L’Etat du Sénégal, par l’intermédiaire du Ministère de l’Education nationale (MEN), envisage de mettre en œuvre une réforme curriculaire concernant l’ensemble des cycles allant du primaire au secondaire. Ce projet de réforme, qui se veut inclusif, cible les programmes et les contenus à enseigner dans ces différents niveaux d’enseignement (primaire, moyen et secondaire) dans le but de les adapter aux besoins du pays et aux enjeux du monde actuel. Il est censé contrecarrer cette perception qui semble être partagée par l’ensemble des acteurs de l’éducation formelle, à savoir son extraversion et sa déconnexion des finalités sociétales et culturelles.
Pour une fois, et il convient de le saluer, les universitaires, plus particulièrement les départements de Sciences de l’éducation, sont sollicités pour apporter leur expertise sur la problématique de l’éducation.
Cependant, force est de constater que l’agenda porté au pas de charge risque d’entamer la crédibilité et l’efficacité d’une réforme que tous les acteurs du sous-secteurs réclament pourtant depuis plusieurs décennies. Compte tenu de l’immensité du chantier qu’est la tâche de refonte structurelle de notre système d’éducation scolaire, sclérosé et quelque peu décalé des réalités de notre cher pays, une réforme curriculaire ne peut être envisagé dans le cadre des habituels séminaires ou en appelant à des contributions éparses de partenaires, fussent-ils universitaires, au risque d’être embourbé dans des pesanteurs corporatistes, administratives et institutionnelles. Nous proposons à nos autorités compétentes de prendre du recul et le temps nécessaire pour asseoir leurs futures décisions sur les résultats de recherches scientifiques en cours dans les départements de sciences de l’éducations de nos universités publiques.
Car une réforme curriculaire au Sénégal doit s’appuyer sur un diagnostic approfondi du système éducatif et être orienté vers deux directions. D’abord la langue d’enseignement doit être repensée : une réforme qui n’intégrerait pas la place des langues nationales (statut et fonctions) pourrait ne pas être efficace pour relier l’éducation (l’enseignement) aux finalités sociétales. C’est seulement par la suite que les programmes et contenus à enseigner, à savoir les matières scolaires, devront être revus. Nous livrons ci-dessous quelques pistes de réflexion qui sont loin d’être exhaustives.
Langue, culture et éducation sont indissociables
Toute réforme curriculaire sérieuse dans le contexte africain en général et sénégalais en particulier doit commencer par une réévaluation critique de la langue d’enseignement en vigueur. Car il existe un lien très étroit entre langue, culture et éducation scolaire. L’anthropologie classique avait déjà argumenté le lien primordial entre langue et culture. Pour les représentant de ce courant, nier ces rapports, c’est faire courir le risque de s’exposer à un énorme contresens sur la nature même du langage et des langues particulières. A travers la langue, c’est bien la culture que l’Homme met en œuvre. Elle est loin d’être un simple outil « neutre » ou un objet extérieur ; c’est à travers elle que l’Homme se construit, qu’il se développe, qu’il affirme sa personnalité, qu’il revendique son identité sociale, politique, intellectuelle et affective.
La langue exprime naturellement et spontanément des sentiments, des émotions, des passions, des images. Même les intonations, les coupures, les respirations et les arrêts dans les usages des locuteurs sont indépendants de leur intellect ou de leurs opérations mentales : ils relèvent de leurs attributs physiologiques et biologiques en tant qu’ils constituent de manière intrinsèque des éléments de la culture. Ainsi, pour être efficace et servir l’apprenant et sa communauté, toute opération de transmission de savoirs doit se réaliser avec l’usage exclusif des langues maternelles endogènes.
En adoptant la langue française pour enseigner et apprendre, le Sénégalais rompt par la même occasion avec sa culture. L’usage du français conduit inéluctablement à une adoption de la culture française qui l’englobe : non seulement les temps d’apprentissage s’en trouvent allongés – car plusieurs années d’apprentissage sont nécessaires pour quelqu’un dont le français n’est pas la langue maternelle – mais en même temps on se prive de toute capacité créative et de tout le potentiel d’action et d’intervention sur l’environnement pour le transformer.
L’anthropologie classique a établi des vérités qui ne sont plus à démontrer : c’est à travers la culture qu’est assuré un premier niveau de réalisation de l’Homme, à savoir la satisfaction des besoins élémentaires ou organiques qui en constitue le jeu minimum. Nos besoins nutritif, reproductif et sanitaire sont résolus dans ce cadre. Se crée ensuite un milieu secondaire ou artificiel où se réalise la création d’un niveau de vie qui dépend du niveau culturel de la communauté. Bref, la culture est avant tout un ouvrage de l’homme et constitue un moyen pour parvenir à ses fins et satisfaire ses besoins à la fois primaires et secondaires. C’est le moyen qui lui permet de vivre, de s’entourer d’un certain confort, de prospérité, de sécurité, moyen qui lui donne du pouvoir et lui permet de produire des marchandises et de créer des valeurs.
