Plateforme PLANETE 3.0 : Une révolution numérique pour l’école sénégalaise
L’hôtel Noom a abrité, ce vendredi 3 octobre 2025, le lancement de la plateforme PLANETE 3.0, une réalisation remarquable, une œuvre exclusive des ingénieurs et développeurs sénégalais issus des rangs du ministère de l’Éducation nationale.« Cette réalisation, qui témoigne du génie créateur de notre jeunesse, de l’excellence de nos compétences nationales et de notre capacité collective à concevoir des solutions adaptées à nos réalités et à nos défis, n’est pas anodine », a déclaré le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy.
Il a indiqué que la plateforme PLANETE 3 n’est pas une simple évolution technologique. Elle symbolise le passage irréversible d’un système éducatif « trop longtemps figé, fragmenté, cloisonné » vers une société éducative « vivante, organique, fluide, participative et profondément connectée ».« Désormais, chaque acteur de la communauté éducative (les Inspections académiques (IA), Inspections de l’Éducation et de la Formation (IEF), les chefs d’établissement, les enseignants, les élèves, les parents) disposera d’une interface personnalisée, des outils spécifiquement adaptés aux responsabilités et un accès en temps réel aux données essentielles pour agir, décider et mieux accompagner les élèves sur le chemin de la réussite », a expliqué M. Guirassy.
Le lancement de la plateforme PLANETE 3, un pilier central de la stratégie nationale du numérique pour l’éducation 2025-2029, porté par le Président de la République, constitue un « pas de géant » vers une école inclusive, moderne, équitable, tournée vers l’excellence et l’avenir.Le ministre a assuré de l’utilisation de la plateforme PLANETE 3 par l’ensemble des acteurs de la communauté éducative sans distinction. « Cette exigence ne sera pas négociable. Le gouvernement ne ménagera aucun effort et ne reculera devant aucun défi pour faire de cette transformation numérique une réalité concrète dans la vie quotidienne de chaque établissement, de chaque enseignant, de chaque élève de ce pays », a-t-il martelé.
Dans une présentation de l’analyse du rapport d’architecture modulaire de la plateforme PLANETE 3.0, le coordinateur du Système d’informatisation du ministère de l’Éducation nationale (SIMEN), Seyni Ndiaye Fall, a exposé la philosophie et l’architecture de PLANETE 3.Parmi les nouvelles fonctionnalités de PLANETE 3, il a mis en avant l’intégration d’une brique pédagogique, développée avec l’appui de l’UNICEF, qui permet aux enseignants d’accompagner à distance les élèves en difficulté, notamment en mathématiques et en lecture. « C’était un besoin exprimé par les chefs d’établissement et les inspecteurs, nous y avons répondu », a-t-il indiqué.Destinée aux élèves et aux parents, PLANETE Mobile permet de suivre absences, notes, bulletins ou notifications en temps réel. Pour M. Ndiaye, l’accessibilité est renforcée grâce à cette application. « Le parent, par exemple, reçoit directement une alerte si son enfant est absent ou en retard », a-t-il expliqué.
Selon Seyni Ndiaye Fall, des tableaux de bord intelligents mis en place seront accessibles à chaque niveau de responsabilité : établissement, inspection d’académie, direction centrale et ministère. « Même le ministre aura désormais une visibilité nationale sur tout ce qui se passe dans nos écoles. »Longtemps laissé en marge de l’informatisation, le préscolaire et l’élémentaire seront désormais intégrés dans PLANETE 3, « pour une cohérence nationale au système », a-t-il conclu.
Commentaires (14)
A saluer. Et à encourager.
Ce n’est pas juste un changement de nom. Cette plateforme :
Intègre pour la première fois tous les niveaux (y compris préscolaire et élémentaire),
Offre des interfaces personnalisées pour chaque acteur (enseignants, parents, élèves, IEF, IA…),
Permet un suivi en temps réel (absences, bulletins, alertes via l’application mobile),
Et propose une brique pédagogique pour soutenir les élèves en difficulté à distance, un besoin remonté par les écoles elles-mêmes.
Concernant le ministre, il faut éviter de tout ramener à des attaques personnelles. On peut critiquer les politiques éducatives sans tomber dans le procès d’intention. Ce qu’il faut, c’est juger sur les résultats concrets, pas sur les affiliations supposées ou les changements de personnes.
Et surtout, la gestion de l’éducation nationale ne devrait pas être politisée. C’est un service public qui touche l’avenir de nos enfants. L’administration doit rester professionnelle, stable, au service de l’intérêt général, indépendamment des partis et des querelles politiques.
Tu dis que les directeurs sont toujours là, oui, mais ce sont aussi eux qui assurent la continuité du service. Le vrai changement viendra si chacun — du ministre au professeur, du parent à l’élève — utilise les outils mis en place de manière responsable et exige des résultats.
Bref, soyons vigilants, exigeants, oui. Mais pas fermés à ce qui pourrait enfin faire évoluer positivement notre système éducatif. PLANETE 3.0 est une opportunité. Ce serait dommage de la rejeter par réflexe politique ou par fatigue du passé.
PLANETE 3 ne part pas ex nihilo....les fondements sont là depuis longtemps. Tous les acteurs dans les classes du moyen et du secondaire le savent
L’objectif n’est pas de créer une rupture ni de “renommer” un outil existant, mais d’offrir une version plus complète, plus performante et plus inclusive au service des écoles, des enseignants, des élèves et des parents.
Ce que PLANÈTE 3.0 apporte concrètement :
• Une couverture étendue à tous les niveaux d’enseignement : préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire ;
• Des interfaces adaptées à chaque acteur : enseignants, parents, chefs d’établissement, IA, IEF ;
• Un pilotage en temps réel : absences, notes, alertes, suivi pédagogique via une application mobile ;
• Une interconnexion avec les autres systèmes du ministère : EDUSAT, SENORIENTATION, SENPROF, etc. ;
• Une brique pédagogique innovante pour la remédiation et le soutien à distance des élèves.
PLANÈTE 3.0 symbolise une nouvelle étape dans la modernisation du système éducatif, fondée sur la continuité, l’innovation et la transparence.
Le Ministère ne cherche pas à semer la confusion, mais à valoriser le travail accompli et à rendre les outils existants plus utiles, plus fiables et plus accessibles à tous.
Enfin, la transformation numérique de l’éducation est un projet collectif et national. Elle dépasse les clivages et les personnes pour se concentrer sur l’essentiel : améliorer la qualité de l’enseignement et de la gestion scolaire au bénéfice de chaque enfant du Sénégal.
3.0 kay dafa lèèrr
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