Pour sa première participation à l'élection présidentielle, Anta Babacar Ngom est, pour le moment, la seule femme qui a réussi à passer l'étape des parrainages. La capitaine d’industrie qui vient de se lancer en politique, a créé la surprise. Elle a validé le parrainage dès le premier tour, là où des ténors comme Idrissa Seck, Mimi Touré, Aly Ngouille Ndiaye et autres sont appelés à repasser une seconde fois pour régulariser des doublons externes.
Une situation passée à la loupe par des analystes politiques qui estiment que « la rigueur et la bonne organisation » ont fait mouche, au grand bonheur de Anta Babacar Ngom.
« C'est un problème d'organisation et non de représentativité, parce qu'on ne peut pas déduire que Anta Babacar Ngom représente beaucoup plus que Idrissa Seck dans le pays ou qu'elle a beaucoup plus de militants ou en tout cas des personnes engagées. Quand on veut aller à une élection présidentielle, c'est important d'être bien entouré. C'est ce que la dame a compris. Mais, si on ne parvient pas à s'organiser de telle sorte à avoir par exemple 55.000 ou 50.000 parrains, c'est un réel problème. Je crois que c'est ce qui est arrivé à Idrissa Seck, Mimi Touré, Bougane Guèye et autres ténors », tranche le journaliste Babacar Dione sur Rfm.
De l'avis de Assane Seck, cette situation démontre à suffisance que l'heure de la nouvelle génération a sonné.
« Dans un premier temps, il faut comprendre que Anta Babacar, personne ne peut nier qu'elle est une femme qui s'est engagée et qui est allée au fin fond du Sénégal pour récolter des parrainages, parce qu'on l'a vu un peu partout à travers le pays. Son engagement est incontestable. Elle s'est détachée de sa zone de confort pour se rendre sur le terrain. Ces cas de figures méritent une reconfiguration politique car les mentalités ont bien changé »,conclut-il.
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