Les savoirs sociaux, premières sources des « choses à enseigner »
Les études comparatives des systèmes éducatifs à travers le monde révèlent que les plus aboutis et les plus performants, que cela soit en Europe occidentale ou Asie, sont ceux où les curricula ont été élaborés à partir des savoirs sociaux des sociétés qui les abritaient. Ces résultats confirment le fait indéniable que toute société génère des savoirs sociaux stabilisés parmi lesquels sont choisis ceux qui sont dignes d’être enseignés dans les institutions scolaires. L’historien de l’éducation Guy Vincent exprime cette orientation quand il écrit que « le curriculum est une entreprise de tri culturel » validant ainsi l’idée selon laquelle « les sociétés sélectionnent les contenus scolaires à enseigner parmi les savoirs sociaux et les pratiques sociales ». Et c’est fort de cette thèse que les sociologues du curriculum, à l’instar de Jean- Claude Forquin, postulent que « l’Ecole a fondamentalement une fonction de transmission culturelle. Il ne s’agit pas uniquement de la culture savante qui est une conception subjective et individuelle de la notion. Cette transmission englobe des représentations, valeurs et des visions du monde. Ce qui doit être transmis, à travers les mécanismes de l’éducation scolaire, c’est un patrimoine de connaissances et de compétences, d'institutions, de valeurs et de symboles constitué au fil des générations et caractéristique d'une communauté humaine particulière définie de manière plus ou moins large et plus ou moins exclusive (Forquin). L’éducation scolaire se nourrit donc de la culture entendue comme l’ensemble des traits caractéristiques de mode de vie d’un groupe, d’une communauté ou d’une société donnée, y compris les aspects les plus quotidiens, les plus triviaux ou les plus inavouables.
Aujourd’hui, au Sénégal et dans la plupart des pays africains, il y a une crise de la légitimité des
« choses enseignées » chez les apprenants. Les contenus enseignés sont en effet en décalage avec les attentes des élèves. Ils ne cessent de le crier haut et fort mais leurs cris semblent pour l’heure inaudibles. Les élèves sont de plus en plus nombreux à réclamer des contenus et des programmes en rapport avec leur environnement sociétal et culturel. C’est la nature même des contenus enseignés, leur pertinence, leur consistance, leur utilité, leur intérêt, leur valeur éducative ou culturelle qui leur posent aujourd’hui problème. Les méthodes livresques, encyclopédiques dont l’unique finalité est la culture générale par la mémorisation ne font plus sens chez les élèves. Il y a un réel désenchantement scolaire au Sénégal malgré l’engouement toujours tenace pour les diplômes. Les choix éducatifs sont donc bel et bien des enjeux culturels.
C’est là tout le sens du lien entre éducation scolaire et culture locale. C’est fort de ces constats scientifiques que l’Etat doit envisager sa réforme curriculaire. Celle-ci ne peut se satisfaire des séminaires de cadrage ou de production où les acteurs conviés viennent pour valider des dispositifs qui sont ficelés en amont dans les bureaux des ministères et des directions. Pour une réforme pertinente et efficace du système scolaire au Sénégal, il convient de faire preuve de courage et d’engagement en misant sur une remise en question radicale de la langue d’enseignement en vigueur, à savoir le français. Au niveau de la recherche universitaire, la nécessité de recourir exclusivement aux langues nationales n’est plus à démonter, elle est scientifiquement démontrée et politiquement justifiée. Les centres d’intérêt de cette recherche se sont déplacés à un autre niveau, celui de la détermination de la langue nationale à choisir pour harmoniser le système dans sa globalité. C’est dire que les programmes d’enseignement bilingue qui sont en mis en œuvre comme le Renforcement de la Lecture initiale pour Tous (le RELIT) ne sont pas à la hauteur des enjeux. Ils mènent à la dispersion et à des fractures scolaires : un Etat doit garantir l’homogénéité scolaire et linguistique.
Ces programmes sont certes des tremplins relativement efficaces pour pallier aux problèmes de compréhension écrite des élèves dont le rapport à la langue française est de plus en plus distant au fil des générations ; ils restent des « béquilles » pour pérenniser l’enseignement et l’apprentissage en français, ce qui laissera intacts les problèmes substantiels que pose la transposition des savoirs et des savoir-faire par le truchement d’une langue étrangère. Les gains que l’on pourrait tirer du rétablissement des liens entre langue, culture et éducation scolaire seront nuls.
La finalité de la réforme curriculaire pourrait être l’enseignement des sciences en langues nationales
C’est parce que les systèmes éducatifs des pays anciennement colonisés se sont écartés des cultures et des langues endogènes que l’Afrique n’a pas été reconnue comme étant le berceau de l’ordinateur numérique. En effet l’invention de cet outil révolutionnaire a été portée par les mathématiques fractales dont les chercheurs égyptologues ont située la naissance et le développement en Afrique subsaharienne. Et cette même Afrique a laissé les Occidentaux venir puiser dans son patrimoine de savoir botanique pour développer leur industrie pharmaceutique pendant que les chercheurs africains répertoriaient plus de trois milles plantes dans le continent qui ont des propriétés médicinales.
