Diomaye–Sonko : les épisodes d’un début de rupture assumée
The alliance between Bassirou Diomaye Faye and Ousmane Sonko is fracturing after the president's decision to replace Aïssatou Mbodj as head of the coalition. Pastef rejects this choice, highlighting deep disagreements over governance and the country's political direction.
The united front between Bassirou Diomaye Faye and Ousmane Sonko is now fracturing openly. The President's decision to end Aïssatou Mbodj's tenure as head of the "Diomaye President" coalition and appoint Aminata Touré as her replacement has ignited a long-simmering crisis between the two men who have held power for the past nineteen months. Pastef, the party founded and led by Prime Minister Sonko, responded with a sharply worded statement, revealing the depth of the disagreement. While acknowledging the President's desire to strengthen the coalition, the Pastef National Political Bureau immediately pointed out that this restructuring had already begun before the 2024 presidential election, under the leadership of Aïssatou Mbodj, mandated by the Conference of Leaders. This work, the statement emphasized, resulted in a charter, internal regulations, and a proposed structure shared with all allies.
The party even specifies that the name of the future coalition has already been chosen: APTE (Patriotic Alliance for Labor and Ethics), considering that "Diomaye for President" has achieved his electoral objective. Hence the scathing clarification: "President Bassirou Diomaye Faye does not have the power to dismiss Ms. Aïssatou Mbodj, designated by the Conference of Leaders." And to reiterate that the Head of State "has never been the president of the coalition, but only its candidate."
Signs of discord
The appointment of Aminata Touré, an outsider to the Patriots' circle, has crystallized the disagreement. Pastef asserts that it shares with her "neither the same ambitions, nor the same values, nor the same principles." This rejection marks a political and ideological red line between the president and his own party, which is now engaged in a clarification process that sounds like a disengagement.
Behind this dispute over legitimacy lies a longer-standing tension. For several months, the climate between the two heads of the executive branch has become increasingly strained, punctuated by disagreements over the conduct of the government. Sonko, a central figure in the "Diomaye moy Sonko" project, has often complained of a "campaign to undermine" orchestrated from the highest levels of the state. In a recent statement, he denounced the president's "lack of authority," declaring: "Let me govern!"
Signs of discord multiplied: refusal to countersign certain appointments, criticism of the Ministers of the Interior and Justice, followed by a cabinet reshuffle to calm tensions. But the Council of Ministers meeting on November 5th appears to have marked the point of no return: Sonko, visibly detached, delivered a minimal speech before announcing his "leave of absence" for a few days, without official justification. His repeated absences from subsequent meetings were interpreted as a deliberate political act.
During his "Tera meeting" on November 8th at the Léopold Sédar Senghor stadium, Ousmane Sonko attempted to quell the speculation: "What will end our relationship will not come from me. And I think it won't come from President Bassirou Diomaye Faye." A statement open to interpretation, perceived by some as a pledge of loyalty, by others as an early farewell.
In reality, trust between the two men is eroding. The president, more institutional in his approach, seeks to broaden his political base and assert his authority; the prime minister, more activist, wants to preserve the ideological coherence of Pastef. Two approaches, two methods, one shared ambition: to embody change. But due to their growing disagreements, the alliance born of resistance now seems to be hanging by a thread.
"Diomaye sent a strong signal to Sonko."
For Demba Gueye, a teacher-researcher specializing in political discourse analysis, it was Ousmane Sonko himself who opened the political battle through his media appearances, the latest being that of November 8, during his Tera meeting.
Speaking on RFM radio, Mr. Gueye claims that the Prime Minister made statements that clearly resemble threats addressed to the President of the Republic, Bassirou Diomaye Faye.
"He also gave injunctions, because all his statements, whether during his meetings or his media appearances, are for me threats against Bassirou Diomaye Faye: a real political defiance, especially in the way of governing Senegal, but also in the very conception of the 'Diomaye President' coalition," he analyzed.
Has President Diomaye Faye disavowed Ousmane Sonko? To this question from our colleagues at RFM, Dr. Guèye answers in the affirmative. Moreover, he says, "he also sent him a strong signal."
“Here, we see another side of Diomaye. We knew the institutional Diomaye, the measured president, the discreet and measured statesman. But this time, we discover the political Diomaye, the one we didn't know before,” the political analyst emphasized. He added, “When he was in the opposition, he fought many battles, but he wasn't at the forefront of them. Today, we see a president who demonstrates a strong political character, who can make political decisions and engage in political battles.”
In any case, even if the break is not yet complete today, it is now acknowledged.
Commentaires (65)
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Sonko qui veut coute que coute que Diomaye dicte à la justice les decisions à prendre pour le rendre eligible d'une part et d'autres parts pour son propre reglement de compte avec ses adversaires politiques.
