Budget 2025-2027 : Le Sénégal revoit ses ambitions à la baisse, mais augmente ses dépenses courantes
Le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) 2025-2027, émanant du Ministère des Finances et du Budget, révèle une révision significative des projections financières du Sénégal. Si l'État vise une maîtrise globale de ses charges, les prévisions de recettes sont fortement ajustées.
Recettes et charges triennales revues à la baisse
Sur la période 2025-2027, les prévisions des ressources sont revues à la baisse de 1 574,24 milliards FCFA (soit -8,5%) par rapport aux projections précédentes. Les ressources totales attendues sur ces trois années s'établissent désormais à 17 002,6 milliards FCFA.
En parallèle, les charges totales sont également réduites de 495,2 milliards FCFA (soit -2,4%), pour atteindre 20 364,3 milliards FCFA. Cette diminution est principalement due à la revue à la baisse du Fonds Intergénérationnel (FIG) et des dépenses courantes.
Toutefois, pour la seule année 2025, les dépenses sont prévues en hausse de 3,5%, s'établissant à 6 614,8 milliards FCFA, contre 6 390,2 milliards FCFA dans le précédent DPBEP.
La mobilisation des recettes : entre correction et surprise
La nouvelle programmation budgétaire montre un ajustement notable dans la structure des recettes : les recettes fiscales (impôts) sont drastiquement revues à la baisse de 1 296,5 milliards FCFA (-8,1%), s'établissant à 14 731,2 milliards FCFA pour le triennat.
À l'inverse, les recettes non fiscales augmentent de manière inattendue, avec une hausse de 1 123,2 milliards FCFA (+13,2%), pour atteindre 962,8 milliards FCFA.
Concernant les dons, les dons en capital (projets) chutent de 50,9%, tandis que les dons budgétaires augmentent de 33,4%.
Les dépenses hors comptes spéciaux du trésor
Les dépenses hors Comptes Spéciaux du Trésor (CST) totalisent 19 648,9 milliards FCFA sur la période 2025-2027. Ces dépenses incluent 4 621,8 milliards FCFA pour le personnel, 5 479,8 milliards FCFA pour les acquisitions, biens et services et transferts courants, et 2 862,1 milliards FCFA dédiés aux intérêts de la dette.
Les investissements sur ressources internes s'élèvent à 3 224,0 milliards FCFA, complétés par 3 461,1 milliards FCFA d'investissements sur ressources externes.
Les dépenses des CST, elles, sont évaluées à 715,5 milliards FCFA, en baisse, principalement à cause du Fonds Intergénérationnel (FIG).
Vers la souveraineté par la dette domestique
Concernant la gestion de la dette, le Sénégal adopte une stratégie claire : privilégier les financements concessionnels des bailleurs classiques. L’objectif stratégique est d'augmenter la part des financements libellés en monnaie locale.
Il est désormais visé un mix de nouveaux financements extérieurs et domestiques à hauteur de 41% et 59% respectivement, à l’horizon 2027.
Pour y parvenir, l'État prévoit de recourir aux Diaspora Bonds (obligations de la diaspora) comme source de diversification de l’endettement en monnaie locale. L'émission de titres sur le marché domestique est estimée à plus de 1 500 milliards FCFA, ce qui permettra, à terme, de substituer la domination de la dette externe par une prééminence de la dette en monnaie locale.
Commentaires (38)
SENEGAL DOOR NANE SONOU LOKHO CI EUKKEU !!!
Tout ca , c'est par ce que y'a quelqu'un qui n'a pas fait sin travail en donnant a sonko du temps a semer le bordel dans ce pays et en signant cet amnisty pour ces gros wayou destructeurs !!!
PR tout le monde voit comment ce type (ngaka comme disait l’autre) se comporte avec vous. Vous ne devait absolument rien à ce type c’est Dieu qui a voulu les choses comme ça. PR sincèrement sans exagérer vous faites la honte aux Serer
En Europe, Allemagne, pays nordiques, Suisse, les fonctionnaires ne possèdent pas de voitures de fonction avec chauffeur, certains prennent les transports publics, se déplacent à vélo et n'ont pas de gardes du corps. En suivant leur exemple on peut baisser le coût des dépenses publiques, ce n'est pas demain la veille avec nos mentalités de frustrés !
D’un côté, on annonce vouloir « revoir nos ambitions budgétaires » — comprendre : repousser tout effort de rigueur.
De l’autre, on augmente les dépenses courantes, celles qui ne créent aucune richesse durable.
Résultat : un État qui vit au-dessus de ses moyens, un déficit qui se creuse, et une dette qui devient une bombe à retardement.
Ce n’est pas de la stratégie économique, c’est du déni comptable.
D’un côté, on annonce vouloir « revoir nos ambitions budgétaires » — comprendre : repousser tout effort de rigueur.
De l’autre, on augmente les dépenses courantes, celles qui ne créent aucune richesse durable.
Résultat : un État qui vit au-dessus de ses moyens, un déficit qui se creuse, et une dette qui devient une bombe à retardement.
Ce n’est pas de la stratégie économique, c’est du déni comptable.
Il s'est servi 9 milliards de fonds politiques par an soit 750 millions par mois alors qu'il avait promis de supprimer les fonds politiques.
Ils vont faire leur bamboula jusqu'en 2029 avant que le peuple les dégage.
Venez nous sauver, ils veulent nous tuer...
En plus , la diminution de la FIG montre que vous ne croyez pas à votre vision 2050.
Finiou tollou, seules les dettes commerciales peuvent nous aider a sen tirer. Le marché UEMOA et les diaspora bond sont non seulement aléatoire et risqués mais sont trop coûteux avec des maturité courtes . Lii soussi yalla diaapoul guissou meu issue raisonnable juska présent. Sama xel daaloul . Je n'ai que la direction de la solde comme source de revenu motax je veux votre réussite même si je suis plus avec vous. Mais vraiment les schémas que vous présentez donnent à douter sur leur fiabilité
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