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Concours d'Agrégation Cames : ça ne décolle pas en droit et économie

Auteur: SenewebPost

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Concours d'Agrégation Cames : ça ne décolle pas en droit et économie

La cérémonie d'ouverture officielle de la 22ème session du Concours d'Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion du CAMES a été lancée à L'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), ce lundi 10 novembre 2025. C’est la troisième fois que Dakar abrite cet évènement après 1987 et 1999. « Le Sénégal confirme sa position de pays membre fondateur leader du Cames et perpétue ainsi sa belle tradition de la téranga académique », se réjouit le président par intérim du CCG, Pr Gérard Gresenguet.

Cette cérémonie marque le lancement des deuxième et troisième épreuves qui démarrent officiellement ce 10 novembre. Au départ, ils étaient 215 candidats venus de 12 pays. Mais à l’issue de la première épreuve, exclusivement en ligne, et qui s’est déroulée du 18 au 28 octobre 2025, il ne reste plus que 113 candidats jugés sous admissibles, soit un taux de 52, 56%. 

C’est dire que, à ce rythme, le taux de réussite finale risque d’être faible.

Mais pour le Recteur de l'UCAD, Pr Alioune Badara KANDJI, « Ce Concours qui incarne l'excellence académique en Afrique, représente bien plus qu'une étape dans la carrière des enseignants chercheurs. Il symbolise l'engagement du continent à promouvoir un enseignement supérieur de qualité et à soutenir la recherche scientifique, pilier essentiel du développement de nos sociétés ».

Toutefois, ce taux de sous-admission n’est pas une surprise. Les sessions en Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion sont connues pour la faiblesse des résultats. Entre 1983 et 2023, soit sur 40 ans, le taux de réussite moyen est de 30,11%, autrement dit, 558 admis sur 1853 candidats. Le taux de réussite le plus élevé sur cette période est celui de 2019 avec ses 41,22%. Le pire des résultats remonte à 2001 avec 12,5%.

Pourtant, si l’on en croit Pr Souleymane Konaté, secrétaire général du Cames, ce concours est plus qu'une simple évaluation des compétences, il « représente un investissement de nos États dans la formation des ressources humaines pour l'édification d'une Afrique dont le développement repose sur le savoir, comme le soulignait le professeur Joseph Kizerbo ».

Comment espérer alors une masse critique d’enseignants-chercheurs de rang A si on continue à avoir de tels résultats ?  

Auteur: SenewebPost
Publié le: Lundi 10 Novembre 2025

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