Les questions relatives à la langue d’enseignement et à l’encastrement de l’école aux cultures locales constituent donc les axes prioritaires pour une refonte structurelle de notre système éducatif. Avec une réforme curriculaire réfléchie et mûrie, basée sur les résultats des recherches, le Sénégal doit redonner une chance aux conclusions issues des états généraux de l’éducation (EGEF) de 1981 et plus particulièrement à la planification linguistique opérée alors par la Commission nationale pour la Réforme de l’Education et de la Formation (CNREF) : partir des langues du milieu pour l’apprentissage des élèves les deux (2) premières années du cycle élémentaire et, à partir de la troisième année (CE1), utiliser exclusivement la langue d’unification (qui est le wolof) laquelle sera associée à la langue arabe jusqu’à la deuxième année du cycle moyen où les élèves apprendront d’autres langues internationales comme le français et l’anglais. L’enseignement bilingue (français/LN) mis en œuvre dans le cadre du RELIT serait ainsi supprimé pour laisser la place à un enseignement exclusif en langue nationale d’unification.
Une réforme de la langue d’enseignement constitue donc l’étape première d’une réforme des curricula. Si la vision politique qui la porte est légitime au nom de l’éthique de la responsabilité, elle nécessite néanmoins des ateliers de production et de validation regroupant des linguistes, des sociolinguistes (sociologie et anthropologie du langage), des professionnels de l’éducation (professeurs des écoles et inspecteurs de l’éducation). Le recours à la consultance étrangère, fusse-t-elle canadienne ou européenne, n’est pas opérant et risque de nous engager dans les
mêmes impasses que nous avons connues avec le Programme de développement de l’Education et de la Formation (PDEF).
Par Dr Mamadou Lamine COULIBALY, Enseignant chercheur au Département des Sciences de l’Education
Université Gaston Berger de Saint-Louis
Auteur: Senewebnews
Commentaires (16)
Le renforcement de la personnalité culturelle nationale est une garantie de la sécurité collective. Il faut que l’Africain arrive à lire clairement au fonde lui-même. On ne peut selon Ch. A Diop rénover la culture africaine en la greffant sur une souche étrangère. Ce serait un non-sens selon lui, et un refus de se compromettre, un risque d’obscurantisme. Notre personnalité culturelle est l’une des plus délabrées au monde. Il faut donc extirper les entraves super structurelles et vocabulaire engendrer les changements culturels qualitatifs. Nos langues doivent être mises à jour par rapport au (tenir compte de l’évolution exhaustive de la science notamment), concevoir des livres sur la grammaire et des dictionnaires par des linguiste chevronnés. Il faut éviter toute hâte et toute précipitation porteuses d’échec.
Le renforcement de la personnalité culturelle nationale est une garantie de la sécurité collective. Il faut que l’Africain arrive à lire clairement au fonde lui-même. On ne peut selon Ch. A Diop rénover la culture africaine en la greffant sur une souche étrangère. Ce serait un non-sens selon lui, et un refus de se compromettre, un risque d’obscurantisme. Notre personnalité culturelle est l’une des plus délabrées au monde. Il faut donc extirper les entraves super structurelles et vocabulaire engendrer les changements culturels qualitatifs. Nos langues doivent être mises à jour par rapport au (tenir compte de l’évolution exhaustive de la science notamment), concevoir des livres sur la grammaire et des dictionnaires par des linguiste chevronnés. Il faut éviter toute hâte et toute précipitation porteuses d’échec.
Anglais et wolof comme langue d enseignement
Le wolof et la première langue nationale du Sénégal comprise par 98%de sénégalais
L anglais langue universelle
UN GRAIN DE SEL…..
Je suis sénégalais, scientifique et je tends l’oreille dès qu’il est question de réforme dans l’enseignement. Il faut dire que des réformes, j’en ai vécues d’abord en tant qu’élève mais aussi en tant que professionnel. Tout mon parcours scolaire, au Sénégal, a reposé sur des réformes. J’en suis sorti indemne mais je n’ai pas l’impression que cela ait été le cas de tous les enfants de ma cohorte. Ce que j’ai surtout gardé comme amertume réside dans le fait qu’aucun (je pèse mes mots et les maux générés !) bilan n’a été tiré sur ces réformes successives. En tout cas, si bilan il y a eu, les principaux intéressés dont je fais partie n'ont pas été consultés.
Aujourd’hui quand j’entends réforme en commençant par la langue « vecteur » de la transmission ou de l’accompagnement vers les savoirs, une question me semble essentielle. Pourtant, elle n’est abordée par personne, pour le moment : quelle proportion d’enseignants, au Sénégal, maîtrise une autre langue que le français comme outil de travail ? Qu’il s’agisse de l’anglais ou de nos langues locales, l’écrit est-il assez maîtrisé pour en faire des langues d’apprentissage ? Déjà, j’ai un doute sur la maîtrise de l’oral ! Cela signifie, à mon sens, qu’il faut au préalable que les enseignants aient une formation solide et une bonne maîtrise de la langue ciblée.