La dignité humaine n'a pas de prix et malheureusement sonko veut fouler au pied la dignité des autres et se prevaloir un statut divin. Comment il peut organiser un terameeting uniquement pour dire des insanités sur certains de leurs collaborateurs en l'occurence Mimi Toure et Abdourahmane Diouf de meme quele president Diomaye. Sonko est irresponsable et irrespectueux et son attitude, aucune personne digne ne va l'accepter. Je prefere mourir que de me faire humilier constament avec ces vilaines manieres haineuses que sonko utilise.
Les pastefiens sachez que les senegalais observent et ne vont jamais vous tolerer ces sauvageries que vous avez mené . vous avez deçu tout le monde par vos comportements orresponsables, irrespectueux et sauvages.
Donc Diomaye confirme qu'il écoute les kulunas qui lui demandent de " prendre ses responsabilités".La fumisterie a fait son effet et c'est absolument regrettable pour l'avenir du pays.
Sonko n'a fait que lui rappeler les aspirations de ceux qui l'ont élu , mais malheureusement on a dévié Diomaye de sa trajectoire sous prétexte d'éviter une prétendue"justice des vainqueurs" : ce n'est rien d'autre qu'une TRAHISON.
Le mal, mon grand mal : devoir toujours m'opposer à un homme pour lequel je me suis battu pour contribuer à son élection parce qu'il a trahi.
Cependant , aucun remords dès lors que je considére que c'est inhérent aux épreuves décidées par Le Créateur.
C'est, d'évidence, quelqu'un qui s'est engagé au service du diable pour si rapidement être autant vu. Seul le diable peut promouvoir si rapidement son adorateur et sonko en est. Il faudra,malheureusement, se résoudre à brûler toute cette mauvaise forêt dite sacrée ou se cachent encore quelques rebelles apeurés. En tout cas se débarrasser de sonko est un devoir patriotique, nationaliste et religieux. Allez, talibés mourides, à vous de nous en débarrasser définitivement !!!
DITES À MONSIEUR GUÈYE QUI A PARLE À TFM QUE C’EST UN GRAND MENTEUR QUI FAIT PARTIE DU SYSTÈME ET VEUT DONC LE FAIRE REVENIR PAR LA FENÊTRE.
DITES LUI QUE DIOMAYE NE POURA JAMAIS DE SA VIE GAGNER CONTRE SONKO CAR LUI EST DANS LA TRAHISON ET LE CALCUL ALORS QUE SONKO EST DANS LA SINCÈRITE ET L’APPLICATION DES ENGAGEMENTS PRIS DEVANT LE PEUPLE ET SURTOUT SA JEUNESSE.
ET QUE SI MONSIEUR AVAIT UNE ONCE D’HONNÊTETÉ, IL AURAIT DIT QUE SONKO EST DANS L’APPLICATION DU PROJET ET DIOMAYE DANS L’APPLICATION DU PLAN DU GROS CRIMINEL ET DE L’OCCIDENT. ET DONC C’EST DIOMAYE QUI A TRAHI TOUT SON ENGAGEMENT POLITIQUE DEPUIS PLUS DE 10 ANS ET SURTOUT IL A TRAHI SES 1ERES PAROLES DE PR AVEC TOUT CE QU’IL A DIT SUR SONKO.
ET AUSSI LONGTEMPS QU’IL N’ÉCARTERA PAS SA 2E FEMME DU FONCTIONNEMENT DE L’ÉTAT, IL CONTINUERA À TRAHIR SONKO ET TRAHIR SONKO, C’EST TRAHIR LE PEUPLE.
ET UN DERNIER MESSAGE : S’IL ETAIT TRÈS PEU INTELLIGENT ET SURTOUT PAS GRISÉ PAR LES QUELQUES MOIS DE POUVOIR, IL S’AURAIT QU’AUCUN DIRIGEANT N’A JAMAIS GAGNÉ CONTRE SON PEUPLE DÉCIDÉ ET L’EXEMPLE DU GROS CRIMINEL EN EST LA PREUVE
DIOMAYE NE PEUT PAS FAIRE PIRE QUE LE GROS CRIMINEL CAR IL N’A PAS ENCORE PASSÉ ASSEZ DE TEMPS DANS LES MANIPULATIONS DE L’OCCIDENT. DONC IL A UN SEUL ET UNIQUE CHOIX S’IL VEUT FINIR SON MENDAT : RESPECTER LES ENGAGEMENTS SINON IL NE POURRA PLUS CIRCULER DANS CE PAYS ET CE SERA PIRE DANS LA DIASPORA : ON LUI FERA VIVRE UN ENFER DE LOIN PIRE QUE CELUI DU GROS CRIMINEL A NEWS YORK AVEC UN BUS FAISANT DÉFILER SES ASSASSINATS DES JEUNES
Vous avez vu l'état du pays, la vie très chère.
