Dette cachée : La réplique du Ministre de l'Economie à Macky Sall
Macky Sall's statement on the issue of so-called hidden debt prompted a reaction from the Minister of Economy, Planning and Cooperation, Abdourahmane Sarr.
In an interview with the Atlantic Council, the former Senegalese president explained that since the external debt is denominated in foreign currency, it passes through the BCEAO, which receives the money and gives it to the Senegalese government in CFA francs. This is why he wondered "how we can hide all this, without the permanent multilateral surveillance of the IMF." Abdourahmane Sall's response has just been delivered.
"The IMF will explain, during its Board of Directors meeting on the transmission of erroneous data by Senegal, how the macroeconomic framework before and after the discovery is held and how the data can be consistent before and after in terms of their interpretation," the Senegalese Minister of the Economy indicated from the outset.
Then, he will specify, in his column published on his Facebook page, that "payments made directly abroad do not pass through the central bank, nor do disbursements made from external resources deliberately omitted from the reported deficits." Abdourahmane Sarr then points out that "the repayment of debts, on the other hand, is inevitable and necessarily known to the treasury which has serviced the debt.
"The IMF will also have to explain to its Executive Board that Senegal's debt remains sustainable, hence the servicing that was being done without difficulty, which will bring Senegal back to the markets," he said.
Commentaires (74)
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En gros, ‘’le Sénégal s’est tiré une balle dans le pied’’.
Quid de la méthode Diomaye-Sonko comparée à celle de Macky Sall ?
Pourtant, la communication du président Macky Sall sur les institutions n’a jamais été tendre. Bien au contraire, à l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York, le 24 septembre 2019, il déclarait ceci : ‘’L’Afrique n’a pas besoin de programmes dictés de l’extérieur, mais de partenariats respectueux de ses priorités. Les conditionnalités imposées par les institutions financières internationales sont souvent trop rigides et inadaptées à nos réalités.’’ Morceaux repris au Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité, le 11 novembre 2020 : ‘’On ne peut pas nous demander d’investir massivement dans les infrastructures, la santé et l’éducation, tout en nous imposant des plafonds d’endettement qui ne tiennent pas compte des besoins de nos populations.’’ Et nommant directement au Sommet UA-UE, Bruxelles (février 2022), les deux institutions incriminées, il déclare : en tant que président de l’Union africaine, ‘’nous demandons une révision des critères du FMI et de la Banque mondiale pour l’accès aux financements. Il faut tenir compte du fait que nos pays partent avec un déficit historique en infrastructures’’.
Il reprendra le même laïus sur les conditionnalités trop strictes du FMI et des bailleurs, sur la refondation les relations Nord-Sud sur l’équité et la solidarité, la réforme de la gouvernance économique mondiale, en plusieurs autres occasions, notamment lors du Sommet de Paris sur le financement des économies africaines (18 mai 2021), au Sommet du G20, à Bali le 15 novembre 2022, au Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba en février 2022.
Macky Sall critiquait les bailleurs de fonds et leurs conditionnalités, mais tout en déployant une stratégie souterraine pour lever des fonds.
Autant dire que si la formule de Macky Sall peut être décriée du point du respect des normes communément admises dans la gestion des finances publiques, il reste qu’elle a permis l’érection d’infrastructures dont pour l’efficacité pour certaines (stade Me Abdoulaye Wade par exemple) peut être douteuse. Mais ce qui est des hôpitaux, universités, routes, etc., il reste clair que beaucoup d’infrastructures dans ces secteurs n’auraient pu être érigées, si le Sénégal s’était aligné dans les starting-blocks des bailleurs.
Fallait-il vendre la mèche aux bailleurs ?
AMADOU FALL
NB: je rappelle leur demande d'audience du FMI, non accordée, et ils n'ont pas insisté. Je rappelle leur tentative de faire passer l'idée de deux manières de calculer la dette.
Franchement Macky Sall amoul diome!
Daguenn fogu ni fmi senegal la fi nekal ba nane fmi va expliquer sarap li way
Ces deux, sont les personnes habilitées à s'exprimer sur ce dossier.
Vous avez choisi de répondre aux interrogations sur les dettes cachées en déplaçant le débat vers Washington, en promettant que le FMI « expliquera à son Conseil d’administration » la cohérence de nos données avant et après la découverte des omissions.
Cependant, au Sénégal, la question qui demeure est autrement plus simple, plus essentielle et plus dérangeante : comment ?
Depuis que l’affaire des dettes cachées a éclaté, les Sénégalais se demandent comment un État peut-il livrer à ses partenaires et à ses propres citoyens des informations erronées ?