Le deuxième aspect qui me semble évident, mais dont on ne parle pas encore est logé dans la temporalité de la réforme, si elle voit le jour. On parle actuellement de réforme sur les trois étages de la fusée éducation (primaire, moyen et secondaire). J’ose imaginer que la réforme ne se fera pas simultanément sur les trois et qu’elle portera sur une cohorte entrant au primaire, avec (je vous en supplie !) une évaluation bilan à la fin du cycle primaire avant de l’entamer au cycle suivant. Expérimenter, c'est y aller pas à pas et par moment évaluer ce que l'on a fait et obtenu comme résultats. Oui, il s'agit bien d'une expérimentation!
D’accord, nous n’avons besoin d’aucun autre pays pour éduquer nos enfants, mais soyons aussi d’accord sur un préalable : cet exercice n’est pas un jeu où les uns et les autres doivent chercher à briller par l’intellect ou le bagou. Ce ne doit pas, non plus, être une recherche de strapontin ou un gagne-pain mais un don de soi pour soi-même car il s’agit de l’avenir de nos descendants. Celui qui doit contribuer doit le faire de manière utile, désintéressée et tout simplement patriotique. Être utile pour son enfant ou ses petits-enfants ne doit pas être synonyme d’être fanfaron ou individualiste. Si réforme il y a, elle doit reposer sur plus qu’un consensus, elle doit être apaisée et bâtie sur une confiance mutuelle entre sénégalais. Une fois ne sera pas de coutume.
Bonsoir
Certes c'est une infime minorité des professionnels de l'éducatio en exercice qui maîtrise les langues nationales. La réforme qui doit être envisagée n'est pas pour nous qui sont sommes déjà dans le système. Il faut evisager cette réforme pour les générations futures (qui ne sont certainement pas encore nées).
Nous pensons des changments structurels et ces types de changement nécessite au préalable une action de la société sur elle-meme et ils seront précédés d'un travail approfondi sur les langues langues nationales aux niveaux lexical, grammatical, syntaxique, du reste comme les Français l'ont fait à partir du XVIIe siècle pour le français qui n'était alors parlé que par 20% de la population française
M Coulibaly, y a tellement de contradictions dans les développements que vous faites. Pour être cohérent, pourquoi n'avez pas écrit votre texte dans ce que vous jugez être votre langue "maternelle" ? Etes-vous en mesure de le faire? Combien de gens pourraient vous lire et débattre sérieusement avec vous ? Il n'est pas trop tard pour essayer de le faire !
Quelle langue avez-vous utilisée pour faire vos recherches en anthropo et en sciences de l'éducation ?
Vous parlez la langue de Guy Vincent et de Forquin... Ils sont nombreux les gens qui refuseront que ceux qui ont été alphabétisés dans les langues internationales très pratiquées veuillent à l'avenir les enfermer dans un ghetto, c'est comme faire son ascension et ensuite retirer l'échelle
En plus, quand vous dites qu'"en adoptant la langue française pour apprendre le sénégalais rompt par la même occasion avec sa culture", c'est ce que vous avez dit exactement, ce n'est pas vrai ! Quel est le sénégalais qui parle français et qui a rompu avec sa culture. Les gens qui parlent une langue étrangère ici ne sont pas des petits français, espagnols, anglais, allemands, etc Nous ne sommes pas des aliénés. Accepterez vous qu'on vus appelle un aliéné simplement parce que vous parlez français?
Dans les salles de classe,les enseignants ne fabriquent pas de petitrs étrangers qui deviennent aliénés!
l'enseignement de la langue a besoin d'un support...
Et puis bien d'autres choses
Je ne veux pas croire que c'est ce que vous dites ici que vous enseignez aux étudiants !
EN ACCORD AVEC VOUS
Comme vous, je ne partage pas la thèse de Monsieur Coulibaly.
J’ai quitté le Sénégal il y a maintenant 45 ans et je ne crois pas avoir perdu ou renié ma culture maternelle. Quand j’étais enfant au Sénégal, je me distinguais des autres sur le plan scolaire. Contrairement aux affirmations de l’enseignant-chercheur, je maîtrisais le wolof mieux que mes camarades et culturellement parlant, je pouvais leur en apprendre aussi. Apprendre des autres cultures faisait de moi un vrai djolof-djolof ancré dans des valeurs qui lui appartenaient et qui se renforçaient en s’enrichissant. Aujourd’hui, même si les interconnections sont devenues plus lentes, je ne crois pas avoir perdu mes bases linguistiques et j’en suis plus que fier. Si c’est cela être aliéné, cela ne me pose aucune espèce de complexe.
L'auteur a parfaitement raison: les africains sont les seuls à faire tout leur cursus scolaire dans une langue qui n'est pas la leur. Même les Afrikaners d'Afrique du Sud font leur apprentissage dans leur langue maternelle à côté de l'anglais. En Afrique de l'Est même si l'anglais domine encore, des efforts considérables ont été faits pour mettre au premier plan les langues nationales, en particulier le swahili qui est parlé dans tous ces pays: allez devant un kiosque à journaux à Nairobi, Kampala ou Dar es Salam et vous verrez que la plupart des journaux sont en en swahili.
