"180 milliards contre des garanties sur le pétrole" : Comment un fonds sollicité par l'Etat sous Macky souhaitait restructurer discrètement la dette cachée (Jeune Afrique)
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"180 milliards contre des garanties sur le pétrole" : Comment un fonds sollicité par l'Etat sous Macky souhaitait restructurer discrètement la dette cachée (Jeune Afrique)
La Bourse régionale des valeurs mobilières a admis le 9 décembre 2025 quatre nouveaux emprunts obligataires de l’État du Sénégal pour un montant total de 454,5 milliards de FCFA.
Le Sénégal traverse une situation délicate, avec une dette qui culmine à 132% du Pib. Samedi, le premier ministre Ousmane Sonko avait même révélé, lors de son meeting, que dans leurs discussions avec le Fonds monétaire international (Fmi), il leur est proposé une restructuration de la dette colossale du pays. Une situation qui interpelle beaucoup de spécialistes.
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Le funambule budgétaire : Le Sénégal sur le fil de sa dette
Contre toute attente, les marchés financiers ont réagi positivement après la dégradation de la note souveraine du Sénégal par l’agence Moody’s, passée de B3 à Caa1.
Le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) 2025-2027, émanant du Ministère des Finances et du Budget, révèle une révision significative des projections financières du Sénégal. Si l'État vise une maîtrise globale de ses charges, les prévisions de recettes sont fortement ajustées.
Le 10 octobre 2025, l'agence de notation Moody's a abaissé la note souveraine du Sénégal de B3 à Caa1 (perspective négative), invoquant des "risques croissants pour la trajectoire budgétaire" et une "position de liquidité affaiblie".
Pour le quatrième trimestre 2025, les pays membres de l’UEMOA prévoient d’émettre 2 344 milliards de FCFA de titres publics sur le marché financier régional, selon la directrice de UMOA-Titres, Oulimata Ndiaye Diassé.
Au deuxième trimestre 2025, le Sénégal a déjà mobilisé 2 226,3 milliards FCFA de recettes budgétaires, atteignant près de la moitié de son objectif annuel.
Le Sénégal fait face à une crise financière marquée par des déficits budgétaires persistants et un endettement galopant, avec un service de la dette de plus en plus lourd et des besoins annuels dépassant 5 000 milliards FCFA (2025–2028), selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-UCAD.
Le plan de redressement économique et social apporte bien de la nouveauté, comparé aux précédents ; les leviers d’action sont aussi clairement identifiés.
La situation financière du Sénégal va de mal en pis avec une dégradation constante de la note souveraine. Lundi dernier, 14 juillet 2025, l’agence de notation S&P Global Ratings a dégradé une nouvelle fois la note de crédit à long terme du pays. Celle-ci passe de B à B-. Une situation qui résulte d’une réévaluation de la dette du Sénégal (119% du PIB) qui dépasse le seuil critique des 100%.
Alors que le service de la dette grève déjà près de 25 % du budget de l’État, le Sénégal doit arbitrer avec prudence entre dette intérieure et emprunts extérieurs. Chacune de ces options présente des avantages mais aussi des risques majeurs, et leur combinaison conditionne directement la soutenabilité des finances publiques.
Dr Ba rappelle que les actions du régime s’inscrivent dans deux directives de l’UEMOA de 2009.
Dans l’espace UEMOA, où le financement des États par le biais du marché régional des titres publics s’est renforcé au fil des dernières années, le Sénégal s’impose comme l’un des émetteurs les plus constants et les plus actifs.
Créée en 2017 sur les ruines de Sénégal Airlines, Air Sénégal se retrouve aujourd’hui au centre d’un scandale financier de grande ampleur, révélé par Le Témoin.
Pour le financement de son économie, le Sénégal reste fortement tributaire de ses partenaires étrangers.
L’horizon budgétaire (une année) est trop court-termiste pour permettre de déceler des tendances de ruptures substantielles.