Niger: un maire et figure de la société civile tué dans une attaque jihadiste
Le maire d'une commune de l'ouest du Niger, figure de la société civile du pays, et son garde du corps ont été tués dans une attaque de "terroristes", ont indiqué mardi à l'AFP des sources locales et associatives.
Le Niger est en proie à des attaques de groupes jihadistes liés à Al-Qaida et l'Etat islamique, notamment dans sa partie ouest.
Issa Santi, maire de la commune de Gorouol, dans cette région proche des frontières du Burkina et du Mali, a été tué lundi "dans une attaque terroriste", a affirmé le M62, un mouvement favorable au régime militaire au pouvoir depuis un coup d'Etat perpétré il y a deux ans.
M. Santi était un responsable de cette importante organisation de la société civile.
"La commune rurale de Gorouol est en deuil, l'administrateur délégué (nom officiel des maires nommés par les militaires) et son garde du corps ont été lâchement assassinés par les terroristes lundi", a confirmé à l’AFP une source locale qui a requis l’anonymat pour des raisons de sécurité.
Selon une autre source locale, M. Santi, qui était escorté par des miliciens locaux d’autodéfense, se rendait sur un site aurifère, lorsqu’ils ont été "interceptés par des terroristes sur des motos" qui "ont ouvert le feu sur eux".
La commune de Gorouol est située dans le département de Téra au sein de la vaste région de Tillabéri qui jouxte le Burkina et le Mali et où les groupes jihadistes sont très actifs.
Si l'armée assure déployer massivement des troupes dans cette région, les violences attribuées aux jihadistes se poursuivent, visant indistinctement civils et militaires.
Les bilans de ces attaques sont parfois lourds: 22 villageois la semaine dernière, 20 civils qui voyageaient à bord d'un camion en août, 71 fidèles tués en pleine prière en juin.
Les jihadistes sont également soupçonnés d’avoir tué une centaine de chefs religieux et coutumiers de l’ouest nigérien depuis 2016, selon des ONG locales.
Le Niger est également confronté aux actions meurtrières de Boko Haram et de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) dans sa partie sud-est.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a exhorté récemment les autorités nigériennes à "faire plus pour protéger" les civils de la région de Tillabéri.
Commentaires (2)
C'est bien signé AFP, non ? Y a t il encore des africains assez idiots pour ne pas comprendre ?
Yow fous nous la paix avec tes théories du complot à la con
L'AFP, Reuters et Associated Press sont les seuls références dans le monde . Les gens de ton genre sont nuisibles à l'humanité car ils mentent comme ils respirent .Pauvre XEME va prendre tes médocs
Toute honte bue tu as pas pris tes medocs...............je te croyais la bas défendre nos frères..on t'a pas vu devant l'ambassade de bibi !!
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