Moi je pense qu'après avoir donné la priorité absolue à nos propres langues dans l’enseignement et comme langues d’enseignement, nous devons bannir le français de nos écoles et nous en tenir à l’enseignement de L’ANGLAIS COMME PREMIÈRE LANGUE ÉTRANGÈRE. Le français deviendra une langue optionnelle dont l’enseignement ne sera plus obligatoire tout comme l’enseignement du chinois, du russe ou du bulgare ne sont pas obligatoires chez nous. Tout celui qui le veut pourra apprendre le français en option tout comme certaines autres langues étrangères comme l’espagnol, le russe ou le chinois qui n’ont pas de statut préférentiel chez nous et ne sont pas obligatoires.
Il n'y a aucun intérêt à continuer à maintenir l'enseignement du francais. Ce n’est pas une question ’’d’hostilité’’ comme comme certains seront tentés de croire. C’est une question de bon sens et d’intérêt bien compris. Tout sentiment mis à part, nos intérêts se situent dans l’enseignement de l’anglais comme première langue étrangère en lieu et place du francais, comme d’ailleurs les Français eux-mêmes l’ont compris en ce qui concerne leurs enfants.
Tenez ! Toutes les grandes écoles françaises (y compris Polytechnique et Normale Sup.) enseignent désormais en anglais à côté du français. Les écoles de commerce françaises vont même plus loin : les plus prestigieuses d’entre elles (HEC, ESSEC, ESCP EUROPE, etc.) délivrent l’écrasante majorité de leurs programmes (parfois exclusivement) en anglais. Mieux encore, les noms officiels de certaines de ces écoles sont même en anglais et ne peuvent être traduits que de l’anglais au français et ce, sur le sol français : Skema Business School, tout comme Kedge Business School ou Neoma Business School ou encore Toulouse Business School, sont des noms que vous ne trouverez pas en français. Ça n’existe pas. Certaines écoles sont même en train de passer de leur nom français à un nom anglais : c’est ainsi que l’Ecole Supérieure de Commerce de Dijon est devenue la Burgundy School of Business ; l’Institut d’Économie Scientifique et de Gestion s’appelle désormais IÉSEG School of Management, etc. et quand vous allez sur leur site, vous êtes accueillis par des pages entièrement rédigées en anglais. Les universités elles-mêmes s’y sont désormais mises. Si vous voulez faire de la finance des marchés à Paris-Dauphine, sachez que le programme est délivré exclusivement en anglais. Pour vous y inscrire, on vous demandera de fournir, entre autres, vos résultats au TOEFL (Test of English as Foreign Language. Yes sir !) et pourtant nous sommes bien en France, irréductible ennemie de la Perfide Albion, en plein milieu de Paris, s’il vous plaît !
De telles réalités doivent nous pousser à nous débarrasser de la tutelle débilitante du système universitaire francophone qui nous condamne à l’insignifiance et à la médiocrité au niveau international.
A notre époque l’anglais est la langue du commerce international, de la diplomatie et de la science et ce, pour tous les pays du monde sans exception. Sauf dans de très rares cas comme au Vietnam où le chinois est la première langue étrangère enseignée, dans tous les pays du monde, sans aucune exception, l’anglais est la première langue étrangère enseignée aux enfants après qu’ils aient appris leur propre langue maternelle. En Chine, à Cuba, en Corée du Nord, tout comme en Bulgarie, en Russie, ou en France, et dans tous les autres pays du monde, la première langue étrangère enseignée aux enfants est l’anglais. Pourquoi ? A notre époque l’anglais est la langue de la science, de la recherche scientifique et de la technologie. Environ 98 % des publications scientifiques sont faites en anglais. A noter que ceci est valable pour la France elle-même. Environ 85 % des publications scientifiques des chercheurs français sont rédigées en anglais, selon les disciplines. Dans les sciences naturelles, techniques, médicales et exactes, ce pourcentage est proche de 90 %, car les chercheurs visent les revues internationales à forte visibilité. Donc, nous ferons comme tout le monde, y compris la France, tout simplement, et pour les mêmes raisons. L’usage du français en science et pour nos publications nous isole du reste de la communauté scientifique mondiale qui publie essentiellement en anglais. C’est pourquoi les publications scientifiques de nos chercheurs ne sont ni lues ni citées. En fait, nous vivons dans un ghetto scientifique sans le savoir. Si nous voulons sortir de ce ghetto scientifique et accéder au savoir moderne, nous devons nous débarrasser du français comme langue de la science dans nos pays et publier en anglais. Mieux encore, nous devons travailler à faire de nos propres langues maternelles des langues scientifiques. L’usage du français dans les relations commerciales internationales nous prive de l’accès à de nombreux investissements internationaux.
