Thiès : 661 850 pavés pour faire de l’avenue Caen la plus belle d’Afrique
Le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé officiellement, ce lundi 10 novembre 2025, les grands travaux de pavage de la cité du rail, à partir de l’avenue Caen. Un chantier emblématique qu’il veut ériger en modèle urbain pour toute l’Afrique de l’Ouest.
Au total, 661 850 pavés seront posés dans le cadre de ce vaste projet dont le coût global est estimé à deux milliards F CFA. La première phase, financée à hauteur de 500 millions F CFA, vient d’être entamée.
Cette étape initiale concernera plusieurs tronçons stratégiques, notamment les trottoirs du lycée El Hadj Malick Sy (2 361 m2), de la Légion centre-ouest de la gendarmerie nationale (1 979 m2), de la brigade de recherches (3 752 m2), du stade Maniang Soumaré à droite (2 588 m2) ainsi que du supermarché Auchan à gauche (2 557 m2). L’objectif est de redonner à cette avenue, véritable vitrine de la ville, un visage moderne, sécurisé et harmonieux. « Il nous faut un budget de deux milliards F CFA pour réaliser ce projet. Nous avons démarré avec 500 millions F CFA, mais nous irons jusqu’au tableau commun. Je veux que l’avenue Caen devienne la plus belle avenue d’Afrique », a déclaré le maire.
Au-delà du pavage, le projet comprend des aménagements paysagers, la reprise du jardin de l’avenue Caen et la réhabilitation de la place de France. Des forages seront également réalisés pour garantir un arrosage durable des espaces verts, dans une logique de gestion écologique et durable de l’eau.
Pour le Dr Babacar Diop, l’enjeu dépasse la simple modernisation de la ville. « La première vocation d’une municipalité est la gestion du cadre de vie. Les grandes transformations naissent d’un grand sentiment d’amour. Nous avons besoin d’amour pour construire et transformer le quotidien des populations», dira-t-il.
L'édile rappelle que Thiès fut jadis une ville verte, ornée de majestueux caïlcédrats plantés depuis 1898 et qu’il entend restaurer cette identité écologique. «Nous devons consolider ce patrimoine. C’est pourquoi je lutte contre la privatisation des jardins publics et œuvre à la démocratisation des espaces collectifs », a-t-il ajouté.
Dans sa vision, Thiès doit devenir la première ville du Sénégal dans tous les domaines : culture, sport, science, technologie, diplomatie locale et cadre de vie.
Le projet de l’avenue Caen s’inscrit ainsi dans un programme municipal structuré autour de dix axes majeurs : sécurité et paix, santé, éducation, science, sport, culture, éclairage public, cadre de vie, diplomatie locale et solidarité. Ce chantier, symbole de renouveau urbain, ambitionne de faire de Thiès une vitrine moderne, verte et inclusive, à l’image des grandes villes du monde en pleine transformation.
Commentaires (30)
C'est là notre Defaut nous les Africains
Merci M. Le Maire. Que notre Seigneur Jesus Christ vous accompagne dans votre projet de faire de Thiès une ville durable !
Car à la sicap liberté 6 y’a toujours des allées et des ruelles sablonneuses
Ex la ruelle qui est entre les immeubles du rond point liberté 6 et qui office de garage de clandos
Eh bien elle est toujours sablonneuses les allées des villas résidentielles situées derrière les immeubles sont aussi sablonneuses
Nous à la sicap liberté 6 on ne sent pas la mairie
Le rond point liberté 6 est occupé par les ambulants alors que la mairie pouvait transformés ces espaces occupés par les tabliers les clandos les garages mécaniciens en espaces verts pour obliger la racaille à quitter les lieux
Du « nous sommes les plus beaux, regardez-nous » !
L’essentiel, c’est que la ville soit propre, vivable, sécurisée et que la population y soit épanouie. On s’en fout qu’elle ait la plus belle avenue d’Afrique (lubie absurde), le regard des autres nous importe peu. Finissez de paver et à la prochaine inondation on verra ce qu’il en restera. À quoi cela rime-t-il d’avoir la belle avenue et des écoles les plus pourries d’Afrique ? L’assainissement de la ville de Thiès est plus que problématique et le maire de la ville nous parle de 2 milliards à engloutir dans l’embellissement d’une avenue. On marche (ou plutôt il marche) sur la tête. Quand quelqu’un entrera par cette belle avenue, dépêchez-vous de l’emmener à l’intérieur de la ville pour qu’il s’extasie devant les alentours de la voie ferrée, faites-lui visiter les toilettes (quand elles existent) dans les écoles…. Rêver, c’est bien. Rêver debout et éveillé, c’est encore mieux.
Je dis mon désaccord parce que je suis Théssois et ce que je suis aujourd’hui je le dois en très grande partie à une école de qualité qui n’existe plus dans ma ville, ce que je déplore pour nos enfants et petits-enfants qui méritent mieux.
Qu’est-ce qu’on a vraiment fait au Bon Dieu pour mériter ça ?
Il mets des feux de circulation la ou les routes sont impraticables. Allez chercher des financements pour au moins réparer certains axes stratégique.
des avenues somptueuses mais à l'intérieur des villes, des quartiers, pauvreté, misère et insalubrité criardes!
et chômage de masse, les diakarta emploient le plus à thies.
Sène bopa nguène di nakh.
Nice nical mo yak tatou gollo .
Investir dans les formations professionnelles dois être son seul sacerdoce.
Wa salam
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