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Politique hospitalière : le syndicaliste Cheikh Seck contredit le ministre de la Santé

Auteur: Yandé Diop

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Politique hospitalière : le syndicaliste Cheikh Seck contredit le ministre de la Santé

Le ministre de la Santé a récemment affirmé que « si on réussit la politique hospitalière, on aura réussi la santé ». Une déclaration que le secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la santé (FDTS), Cheikh Seck rejette fermement." Je ne partage pas cet avis. Si la politique hospitalière se développe, cela veut dire que la santé a échoué, parce que mieux vaut prévenir que guérir. Je préfère ne pas tomber malade que d’aller me faire soigner ", martèle-t-il.

Bien qu’il soit lui-même hospitalier, Cheikh Seck dit craindre l’orientation actuelle de la santé publique au Sénégal, qu’il juge trop centrée sur l’hôpital et pas assez sur la prévention.

Selon lui, la gestion épidémiologique devrait avant tout viser à prévenir, contrôler et circonscrire les maladies, afin qu’elles ne surviennent pas ou restent maîtrisables dès leur apparition.

Il rappelle qu’« autrefois, les régions disposaient de services solides et se préparaient efficacement à la riposte ».

Aujourd’hui, déplore-t-il, « les acteurs semblent moins prêts à faire face à la prise en charge de ces pathologies ».

Il appelle donc à une approche multisectorielle impliquant le ministère de l’Élevage, le Service d’hygiène et les relais communautaires, notamment pour les épidémies zoonotiques.

Cheikh Seck s’interroge également sur le manque de coordination au sein du système de santé. Il dit : « Le service d’éducation pour la santé joue-t-il son rôle? Je me demande même s’il existe un lien fonctionnel entre le ministre et le directeur général de la Santé, qui devrait être la base de la coordination».

Le syndicaliste met en garde contre la macrocéphalie de la pyramide sanitaire, où le sommet se développe au détriment de la base. « Plus on concentre les moyens sur les hôpitaux, moins on investit dans la prévention. Or, la vraie santé publique se construit sur le terrain, au plus près des populations », conclut-il.

Auteur: Yandé Diop
Publié le: Mardi 21 Octobre 2025

Commentaires (6)

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    Deugueu il y a 8 heures

    Tres intéressant ce qu il a dit.
    Bayi laine ci xel !
    S occuper de sa santé vs S occuper de sa maladie.

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    Hé! il y a 8 heures

    👍 Merci de mettre en place des cabinets de généralistes 🥼partout sur le territoire 🇸🇳, afin que les populations puissent être consultées, suivies et soignées plutôt que d'aller (presque) systématiquement à l'hôpital 🏥. Mais pour cela, il faudrait que les populations acceptent de payer des impôts et des cotisations sociales grâce à l'emploi L'argent ne va ni tomber du ciel, ni se ramasser, encore moins être distribué par les politiciens. 🧑‍💼👩‍💼👨‍💼

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    Ndiaye dia il y a 8 heures

    Syndicat yi sen bop rek molén yitél lep lou yakkeu system santé bi niom la

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    THIEYE YALLAH il y a 8 heures

    THIEYE YALLAH

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    santé il y a 7 heures

    Tout les deux ils racontent des sottises la santé au Sénégal a besoin de beaucoup de réformes, déjà c'est un pays qui n'a même pas de code de santé

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    Momo2 il y a 7 heures

    Le centres de santé fonctionnent assez bien, et les gens y sont généralement accueillants, corrects et professionnels. Idem pour les hôpitaux militaires et les structures sanitaires chrétiennes. Le problème ce sont les hôpitaux publics, surtout la nuit, aggravé par des syndicalistes qui font tout pour saboter.

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