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Kédougou : les enseignants désertent massivement les salles de classe pour dénoncer le retard des indemnités d’examens

Auteur: Dialy Ibrahima Diébakhaté

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Kédougou : les enseignants désertent massivement les salles de classe pour dénoncer le retard des indemnités d’examens

Le mot d’ordre de débrayage lancé par le CUSEMS et le SAEMSS a été largement suivi ce matin dans les établissements d’enseignement moyen et secondaire de l’académie de Kédougou. À partir de 9 heures, les enseignants ont quitté leurs salles de classe, laissant les établissements quasiment à l’arrêt.

Selon les deux organisations syndicales, cette action marque la première étape d’un plan de lutte qui se poursuivra ce mardi par une grève totale. Les enseignants entendent ainsi protester contre les retards dans le paiement des indemnités liées aux examens du BFEM et du Baccalauréat 2025.

Les syndicalistes dénoncent une situation devenue « récurrente » et « préjudiciable », rappelant que chaque année les enseignants jouent un rôle central dans l’organisation et la surveillance des examens nationaux, sans que leurs droits financiers ne soient respectés à temps.

« Ces retards répétés portent atteinte à la dignité professionnelle des enseignants », ont martelé les responsables du CUSEMS et du SAEMSS, estimant avoir été « contraints » de durcir le ton face à l’absence de réponses satisfaisantes des autorités compétentes.

Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été enregistrée, mais les perturbations risquent de s’accentuer si aucune avancée n’est notée dans les prochaines heures.

Auteur: Dialy Ibrahima Diébakhaté
Publié le: Mardi 02 Décembre 2025

Commentaires (3)

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    Affreux jojo il y a 12 heures

    L état n'a plus de sous. Jet privé. Et voiture de député c est mieux

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    diomaye démission il y a 11 heures

    il faut virer ces mercenaires qui s'en vont en gréve pour n'importe quel motif et ils reçoivent intégralement leur salaire qui font du kharmatee qui est interdit depuis les années 80 et aucune sanction ne tombe sur eux. Il faut signer des conventions collectives de 5 ans pour arrêter le sabotage de ces mercenaires et la correction devrait aire partie de leur salaire l'état ne doit pas payer un sous de plus. Je vous rappelle que ces mercenaires ont 3 mois de salaire à se gratter les c........

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    porozet il y a 10 heures

    vous avez voté pour des poubelles, supportez les odeurs fétides !!

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    du temps de mackyland il y a 9 heures

    c'était pareil, démerdez-vous avec vos ministres milliardaires qui eux se goinfrent avec les budgets en les détournant en grande partie.

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    Ngor Jegaan il y a 9 heures

    Il y'a trop de laisser aller dans ce pays, et on a trop accepté des syndicats d'enseignants. Déjà, le "xarmatt" qui est VRAIMENT ILLEGAL est devenu une sorte de norme au point que certains enseignants compriment leur emploi du temps dans leur école régulière sur 1 ou 2 jours ouvrables successifs afin de consacrer le reste de la semaine à leurs activités dans le privé. Ensuite, INDEMNITES LIEES AUX EXAMENS C'EST DE LA FOUTAISE. Les examens font partie de leur travail, sauf si cela entraine des heures supplémentaires ou des déplacements hors de leur lieu d'affectation. L'enseignement est l'un des piliers d'une nation et c'est l'un des métiers les plus nobles. Mais des enseignants "xarmatteurs" et qui vont assez facilement en grève comme des ouvriers avec les prétextes les plus farfelus, c'est très mauvais pour le système éducatif. Et désormais, l'État doit avoir le courage de faire face.

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