Il est absolument important d'adopter UN ENSEIGNEMENT MULTILINGUE qui ferait place à toutes nos langues dans le curriculum (au moins pour les 3 à 6 premières année d'école élémentaire) EN LIEU ET PLACE DE l'ENSEIGNEMENT MONOLINGUE, EXCLUSIVISTE ET ASSIMILATIONNISTE DU FRANÇAIS ET EN FRANÇAIS qui tue chaque jour qui passe nos langues et nos nos cultures. D'ores et déjà dans de nombreux pays africains, LES ENFANTS NE PARLENT AUCUNE DE NOS LANGUES MATERNELLES AFRICAINES ET S'EXPRIMENT EXCLUSIVEMENT EN FRANÇAIS. MÊME AU SÉNÉGAL LE WOLOF ET LES AUTRES LANGUES SONT TRUFFÉS DE MOTS FRANÇAIS DESTINÉS A COMPENSER LES LACUNES DES LOCUTEURS DANS NOS PROPRES LANGUES. CECI EST UNE INDICATION CLAIRE DE LA MORT LENTE ET GRADUELLE DE NOS LANGUES ET DE NOS CULTURES QUI SONT EN TRAIN DE CÉDER CHAQUE JOUR LE PAS AU FRANÇAIS. DANS DE NOMBREUX PAYS AFRICAINS, MÊME DEUX LOCUTEURS DE LA MÊME COMMUNAUTÉ PARLANT PARFAITEMENT LEUR LANGUE COMMUNE ONT TENDANCE A CONVERSER EN FRANÇAIS PLUTÔT QUE DANS LEUR LANGUE. NOS LANGUES DISPARAISSENT PARCE QU'ELLES NE SONT PLUS TRANSMISES DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION A L’ÉCOLE ET DE MOINS EN MOINS SOUVENT DANS LE CADRE FAMILIAL. Seul le remplacement du francais par L'ENSEIGNEMENT MULTILINGUE sauvera nos langues et nos cultures en assurant leur transmission aux enfants.
Il est absolument important d'adopter UN ENSEIGNEMENT MULTILINGUE qui ferait place à toutes nos langues dans le curriculum (au moins pour les 3 à 6 premières année d'école élémentaire) EN LIEU ET PLACE DE l'ENSEIGNEMENT MONOLINGUE, EXCLUSIVISTE ET ASSIMILATIONNISTE DU FRANÇAIS ET EN FRANÇAIS qui tue chaque jour qui passe nos langues et nos nos cultures. D'ores et déjà dans de nombreux pays africains, LES ENFANTS NE PARLENT AUCUNE DE NOS LANGUES MATERNELLES AFRICAINES ET S'EXPRIMENT EXCLUSIVEMENT EN FRANÇAIS. MÊME AU SÉNÉGAL LE WOLOF ET LES AUTRES LANGUES SONT TRUFFÉS DE MOTS FRANÇAIS DESTINÉS A COMPENSER LES LACUNES DES LOCUTEURS DANS NOS PROPRES LANGUES. CECI EST UNE INDICATION CLAIRE DE LA MORT LENTE ET GRADUELLE DE NOS LANGUES ET DE NOS CULTURES QUI SONT EN TRAIN DE CÉDER CHAQUE JOUR LE PAS AU FRANÇAIS. DANS DE NOMBREUX PAYS AFRICAINS, MÊME DEUX LOCUTEURS DE LA MÊME COMMUNAUTÉ PARLANT PARFAITEMENT LEUR LANGUE COMMUNE ONT TENDANCE A CONVERSER EN FRANÇAIS PLUTÔT QUE DANS LEUR LANGUE. NOS LANGUES DISPARAISSENT PARCE QU'ELLES NE SONT PLUS TRANSMISES DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION A L’ÉCOLE ET DE MOINS EN MOINS SOUVENT DANS LE CADRE FAMILIAL. Seul le remplacement du francais par L'ENSEIGNEMENT MULTILINGUE sauvera nos langues et nos cultures en assurant leur transmission aux enfants.
Merci beaucoup, aussi bien à l'auteur de ce formidable texte qu'aux commentateurs qui ont pointé du doigt l'importance absolue de l'anglais. Merci et merci encore. Puissent nos autorités vous lire et vous entendre.
il faut etre bete pour penser qu il n y a que le wolof comme langue nationale au senegal. allez chercher le savoir jusqu en chine! cette affaire de langue nationale ressemble plus à un desir de revanche sur l histoire pourquoi des langues grecoromaines plutot que wolofou?! qui a interet a etudier une langue de mm pas 1O millions de personne ou moment ou on parle de la civilisation de l universelle
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La Grande Bretagne et la France c'est pareil mais l'anglais est sans doute plus utile que le français c'est pourquoi il faut choisir l'Anglais sur le français, pas parce qu'on aime l'Angleterre mais parce que sa langue est devenu universelle même dans les pays qui ne l'aime pas étudient sa langue comme première langue étrangère:
La Russie la Chine La Corée du nord l'Iran la Turquie le Mexique l'Argentine le Cuba le Venezuela etc.............
