Budget MESRI : Cheikh Diba démonte les critiques sur la “baisse” du budget de l’Enseignement supérieur
Face aux députés ce lundi 1er décembre 2025, Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget, a clarifié la supposée baisse du budget de l’Enseignement supérieur en 2026. Pour lui, cette idée repose sur une lecture “trop arithmétique” des chiffres, qui ne tient pas compte des changements intervenus dans le périmètre budgétaire.
Monsieur Diba reconnaît qu’en apparence, les crédits passent de 308,5 milliards F CFA en 2025 à 301 milliards F CFA en 2026. Mais, précise-t-il, une partie des investissements — notamment les constructions universitaires — sera transférée au ministère des Infrastructures à partir de septembre 2026. En intégrant ces montants, soit 35,88 milliards de ressources intérieures et 16,5 milliards de ressources extérieures, le budget réel de l’Enseignement supérieur atteint en réalité 353,5 milliards F CFA. “On retrouve ainsi une hausse de 45 milliards par rapport à 2025”, assure Cheikh Diba, face aux députés lors de l’examen du projet de budget 2026 du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation (Mesri).
Selon lui, ces chiffres traduisent « l’importance que les nouvelles autorités accordent à l’enseignement supérieur ».
Recrutement de 500 enseignants-chercheurs en 2026
Cheikh Diba a par ailleurs confirmé l’autorisation du recrutement de 500 enseignants-chercheurs, financé à hauteur de 9 milliards F CFA, pour renforcer l’encadrement pédagogique et réduire les retards académiques. Le plan gouvernemental prévoit de récupérer dès 2026 un des “quatre mois supplémentaires” qui grèvent le calendrier, de poursuivre la même opération chaque année et de parvenir à une stabilisation complète d’ici 2028.
Commentaires (9)
Appuyé à la cloison de l’enclos, Asato déguste un rameau de charme, tranquille. A 34 ans, le grand dos argenté du zoo de Beauval (Loir-et-Cher) ne souffre d’aucune rivalité. A lui, les premières rations alimentaires. A lui aussi, le monopole de la reproduction. Les six autres mâles de la serre des gorilles du plus grand parc animalier d’Europe (35 000 animaux, 800 espèces) n’ont pas leur mot à dire. Les quatre femelles non plus. Pas loin de lui, Sheila, 38 ans, et son dernier-né attendent qu’il ait terminé son repas. Sheila, sa favorite parmi les quatre femelles de son « harem », dispose de quelques privilèges. Mais même elle ne se risquerait pas à épouiller le dos argenté. « On ne touche pas un roi », note à voix basse Delphine Leroux, directrice adjointe animalière du parc, qui œuvre auprès des primates depuis vingt-cinq ans.
Avec ses 190 kilos et sa force herculéenne, Asato n’éprouve aucun mal à faire régner l’ordre sur des femelles deux fois plus légères. « Mais, une ou deux fois par an, elles se rebellent, précise Delphine Leroux. Elles lui bloquent le tunnel d’accès à l’enclos où les gorilles dorment et se reposent, à l’abri du regard des visiteurs. Cela peut durer vingt-quatre heures. Pourquoi ? On ne sait pas, mais Asato s’incline. » Pas de quoi remettre en question la dominance masculine chez les gorilles des plaines de l’Ouest. Simplement, le constat invite à prendre garde aux généralisations hâtives.
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