Le leader du parti La République des Valeurs/Réewum Ngor a exprimé sa plus vive inquiétude à la suite des «révélations gravissimes» de la presse congolaise concernant la société SOCELEC, filiale de la SENELEC, dans un contrat d’affermage conclu avec l’État congolais.
Le député Thierno Alassane Sall renseigne qu'une plainte déposée le 16 avril 2025, à Brazzaville, par le Cabinet Africa Finances and Advisory, fait état de «faits présumés d’escroquerie, de corruption, de fausses déclarations financières et de détournements de fonds sont reprochés à la SOCELEC».
Il est notamment question, poursuit-il, de «fonds fictifs de 300 millions de dollars, d’une gestion opaque, d’un train de vie luxueux aux frais d’une société n’ayant pas encore démarré ses activités, et de transferts d’argent douteux vers le Sénégal, via des circuits financiers non réglementés».
L'ancien ministre de l'Énergie sous le Président Macky Sall trouve «ces accusations d’une extrême gravité, elles jettent une ombre sérieuse sur la gouvernance de notre secteur énergétique public et ternissent l’image du Sénégal à l’international».
Selon lui, «Le fait que SOCELEC ait signé un contrat engageant l’État congolais sans garanties financières claires ni transparence juridique, avec un seul administrateur congolais impliqué, soulève de nombreuses questions sur les pratiques de gestion au sein de la SENELEC et de ses filiales».
La République des Valeurs exige du gouvernement sénégalais " la plus grande transparence sur ce dossier " ; demande " l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante sur la gestion de SOCELEC, y compris les responsabilités de la Direction générale de la SENELEC " .
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