Donc au lieu d'apprendre le français comme langue officielle après l'anglais comme première langue étrangère pourquoi fatiguons nous à apprendre une langue inutile et impopulaire, faisons comme les Asiatiques apprenons notre langue nationale le Wolof puisque c'est la plus utilisée et parlée dans notre pays et après une seule langue européenne comme l'anglais est la plus utile plus universelle plus facile plus répandu plus populaire etc... que le français même en France à partir du lycée l'anglais est obligatoire et aussi même en France pour beaucoup de boulots il faut absolument maîtriser l'anglais,
donc c'est logique qu'on laisse le français au profit de l'anglais, après nos chères langues comme tous les pays du monde.
L'anglais est la langue la plus utilisée dans de nombreux domaines, notamment les affaires, la science et la technologie, et est étudiée comme langue étrangère dans de nombreux pays, y compris ceux qui ont des relations tendues avec les pays anglophones. Surtout quand on voyage dans le monde qu'on va réellement connaître l'importance de l'anglais sur le français
Il est également important de ne pas négliger l'importance des langues maternelles. Apprendre sa langue maternelle est essentiel pour le développement personnel et culturel, et peut même faciliter l'apprentissage d'autres langues.
Renforçons nos langues nationales, l’anglais, la technologie et les sciences au lieu de perdre du temps avec la langue française qui ne cesse de perdre de l’influence, le Sénégal ferait mieux de se mettre à la marche du monde. La maitrise de l’anglais par des autorités françaises, à commencer par le président, devait nous interpeller. Des manifestations se tiennent au cœur de Paris (au palais des congrès, aux différents parcs des expositions, Station F etc............. avec l’anglais comme langue de travail. Pendant ce temps, nos autorités, au plus haut sommet, continuent de porter des casques de traduction dans toutes les rencontres internationales. Les horizons de nos diplômés sont limités, la recherche plombée faute d’un niveau acceptable en anglais.
Le moment est venu d’arrêter cette langue et de renforcer l’anglais, les sciences et la technologie. Mais cela demande à la fois une vision et du courage. Il faut se donner un délai pour supprimer cette langue dépassée.
Il faudra du courage pour faire face aux oppositions qui ne manqueront pas avec les Senghoriens, Senghoristes et les esclaves du salon.
La Grande Bretagne et la France c'est pareil mais l'anglais est sans doute plus utile que le français c'est pourquoi il faut choisir l'Anglais sur le français, pas parce qu'on aime l'Angleterre mais parce que sa langue est devenu universelle même dans les pays qui ne l'aime pas étudient sa langue comme première langue étrangère:
La Russie la Chine La Corée du nord l'Iran la Turquie le Mexique l'Argentine le Cuba le Venezuela etc.............
Donc au lieu d'apprendre le français comme langue officielle après l'anglais comme première langue étrangère pourquoi fatiguons nous à apprendre une langue inutile et impopulaire, faisons comme les Asiatiques apprenons notre langue nationale le Wolof puisque c'est la plus utilisée et parlée dans notre pays et après une seule langue européenne comme l'anglais est la plus utile plus universelle plus facile plus répandu plus populaire etc... que le français même en France à partir du lycée l'anglais est obligatoire et aussi même en France pour beaucoup de boulots il faut absolument maîtriser l'anglais,
donc c'est logique qu'on laisse le français au profit de l'anglais, après nos chères langues comme tous les pays du monde.
L'anglais est la langue la plus utilisée dans de nombreux domaines, notamment les affaires, la science et la technologie, et est étudiée comme langue étrangère dans de nombreux pays, y compris ceux qui ont des relations tendues avec les pays anglophones. Surtout quand on voyage dans le monde qu'on va réellement connaître l'importance de l'anglais sur le français
Il est également important de ne pas négliger l'importance des langues maternelles. Apprendre sa langue maternelle est essentiel pour le développement personnel et culturel, et peut même faciliter l'apprentissage d'autres langues.
Renforçons nos langues nationales, l’anglais, la technologie et les sciences au lieu de perdre du temps avec la langue française qui ne cesse de perdre de l’influence, le Sénégal ferait mieux de se mettre à la marche du monde. La maitrise de l’anglais par des autorités françaises, à commencer par le président, devait nous interpeller. Des manifestations se tiennent au cœur de Paris (au palais des congrès, aux différents parcs des expositions, Station F etc............. avec l’anglais comme langue de travail. Pendant ce temps, nos autorités, au plus haut sommet, continuent de porter des casques de traduction dans toutes les rencontres internationales. Les horizons de nos diplômés sont limités, la recherche plombée faute d’un niveau acceptable en anglais.
Le moment est venu d’arrêter cette langue et de renforcer l’anglais, les sciences et la technologie. Mais cela demande à la fois une vision et du courage. Il faut se donner un délai pour supprimer cette langue dépassée.
Il faudra du courage pour faire face aux oppositions qui ne manqueront pas avec les Senghoriens, Senghoristes et les esclaves du salon.
La Grande Bretagne et la France c'est pareil mais l'anglais est sans doute plus utile que le français c'est pourquoi il faut choisir l'Anglais sur le français, pas parce qu'on aime l'Angleterre mais parce que sa langue est devenu universelle même dans les pays qui ne l'aime pas étudient sa langue comme première langue étrangère:
La Russie la Chine La Corée du nord l'Iran la Turquie le Mexique l'Argentine le Cuba le Venezuela etc.............
