Ousmane Tanor Dieng dit craindre , cependant, ’des débats qui n’aboutissent à rien et qui seront bloqués dès les premières rencontres’. Pour le socialiste en chef, il y a urgence de situer les ‘blocages’ dans les rapports entre le pouvoir et l’opposition comme préalable à cette concertation. Et, il n’y va pas par quatre chemins pour poiter de l’index le pape du Sopi. ’L’origine du blocage, c’est Abdoulaye Wade parce qu’il y a, aujourd’hui, deux lettres que nous lui avons envoyées : l’une en réponse à une lettre que lui-même nous avait envoyée et une autre en réponse à une lettre que le ministre de l’Intérieur nous avait adressée ; et ce sont les mêmes problèmes qui sont posés’, a-t-il expliqué. ‘Je crois que la première chose à faire, c’est de répondre clairement à ces lettres-là pour montrer la disponibilité du gouvernement à discuter avec l’opposition’, a-t-il indiqué. Pour Ousmane Tanor Dieng ,’il suffit simplement que les conditions dans les quelles ces assises se feront soient définies’. ‘Nous ne voulons pas être les instruments conscients ou inconscients d’une propagande médiatique, qu’on nous réunisse et qu’on vienne filmer tout cela et que c’est fini’, a déclaré le leader socialiste.
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