,la santé inaccessible des familles qui accompagnent leurs parents sur leur Lit de mort par manque de moyen de le soigner,
Et d'autres et d'autres naniou dellou cii yalla.
On avait un très beau pays laïque avec un grand respect entre les musulmans et chrétiens.
Aujourd'hui ses politiques divisent tout juste pour mieux régner.
Vous avez vu l'état du pays, la vie très chère.
,la santé inaccessible des familles qui accompagnent leurs parents sur leur Lit de mort par manque de moyen de le soigner,
Et d'autres et d'autres naniou dellou cii yalla.
On avait un très beau pays laïque avec un grand respect entre les musulmans et chrétiens.
Aujourd'hui ses politiques divisent tout juste pour mieux régner.
1. Un directeur général en contradiction permanente
L’ANASER, censée être le rempart contre les drames routiers, se retrouve aujourd’hui prisonnière d’un directeur général plus préoccupé par ses règlements de compte internes que par sa mission de protection des vies humaines. Alors que chaque jour des Sénégalais meurent sur nos routes, le DG préfère maltraiter son personnel et multiplier les incohérences.
Dès son arrivée, il a menacé de renvoyer des agents sous CDI pour « raisons économiques », tout en recrutant de nouveaux fonctionnaires en parallèle. Une absurdité totale. Comment peut-on parler d’économies d’un côté et engager des dépenses de l’autre ?
2. Agents dispersés, missions inexistantes
La moitié du personnel est aujourd’hui affectée dans des régions dépourvues de sièges, sans moyens et sans missions claires. Ces femmes et ces hommes, qui étaient jusque-là le cœur de l’agence, sont réduits à l’inaction. Résultat : une ANASER paralysée, vidée de sa substance et de son efficacité.
Pendant ce temps, le DG s’improvise chroniqueur sur les plateaux télé, multipliant les déclarations creuses. Communiquer, il sait. Sauver des vies, beaucoup moins.
3. Illégalité et silence complice
Comme si cela ne suffisait pas, il recrute sans l’autorisation du conseil de surveillance, violant ainsi les règles élémentaires de gouvernance. Et que fait ce conseil ? Rien.
Le commissaire Boubacar Sanné, si bruyant dans d’autres affaires, garde aujourd’hui un silence assourdissant.
Me Masokhna Kane, qui aime se présenter comme défenseur du peuple, siège lui aussi au conseil. Informé des dérives, il ne bouge pas. Silence complice ou inertie volontaire ?
Le DG est allé plus loin : il a baissé illégalement les salaires des agents, piétinant le droit du travail.
4. Népotisme et gestion clanique
Cerise sur le gâteau, le DG a transformé l’ANASER en entreprise familiale. Il a recruté son cousin administrateur civil proche de la retraite et sa cousine, parachutée dans l’agence. Le népotisme est devenu la règle, la gestion clanique la méthode.
5. Une agence détournée de sa mission
Résultat : une agence minée par le favoritisme, la démotivation et le gaspillage des ressources. L’ANASER, au lieu d’être un outil de sécurité routière, est devenue la propriété privée d’un DG en dérive totale.
Pendant que les accidents de la route continuent de tuer chaque jour, l’ANASER est paralysée par l’incompétence, la mauvaise gouvernance et l’avidité de son chef. C’est plus qu’une erreur de gestion : c’est une trahison envers la mission sacrée de l’agence et envers le peuple sénégalais.
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Champ de 3,5 hectares a Diogo juste après mboro
Zone très accessible en 2eme position
Prix 5,800,000 FCFA
Infos et vidéos : 7 7 3 7 7 8 1 4 5
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Au delà des façades de la réalité sortie des urnes et des actes officiels des cérémonial de l'organisation de l'état de droit et des procédures officielles, il reste que dans l'imaginaire de l'entendement du peuple sénégalais l'occupant actuel du palais de Roume le fait d'accepter d'être attribué le travail de l'autre de jouer le jeu d'être proposé comme un candidat de stratégie pour réincarné le candidat qui se devait empêché par des calculs adverses, une fois élu n'est plus qu'un président de substitution, un "sosie de l'autre", un "office Keeper", un tributaire de l'autre dont la crédibilité repose sur le fait qu'il se conforme à cela. Je ne sais pas s'il en est conscient et l'a fait passer à son entourage émotionnel mais c'est pourquoi toutes initiatives privées pour se démarquer pour s'opposer politiquement à l'autre de sa nouvelle statue avec l'avantage d'être président apparaîtront comme une trahison de sa part en voulant retourner les armes qui lui ont été données contre celui dont il les a reçu dans l'opinion. C'est une réalité sociologique qui s'oppose à la réalité officielle
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