Donc au lieu d'apprendre le français comme langue officielle après l'anglais comme première langue étrangère pourquoi fatiguons nous à apprendre une langue inutile et impopulaire, faisons comme les Asiatiques apprenons notre langue nationale le Wolof puisque c'est la plus utilisée et parlée dans notre pays et après une seule langue européenne comme l'anglais est la plus utile plus universelle plus facile plus répandu plus populaire etc... que le français même en France à partir du lycée l'anglais est obligatoire et aussi même en France pour beaucoup de boulots il faut absolument maîtriser l'anglais,
donc c'est logique qu'on laisse le français au profit de l'anglais, après nos chères langues comme tous les pays du monde.
L'anglais est la langue la plus utilisée dans de nombreux domaines, notamment les affaires, la science et la technologie, et est étudiée comme langue étrangère dans de nombreux pays, y compris ceux qui ont des relations tendues avec les pays anglophones. Surtout quand on voyage dans le monde qu'on va réellement connaître l'importance de l'anglais sur le français
Il est également important de ne pas négliger l'importance des langues maternelles. Apprendre sa langue maternelle est essentiel pour le développement personnel et culturel, et peut même faciliter l'apprentissage d'autres langues.
Renforçons nos langues nationales, l’anglais, la technologie et les sciences au lieu de perdre du temps avec la langue française qui ne cesse de perdre de l’influence, le Sénégal ferait mieux de se mettre à la marche du monde. La maitrise de l’anglais par des autorités françaises, à commencer par le président, devait nous interpeller. Des manifestations se tiennent au cœur de Paris (au palais des congrès, aux différents parcs des expositions, Station F etc............. avec l’anglais comme langue de travail. Pendant ce temps, nos autorités, au plus haut sommet, continuent de porter des casques de traduction dans toutes les rencontres internationales. Les horizons de nos diplômés sont limités, la recherche plombée faute d’un niveau acceptable en anglais.
Le moment est venu d’arrêter cette langue et de renforcer l’anglais, les sciences et la technologie. Mais cela demande à la fois une vision et du courage. Il faut se donner un délai pour supprimer cette langue dépassée.
Il faudra du courage pour faire face aux oppositions qui ne manqueront pas avec les Senghoriens, Senghoristes et les esclaves du salon.
La Grande Bretagne et la France c'est pareil mais l'anglais est sans doute plus utile que le français c'est pourquoi il faut choisir l'Anglais sur le français, pas parce qu'on aime l'Angleterre mais parce que sa langue est devenu universelle même dans les pays qui ne l'aime pas étudient sa langue comme première langue étrangère:
La Russie la Chine La Corée du nord l'Iran la Turquie le Mexique l'Argentine le Cuba le Venezuela etc.............
Donc au lieu d'apprendre le français comme langue officielle après l'anglais comme première langue étrangère pourquoi fatiguons nous à apprendre une langue inutile et impopulaire, faisons comme les Asiatiques apprenons notre langue nationale le Wolof puisque c'est la plus utilisée et parlée dans notre pays et après une seule langue européenne comme l'anglais est la plus utile plus universelle plus facile plus répandu plus populaire etc... que le français même en France à partir du lycée l'anglais est obligatoire et aussi même en France pour beaucoup de boulots il faut absolument maîtriser l'anglais,
donc c'est logique qu'on laisse le français au profit de l'anglais, après nos chères langues comme tous les pays du monde.
L'anglais est la langue la plus utilisée dans de nombreux domaines, notamment les affaires, la science et la technologie, et est étudiée comme langue étrangère dans de nombreux pays, y compris ceux qui ont des relations tendues avec les pays anglophones. Surtout quand on voyage dans le monde qu'on va réellement connaître l'importance de l'anglais sur le français
Il est également important de ne pas négliger l'importance des langues maternelles. Apprendre sa langue maternelle est essentiel pour le développement personnel et culturel, et peut même faciliter l'apprentissage d'autres langues.
Renforçons nos langues nationales, l’anglais, la technologie et les sciences au lieu de perdre du temps avec la langue française qui ne cesse de perdre de l’influence, le Sénégal ferait mieux de se mettre à la marche du monde. La maitrise de l’anglais par des autorités françaises, à commencer par le président, devait nous interpeller. Des manifestations se tiennent au cœur de Paris (au palais des congrès, aux différents parcs des expositions, Station F etc............. avec l’anglais comme langue de travail. Pendant ce temps, nos autorités, au plus haut sommet, continuent de porter des casques de traduction dans toutes les rencontres internationales. Les horizons de nos diplômés sont limités, la recherche plombée faute d’un niveau acceptable en anglais.
Le moment est venu d’arrêter cette langue et de renforcer l’anglais, les sciences et la technologie. Mais cela demande à la fois une vision et du courage. Il faut se donner un délai pour supprimer cette langue dépassée.
Il faudra du courage pour faire face aux oppositions qui ne manqueront pas avec les Senghoriens, Senghoristes et les esclaves du salon.
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