Comment des décaissements peuvent-ils être volontairement « omis » dans les déficits rapportés ? Comment le service régulier de la dette a-t-il pu coexister avec une dissimulation partielle de sa réalité ?
Monsieur le Ministre, vous pouvez continuer à invoquer le FMI comme garant de la cohérence comptable mais tant que le « comment » restera sans réponse, vous laisserez en suspens la seule question qui compte vraiment.
Et c’est bien ce silence, plus lourd que la dette elle-même, qui mine aujourd’hui la confiance des Sénégalais envers leurs institutions.
Thierno Bocoum
Président AGIR- Les Leaders
En fait c'est la SEUL SOLUTION pour ce regime. LE peuple a besin de savoir ce qui s'est passe.
Le regime prenait son temps... Macky Sall va les pousser a agir. Maccky Sall a CLAIREMENT donne son ultimtum au regime: Sois vous validez ma candidature a l'ONU ou je reviens pour 2029 comme candidat ou sponsor d'un candidat.
La balle est au camp du regime.
1. **Transmission de données erronées par le Sénégal** :
- Le texte suggère que le Sénégal aurait transmis des données erronées au FMI, ce qui aurait affecté le cadrage macroéconomique. Si cela est vrai, cela impliquerait une manipulation ou une mauvaise déclaration des indicateurs économiques clés (comme le PIB, le déficit budgétaire ou la dette). Cependant, sans preuves concrètes ou détails spécifiques (par exemple, quelles données, sur quelle période), cette affirmation reste vague et potentiellement spéculative. Le FMI dispose de mécanismes rigoureux pour valider les données fournies par les pays membres, et une telle accusation nécessiterait des preuves solides, comme un rapport d’audit ou une déclaration officielle du FMI.
- **Problème potentiel** : L’affirmation d’"erreurs" dans les données pourrait être exagérée ou non fondée si elle n’est pas étayée par des preuves publiques, ce qui pourrait constituer une forme de désinformation.
2. **Cadrage macroéconomique avant et après la découverte** :
- Le texte semble faire référence à une "découverte" (probablement des ressources naturelles, comme le pétrole ou le gaz, récemment découverts au Sénégal). Il affirme que le FMI expliquera comment le cadrage macroéconomique reste cohérent avant et après cette découverte. Cela est plausible, car une découverte de ressources peut modifier les projections économiques (par exemple, augmentation des recettes futures, ajustement des déficits). Cependant, l’idée que les données peuvent être "cohérentes avant et après" est ambiguë. Une découverte majeure change les hypothèses macroéconomiques (croissance, balance commerciale, etc.), et il est normal que les cadres macroéconomiques évoluent. Si le texte sous-entend que le Sénégal aurait manipulé ses données pour maintenir une apparence de cohérence, cela nécessiterait des preuves, car cela impliquerait une fraude comptable.
- **Problème potentiel** : L’affirmation de "cohérence" est vague et pourrait masquer une accusation de manipulation sans preuve. Les cadres macroéconomiques doivent évoluer avec les nouvelles réalités économiques, et prétendre qu’ils restent identiques pourrait être trompeur.
3. **Paiements effectués directement à l’étranger sans passer par la banque centrale** :
- Cette affirmation suggère que des paiements internationaux auraient été effectués sans être enregistrés par la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), qui supervise les transactions monétaires dans la zone UEMOA, dont le Sénégal fait partie. En pratique, cela est hautement improbable, car les transactions internationales importantes (comme les paiements de dettes ou les décaissements) sont généralement soumises à des contrôles stricts, notamment dans le cadre de la balance des paiements. Si de tels paiements ont eu lieu, ils pourraient indiquer une évasion de capitaux ou une mauvaise gestion, mais cela nécessiterait une enquête approfondie. Sans détails précis, cette affirmation semble spéculative.
- **Problème potentiel** : Cette allégation est grave, car elle suggère une violation des règles de transparence financière et de contrôle des changes dans la zone UEMOA. Sans preuves (par exemple, des rapports de la BCEAO ou du FMI), elle pourrait être considérée comme un mensonge ou une exagération.
4. **Décaissements sur ressources extérieures omis dans les déficits et la dette comptabilisée** :
- Le texte affirme que certains décaissements (probablement des prêts ou des financements externes) n’auraient pas été inclus dans les déficits rapportés ni dans la dette comptabilisée. Cela impliquerait une sous-déclaration délibérée de la dette publique, ce qui est une accusation sérieuse. En principe, les décaissements de ressources extérieures (comme les prêts multilatéraux ou bilatéraux) doivent être enregistrés dans les comptes publics et signalés au FMI dans le cadre des revues des programmes (par exemple, la Facilité Élargie de Crédit). Une omission délibérée serait une violation des engagements de transparence du Sénégal envers le FMI et pourrait entraîner des sanctions, comme la suspension de programmes de financement.
