La démocratie sénégalaise en danger : L'avertissement inquiet d'Hamidou Anne
Invited to the "Sunday Jury" program on Iradio, Hamidou Anne, essayist and now a member of the Alliance for the Republic (APR), offered a particularly worried perspective on the future of democracy, which he believes is in "regression" worldwide. He warned that Senegal is not immune to these threats.
For Hamidou Anne, democracy is going through its greatest crisis in thirty years. He reminds us of a fundamental truth: "Democracy is never finished. It is always on probation."
On an international scale, he observes a general weakening fueled by the populist temptation in Europe, the hardening of regimes, and the weakening of multilateralism.
In West Africa, he notes with concern "the enthusiasm of some young people for military coups" (Mali, Niger, Burkina Faso), while highlighting a more insidious danger: "Populist regimes are more dangerous than coups, because they destroy checks and balances gradually and legally."
The main risk, according to him, is to slide into an illiberal democracy without the citizens realizing it.
When specifically questioned about Senegal, Hamidou Anne pointed to the "early warning signs" of democratic weakening: calls for military intervention, political violence, institutional tensions, controversial legal proceedings, and the erosion of individual liberties. "The danger is that citizens will one day wake up and discover that they no longer live in a democracy," he stated.
To reverse the trend and protect the country, the essayist argues for a three-pronged effort: strengthening national education, the foundation of any modern state; modernizing the democratic system, still marked by the excesses of previous regimes; and defending institutions, the only guarantee of stability.
His leitmotif is clear, echoing a philosophy often associated with Barack Obama: "Strong institutions, not strongmen." He considers this approach vital in the current context of extreme polarization.
Commentaires (16)
Pour cette sortie, je dirais au Président Diomaye de vous redonner une seconde chance avec de plus hautes fonctions.
PS: on se souvient qu'il voulu interrompre l'interview en direct de Ousmane Sonko, opposant ( voir VAR), invité de Pape Allé, alors journaliste à 2 S, une première dans les annales de la Presse mondiale. C'est comme si Youssou intervenait en direct pour arrêter une émission de Pape Ngagne ou le DG de Antenne 2 intervenait pour arrêter une interview de Mélenchon.
Neddokoyefeur appartenait a la periode de l ignorance et de la mecreance.
Un neddo ne voit que son ethnie its pur evil.
La réalité politique du Sénégal actuel n'appelle aucune crise. Les institutions fonctionnent et les hommes qui les incarne doivent sortir de cette guerre d'ego. Et accepter les faits. Nous avons un PR qui s'est piégé lui même et semble vouloir bloquer les institutions. Attention. Il doit respecter le parlement qui vote les lois et en plus peut avoir l'initiative de lois. Dans la configuration où nous sommes la majorité parlementaire doit gouverner. C'est tout. Et on passe à autre chose.
Mr hanne membre de l'apr semble d'ailleurs plus inquiet du fait que Sonko dispose d'une majorité parlementaire très large et ce qui se dessine de plus en plus est qu'il impose au PR une cohabitation de force. Eux qui, avec ses semblables, poussaient diomaye à aller en confrontation avec son PM sans disposer de la majorité parlementaire l' ont mis dans le pétrin.
Tous les PR précédents qui ont eu une confrontation avec leur PM disposaient de la majorité parlementaire. Et d'ailleurs tous ces conflits ont été arbitré par le parlement, pour ne pas dire la majorité parlementaire. Mamadou Dia a vu la majorité parlementaire d'alors censurer son gouvernement pour servir sa tête à senghor. Idrissa seck a vu la majorité parlementaire voter sa mise en accusation afin que wade puisse le faire inculper. Macky a vu la majorité parlementaire voter la modification de la durée du mandat de PAN et le faire déchoir pour que wade puisse le sortir. Il est vrai qu'il ne reste à diomaye que l'armée et la diplomatie
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