Dans un paysage médiatique sénégalais largement dominé par les hommes, Bigué Bob s’est hissée, depuis juillet 2024, à la tête du journal « EnQuête », après avoir gravi tous les échelons. Depuis ses débuts en 2009, la journaliste a défié les préjugés pour s’imposer comme une figure incontournable du journalisme sénégalais.
Avec sa peau d’ébène et sa voix posée, Bigué Bob dirige la rédaction d’« EnQuête » avec une autorité naturelle, chaque mot pesant comme un éditorial finement ciselé. Dans un milieu souvent masculin, elle impose son leadership avec constance, compétence et vision. De ses débuts comme stagiaire à la direction d’un des plus grands journaux du Sénégal, Bigué incarne une histoire de vocation, de détermination et de passion.
Un destin tracé dès l’enfance
Le journalisme, Bigué l’a dans le sang. Elle se souvient encore du karaoké offert par son père un jour de Noël, accompagné de cette phrase prophétique : « Puisque tu veux être journaliste, je t’offre ça. » Cette certitude précoce, soutenue par sa famille, l’a guidée malgré un premier échec au concours du CESTI en classe de terminale. Derrière ses lunettes, son regard vif reflète une intelligence aiguisée et une résilience à toute épreuve. « Rien n’est rédhibitoire », affirme-t-elle.
Des débuts à la radio à la presse écrite
Prédestinée à la radio en 2008, cette diplômée de l’ISEG s’est finalement tournée vers la presse écrite, presque par hasard, grâce à la clairvoyance du regretté journaliste Jean-Meïssa Diop, qui a su déceler son talent brut. De son premier stage à Walf Grand-Place à son arrivée à « EnQuête » dès le numéro zéro en 2011, celle que ses proches surnomment affectueusement « Bijou » s’est forgée une identité journalistique libre, profondément ancrée dans la culture. Ancienne reporter de terrain, elle a arpenté les ruelles des quartiers oubliés, les coulisses du show-business et les soirées artistiques. Aujourd’hui, c’est elle qui décide ce qui mérite d’être mis en lumière.
La culture, une passion et un combat
Influencée dès l’enfance par un père et un frère mélomanes, Bigué a trouvé dans la rubrique culturelle un espace d’expression à la hauteur de ses ambitions. Elle rejette les clichés qui relèguent la culture au second plan : « La culture n’est pas une sous-rubrique. Écrire sur la culture est exigeant. Il faut une solide culture générale pour comprendre les sujets abordés par les artistes. C’est le desk le plus transversal », explique-t-elle. Au fil des années, elle est devenue une référence incontournable du journalisme culturel au Sénégal, explorant avec rigueur et bienveillance la musique, le théâtre, le cinéma, les arts visuels et la littérature. « C’est l’une des meilleures journalistes culturelles du pays, une véritable spécialiste qui maîtrise son domaine sur le bout des doigts », témoigne Mor Amar, rédacteur en chef d’« EnQuête ». Titulaire d’un master en Médias et critique de cinéma, Bigué se dit fière d’avoir « trouvé sa place dans un milieu marqué par la domination masculine ».
Une féministe engagée
Dans un secteur médiatique où les femmes peinent à accéder à des postes de responsabilité, Bigué a ouvert la voie. Consciente que l’absence de femmes à des postes clés n’est pas due à un manque de talent, mais à un déficit d’opportunités, elle s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi on ne les promeut pas. » Féministe assumée, elle s’inspire d’Aminatou Mohamed Diop, ancienne rédactrice en chef du journal « Le Quotidien ». Bigué dénonce les préjugés persistants, comme l’idée qu’être mère rendrait les femmes moins disponibles ou efficaces. « Ce prétexte n’a plus lieu d’être. Grâce à la technologie, je peux boucler mon journal depuis l’étranger, malgré le décalage horaire », affirme cette mère d’une petite fille.