- **Problème potentiel** : Cette affirmation, si non prouvée, constitue un mensonge potentiel ou une spéculation, car elle accuse le Sénégal de fraude comptable. Les dettes souveraines sont suivies par des institutions comme le FMI, la Banque mondiale et la BCEAO, et une omission massive serait difficile à dissimuler.
5. **Remboursement de dettes inévitable et connu du Trésor** :
- Cette affirmation est correcte en principe : le remboursement de la dette publique est une obligation légale, et le Trésor public (via le ministère des Finances) est responsable du service de la dette. Ces paiements sont généralement bien documentés, car ils impliquent des sorties de fonds vers des créanciers internationaux ou domestiques. Cependant, le texte semble insinuer que le Sénégal aurait pu dissimuler des dettes tout en effectuant des remboursements, ce qui est contradictoire. Si des dettes étaient remboursées, elles seraient nécessairement enregistrées dans les comptes publics, ce qui rend l’idée d’une dette "non comptabilisée" peu crédible.
- **Problème potentiel** : L’insinuation que des dettes remboursées pourraient ne pas être comptabilisées est incohérente, car les paiements de dette sont traçables et surveillés par les créanciers et les institutions financières.
6. **Soutenabilité de la dette et retour sur les marchés** :
- Le texte affirme que le FMI expliquera que la dette du Sénégal reste soutenable, ce qui aurait permis un service de la dette sans difficulté et un retour sur les marchés financiers. Cette affirmation est plausible, car le Sénégal a effectivement émis des eurobonds par le passé et maintient un accès relatif aux marchés internationaux. Le FMI évalue régulièrement la soutenabilité de la dette dans ses rapports (par exemple, l’analyse de viabilité de la dette, ou AVD). Cependant, si des données erronées ont été transmises (comme suggéré plus tôt), cela pourrait remettre en question la validité de l’évaluation de la soutenabilité. De plus, la "facilité" du service de la dette dépend de la liquidité budgétaire et des conditions macroéconomiques, qui peuvent être affectées par la découverte de ressources ou d’autres facteurs.
- **Problème potentiel** : L’affirmation que la dette est soutenable et que le service se fait "sans difficulté" pourrait être une simplification excessive, surtout si des données erronées ont été transmises. Une dette soutenable ne signifie pas nécessairement un accès facile aux marchés, car cela dépend des conditions globales et de la perception des investisseurs.
### Synthèse des mensonges ou incohérences potentielles :
- **Données erronées** : L’accusation de transmission de données erronées est grave mais non étayée dans le texte. Sans preuves (rapports du FMI, audits), cela pourrait être un mensonge ou une exagération.
- **Paiements hors banque centrale** : L’idée que des paiements internationaux échappent à la BCEAO est hautement improbable sans preuves, car cela violerait les règles de la zone UEMOA. C’est potentiellement un mensonge ou une spéculation.
- **Dette non comptabilisée** : L’affirmation que des décaissements auraient été omis dans les comptes publics est une accusation sérieuse qui semble incohérente avec le fait que les remboursements sont connus du Trésor. Cela pourrait être un mensonge ou une mauvaise interprétation des mécanismes comptables.
- **Cohérence avant/après découverte** : L’idée d’une cohérence parfaite des cadres macroéconomiques avant et après une découverte majeure est trompeuse, car une telle découverte modifie nécessairement les projections économiques.
- **Soutenabilité et accès aux marchés** : Bien que plausible, l’affirmation d’une dette soutenable et d’un service "sans difficulté" pourrait être exagérée si des problèmes de données existent, ce qui pourrait induire en erreur sur la situation réelle.
Conclusion :
Le texte contient plusieurs affirmations problématiques qui, sans preuves concrètes, pourraient être considérées comme des mensonges ou des spéculations. Les accusations de données erronées, de paiements non enregistrés et de dettes dissimulées sont particulièrement graves et nécessiteraient des preuves solides (par exemple, un rapport du FMI ou de la BCEAO).
pire que sous maky SALL
des contractuels licenciés
Zéro carburant pour les agents qui ne peuvent pas aller travailler à diamniadio, Pas de bus de personnel .Pourtant des directions et agences comme AGEROUTE ET FERA , etc, lui garantissent mensuellement du carburant, le ministre a tout pris
Zéro billet pour la mecque avec les 10 billets reçus par le ministre qui a tout donné à ses parents, rien pour les agents
Des agents licenciés
Tout pour le ministre et sa clique, rien pour les agents
Tout part pour sa Casamance, des ordres de mission tous les jours pour la Casamance
Sonko et Guy Marius sont grands mais yankhoba est petit
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