début et peut-être (pour ne pas dire sûrement) le grand rêve serait au rendez-vous. Subitement, je pense à Dom Elder Camara qui disait : « Rêver seul ne reste qu’un rêve, rêver ensemble devient réalité…. »
Dans la trajectoire du Sénégal indépendant, les Peuls se sont constamment illustrés par leur contribution à la construction de l’État et à la préservation des équilibres sociaux. Ils ont toujours été une force de stabilité, de solidarité et d’engagement, capables de se mobiliser lorsqu’il s’agit de défendre leurs valeurs et leur rôle dans la société. Ce qui les caractérise, c’est cette faculté à se regrouper et à parler d’une seule voix lorsqu’ils estiment que leur dignité ou leurs intérêts communs sont remis en cause.
C’est pourquoi il est illusoire de penser que cette attaque restera sans réponse. L’histoire nous enseigne que cette communauté sait transformer l’adversité en force. Et à l’horizon 2029, il ne fait aucun doute que les Peuls, dans leur diversité et leur unité, se mobiliseront massivement. Leur objectif sera clair : œuvrer pour le retour de Macky Sall, ou du moins pour la restauration d’un leadership politique qui s’inscrive dans la continuité de son héritage.
Au-delà des calculs partisans, ce qui se profile est une dynamique profonde : celle d’une communauté consciente de son poids et de ses responsabilités, prête à se lever comme un seul homme pour rétablir un équilibre qu’elle considère juste et légitime. Ainsi, l’avenir politique du Sénégal, notamment lors de l’échéance de 2029, dépendra en grande partie de cette mobilisation collective qui, à n’en pas douter, jouera un rôle décisif dans la recomposition du paysage national.
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