Un regard critique et une vision exigeante
Bigué regrette l’entrée désordonnée dans la profession, les conditions précaires des jeunes reporters et le manque d’exigence dans certaines rédactions. « Elle est sensible et toujours attentive aux conditions de travail de ses reporters », souligne Mor Amar. Plaidant pour un journalisme rigoureux, elle ne se reconnaît pas dans certaines pratiques actuelles, mais reste optimiste, convaincue que l’exigence et le mérite doivent primer.
Mère de « Bébé Fa », sa fille de 10 ans, Bigué revendique pleinement son rôle de maman, une source d’amour, de fierté et de complicité. Sa relation avec sa fille s’inspire de celle qu’elle entretient avec sa propre mère, sa « bestie », comme elle l’appelle. « C’est une maman formidable. Sa fille est la prunelle de ses yeux. Très attachée à sa famille, elle est proche de son frère et de ses sœurs. Et elle cuisine divinement bien », confie Mor Amar. C’est cette richesse humaine et professionnelle qui fait de Bigué Bob une femme à la Une.
❤️ Filles chaudes vous attendent sur - - Sexy24.mom
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il y a 1 mois
Seule la vérité peut blesser.
Plutôt que d’évoquer le père de sa fille dont l’intégrité numérique pourrait d'ailleurs avoir été compromise par sa propre mère, notre interlocutrice ou ses supporters, faisant preuve d’une inculture et d'un narcissisme extrêmes, choisissent d’insulter plutôt que de répondre par des arguments solides et pertinents.
Il est indéniable qu'il y a bien un loup dans la bergerie.Dire que ce sont ces individus au profil suspect à qui l'on confie la transmission de l'information, ainsi que l'éducation et la formation des populations sénégalaises, en particulier des jeunes, constitue une évidence révélant une problématique profonde au sein de la médiasphère, et bien au-delà.
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il y a 1 mois
ces médias détruisent la societé
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Booofffil y a 1 mois
Je ne vois vraiment pas l’intérêt de philosopher pour un journal qui ne dépasse guère les 200 ventes par jour, ce qui est malheureusement le cas de quasiment tous les journaux du pays.
Que cela soit les journaux papiers ou en ligne et comme d’ailleurs partout dans le monde, le désintérêt des populations et en particulier des sénégalaises est manifeste. Les gens ne s’informent plus via les journaux mais plutôt via les réseaux sociaux et directement sur internet.
Les journaux papiers et en lignes sont du HAS BEEN !
Répondre à Booofff
il y a 1 mois
Mom khana sererla ? Foum deuk?
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FOU DU VILLAGEil y a 1 mois
L'intégrité d'une femme se mesure aussi au fait qu'elle soit dans un ménage,L'article ne met pas en lumière cet aspect qui est de taille,
Répondre à FOU DU VILLAGE
il y a 1 mois
Ah bon!?....Je cryais q ce pays ne possedent pas de journalistes culturels...j ai pas vu un seul journaliste s"offusquer contre l'ignorance .... expliquer les elements de l'initiation rituelle sur le process de la maturite de la jeunesse a travers la chanson du geant Boucounta Ndiaye sa Valeur de l education sexuelle des jeunes couples,, magnifier le plaisir dans le marriage....etc
reply_authoril y a 1 mois
En effet, nous avons une presse culturelle que de nom... sinon,cela se saurait.
Répondre à
il y a 1 mois
la negraille preferre enkuler des guenons..la negresse est un singe...version de mamadou la larve primitive africaine !!
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il y a 1 mois
C regretale...on veut bien parler d'idees mais les fous parlent des personnes!
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ibouil y a 1 mois
Félicitations!
Seul le travail et la détermination payent. Dans notre enfance, y 'avait un excellent ministre de la jeunesse et des sports du nom de François Bop.
C'est bien de mettre en exergue l'excellence c'est ce qui se faisait du temps de Senghor et de Diouf. Et c'est cela qui fait avancer un pays.
Répondre à ibou
Seneweb Modérateur enfoiréil y a 1 mois
Arretez de supprimer les messages qui vous arrange pas ENCULÉS que vous etes!
reply_authoril y a 1 mois
L’intégrité d’une femme ne se résume ni à son statut matrimonial, ni à sa présence dans un ménage. Réduire sa valeur à cela, c’est ignorer l’essence même de ce qu’est l’intégrité : la droiture, la cohérence entre les actes et les valeurs, la loyauté, le sens du devoir et du respect des autres.
