[Media'Tek] Moustapha Diop : entre fidélité à Sidy Lamine Niasse et étiquette “Pro Pastef”
Depuis qu’il dirige Walf TV et Walf FM, Moustapha Diop, journaliste chevronné, suscite autant l’admiration que la controverse. Loué pour son engagement par ses soutiens, il est accusé par ses détracteurs d’aligner le groupe Walfadjri sur les positions du PASTEF, le parti au pouvoir. Indifférent aux critiques, il revendique une ligne éditoriale sans compromis, fidèle à l’héritage de Sidy Lamine Niasse.
Un journaliste accusé de proximité avec le pouvoir
Surnommé « journaliste pro-PASTEF » par ses adversaires, Moustapha Diop rejette cette étiquette. Ses critiques lui reprochent de cibler principalement l’ancien régime et ses alliés, loin de l’image de Walf comme « voix des sans-voix ». « Je ne défendrai pas ceux qui ont conduit le pays dans cette situation », rétorque-t-il, refusant que ses chroniqueurs servent d’opposition de façade. Cette posture est illustrée par la nomination de Mame Birame Wathie, ancien de Walf, à la présidence du conseil d’administration du quotidien *Le Soleil* en mai 2025.
Sur ses plateaux et sur YouTube, Diop adopte un ton incisif, privilégiant l’information à la séduction. « Le journalisme, c’est trancher, pas plaire », affirme-t-il. Si ses partisans saluent son indépendance, ses détracteurs, comme le chroniqueur emprisonné Abdou Nguer, l’accusent en janvier 2025 d’être un « sympathisant de PASTEF ».
L’héritage de Sidy Lamine Niasse
Originaire de Louga, Moustapha Diop a débuté au journal *Le Populaire* comme stagiaire, avant de devenir chef des desks politiques et économiques. Diplômé de l’ISSIC et formé à la faculté des Lettres et Sciences humaines de l’UCAD, il rejoint Walfadjri sous la houlette de Sidy Lamine Niasse. « Sidy était un visionnaire. Il m’a appris que l’indépendance éditoriale est un combat quotidien », confie-t-il, désignant le portrait du fondateur trônant dans son bureau. « Avec lui, on écrivait ce qu’il fallait, pas ce qui plaisait. »
Des événements marquants
Deux moments ont forgé sa carrière. Le naufrage du *Joola* le 26 septembre 2002 reste une « plaie ouverte ». « J’ai vu le pays pleurer, des familles anéanties. Ce drame m’a appris que le journalisme, c’est porter la mémoire des victimes et exiger des comptes », déclare-t-il, dénonçant « une faillite de l’État ».
L’affaire Sweet Beauty, opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr, a également marqué Diop. « Ce dossier a divisé le Sénégal et révélé les failles judiciaires. Il fallait rester factuel, prudent, tout en donnant la parole à tous », explique-t-il, poings sur la table. Il rêve d’écrire un livre sur cette affaire, où « la vérité fut la première victime ».
Une vision sans compromis
Moustapha Diop défend une presse libre et rigoureuse. « La liberté de la presse est la garantie de toutes les libertés », affirme-t-il, conscient des pressions politiques sur les médias. Sobre dans sa tenue, sérieux mais capable de recul, il incarne un journalisme attaché à la « vérité, rigueur et intégrité ». Père de famille, il poursuit son chemin, indifférent aux tempêtes médiatiques, convaincu que la compromission est plus dangereuse que la polémique.
Commentaires (22)
Il feint de savoir alors qui ne connait nada. un vrai markatou tâte
Tout recemment je l'ai regarde commenter la visite du menteur en Turquie, c est tout sauf duu journalisme
Cela me rappelle mon texte de 2012. Rien n'a jamais. Seulement, il reste beaucoup de sénégalais qui n'ont pas encore compris la presse.
Si en plus on est convaincu que le nouveau pouvoir est sur de bons rails, c'est un devoir de l'aider d'une façon ou d'une autre; avec pour seule boussole l'intérêt du peuple.
Man deh, je ne suis d'aucun parti politique mais c'est ainsi que je perçois les choses.
C est le larbin de cheickh niass son patron et la 2ème épouse de celui-ci .
C est le bras armé
de cheickh niass chargé de toutes les basses besognes .
Un lâche , un hypocrite et un sournois qui ne regarde jamais son interlocuteur dans les yeux .
Un fourbe de 1ére catégorie .
Il a magouillé pour écarter tous ceux qui légitimement mieux indiqués que lui pour diriger walf .
Un arriviste et un opportuniste des plus abjects .
La bassesse à l état pur tafa diop .
C est aussi le larbin et le chien de garde de ousmane sonko .
Il est là haletant , la gueule ouverte , la langue pendante , la bâve aux levres, la queue fréitillante , prêt à bondir .
Tu touches sonko il te mord vite fait bien fait .
Soye lale sonko moulay matte , amoul benne sikki sakka .
Vrai xadjou gueutteu .
Un vrai pitbull de sonko je vous dis .
Thieuy tafa diop !
le problème du Sénégal c'est les français de "TFM".
TFM travaille pour la France ou bien
TFM appartient à qui?
Youssou ndour ou Bolloré
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