Bigué incarne tout cela avec une élégance rare. Elle est engagée, responsable, ancrée dans nos valeurs culturelles, et profondément attachée à sa famille. Ce qu’elle construit chaque jour, sur le plan professionnel comme personnel, témoigne de son équilibre et de sa force intérieure.
Être dans un ménage n’est ni un critère unique de vertu, ni une condition à l’intégrité. Une femme peut être entière, digne et exemplaire, avec ou sans alliance au doigt. Et Bigué en est la preuve éclatante.
Répondre à Seneweb Modérateur enfoiré
il y a 1 mois
Qu'en t-il de son époux si elle en a un.
Au lieu d'exposer sa fille " Bébé " Fa"!" comme un argumentaire de vente, elle ferait mieux de nous parler un peu de son pére.
reply_authoril y a 1 mois
yow d sa pere mom dioum na … warone na la sani si mouchoir yi …
Répondre à
Hommeil y a 1 mois
Féministe engagée hahahah.
En lisant ça, j’ai sauté le texte et l’ai mis dans les chiottes.
Les Senegalaises ne connaissent pas comment ce mots est péjoratif.
Elles ne savent même pas les raisons profondes qui avaient motivé la naissance de ce mouvement.
Toutes les folles complexes qui ont commencé à porter des coquettes dans les années 70 ont été noyées sans le savoir par ce mouvement qui n’a d’objectif ultime que casser la famille. Je comprends pourquoi seules les femmes laides et arrivistes sont si enclines à se reclammer de ce mouvement.
reply_authoril y a 1 mois
Qualifier Bigué de « féministe » dans le sens réducteur ou militantiste du terme serait passer à côté de ce qu’elle incarne réellement. Pour avoir travaillé avec elle depuis 3ans Bigué est une femme profondément équilibrée, ancrée dans les valeurs morales et traditionnelles sénégalaises, respectueuse des repères culturels tout en étant engagée pour l'équité et la justice.
Son parcours n’est pas une revendication, c’est une démonstration. Elle ne cherche pas à opposer, mais à inspirer. Ce qu’elle défend, c’est la reconnaissance du mérite, l’accès aux opportunités, et le respect de chacun, femme ou homme.
C’est cette posture digne, posée et profondément sénégalaise qui force le respect et fait d’elle un modèle.
Lecteur Nullement convaincu il y a 1 mois
Ce Journal n'a jamais " enquêté " durant tout le règne de Macky Sall..... avec l'AS et l'ex prestigieux " Sud-quotidien" ( depuis Fin Wade).
L'enquête aujourd'hui semble toujours proche des milieux de Macky et cie.
Commentaires (13)
❤️ Filles chaudes vous attendent sur - - Sexy24.mom
Seule la vérité peut blesser.
Plutôt que d’évoquer le père de sa fille dont l’intégrité numérique pourrait d'ailleurs avoir été compromise par sa propre mère, notre interlocutrice ou ses supporters, faisant preuve d’une inculture et d'un narcissisme extrêmes, choisissent d’insulter plutôt que de répondre par des arguments solides et pertinents.
Il est indéniable qu'il y a bien un loup dans la bergerie.Dire que ce sont ces individus au profil suspect à qui l'on confie la transmission de l'information, ainsi que l'éducation et la formation des populations sénégalaises, en particulier des jeunes, constitue une évidence révélant une problématique profonde au sein de la médiasphère, et bien au-delà.
ces médias détruisent la societé
Je ne vois vraiment pas l’intérêt de philosopher pour un journal qui ne dépasse guère les 200 ventes par jour, ce qui est malheureusement le cas de quasiment tous les journaux du pays.
Que cela soit les journaux papiers ou en ligne et comme d’ailleurs partout dans le monde, le désintérêt des populations et en particulier des sénégalaises est manifeste. Les gens ne s’informent plus via les journaux mais plutôt via les réseaux sociaux et directement sur internet.
Les journaux papiers et en lignes sont du HAS BEEN !
Mom khana sererla ? Foum deuk?
L'intégrité d'une femme se mesure aussi au fait qu'elle soit dans un ménage,L'article ne met pas en lumière cet aspect qui est de taille,
Ah bon!?....Je cryais q ce pays ne possedent pas de journalistes culturels...j ai pas vu un seul journaliste s"offusquer contre l'ignorance .... expliquer les elements de l'initiation rituelle sur le process de la maturite de la jeunesse a travers la chanson du geant Boucounta Ndiaye sa Valeur de l education sexuelle des jeunes couples,, magnifier le plaisir dans le marriage....etc
En effet, nous avons une presse culturelle que de nom... sinon,cela se saurait.
la negraille preferre enkuler des guenons..la negresse est un singe...version de mamadou la larve primitive africaine !!
C regretale...on veut bien parler d'idees mais les fous parlent des personnes!
Félicitations!
Seul le travail et la détermination payent. Dans notre enfance, y 'avait un excellent ministre de la jeunesse et des sports du nom de François Bop.
C'est bien de mettre en exergue l'excellence c'est ce qui se faisait du temps de Senghor et de Diouf. Et c'est cela qui fait avancer un pays.
Arretez de supprimer les messages qui vous arrange pas ENCULÉS que vous etes!
L’intégrité d’une femme ne se résume ni à son statut matrimonial, ni à sa présence dans un ménage. Réduire sa valeur à cela, c’est ignorer l’essence même de ce qu’est l’intégrité : la droiture, la cohérence entre les actes et les valeurs, la loyauté, le sens du devoir et du respect des autres.
Bigué incarne tout cela avec une élégance rare. Elle est engagée, responsable, ancrée dans nos valeurs culturelles, et profondément attachée à sa famille. Ce qu’elle construit chaque jour, sur le plan professionnel comme personnel, témoigne de son équilibre et de sa force intérieure.
Être dans un ménage n’est ni un critère unique de vertu, ni une condition à l’intégrité. Une femme peut être entière, digne et exemplaire, avec ou sans alliance au doigt. Et Bigué en est la preuve éclatante.
Qu'en t-il de son époux si elle en a un.
Au lieu d'exposer sa fille " Bébé " Fa"!" comme un argumentaire de vente, elle ferait mieux de nous parler un peu de son pére.
yow d sa pere mom dioum na … warone na la sani si mouchoir yi …
Féministe engagée hahahah.
En lisant ça, j’ai sauté le texte et l’ai mis dans les chiottes.
Les Senegalaises ne connaissent pas comment ce mots est péjoratif.
Elles ne savent même pas les raisons profondes qui avaient motivé la naissance de ce mouvement.
Toutes les folles complexes qui ont commencé à porter des coquettes dans les années 70 ont été noyées sans le savoir par ce mouvement qui n’a d’objectif ultime que casser la famille. Je comprends pourquoi seules les femmes laides et arrivistes sont si enclines à se reclammer de ce mouvement.
Qualifier Bigué de « féministe » dans le sens réducteur ou militantiste du terme serait passer à côté de ce qu’elle incarne réellement. Pour avoir travaillé avec elle depuis 3ans Bigué est une femme profondément équilibrée, ancrée dans les valeurs morales et traditionnelles sénégalaises, respectueuse des repères culturels tout en étant engagée pour l'équité et la justice.
Son parcours n’est pas une revendication, c’est une démonstration. Elle ne cherche pas à opposer, mais à inspirer. Ce qu’elle défend, c’est la reconnaissance du mérite, l’accès aux opportunités, et le respect de chacun, femme ou homme.
C’est cette posture digne, posée et profondément sénégalaise qui force le respect et fait d’elle un modèle.
Ce Journal n'a jamais " enquêté " durant tout le règne de Macky Sall..... avec l'AS et l'ex prestigieux " Sud-quotidien" ( depuis Fin Wade).
L'enquête aujourd'hui semble toujours proche des milieux de Macky et cie.
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