Venus de tous les coins du pays (Dakar, Ziguinchor, Saint-Louis, Kolda, Sédhiou, etc.), les militants et sympathisants de Pastef ont répondu par milliers à l'appel de leur chef de parti, Ousmane Sonko. Le parking du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar a été pris d'assaut par une énorme foule aux premières heures de la matinée. Arborant des drapeaux et écharpes aux couleurs du Sénégal, ils sont venus très tôt pour renouer avec leur leader et avec la chaleur des grands rendez-vous du Pastef. 

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Brandissant un grand portrait du leader de Pastef, Serigne Nar Niang, coincé sur une barrière en fer, le t-shirt dégoulinant de sueurs, ne fléchit pas malgré une posture incommodante.

Résidant aux HLM de Dakar, il est arrivé sur les lieux à 6 heures du matin pour avoir la meilleure place tout à fait face au estrade où le leader de Pastef va délivrer son message tant attendu. 

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À quelques heures du démarrage du Tera-meeting, les "patriotes" listent leurs attentes. « On attend qu'il nous donne les grandes orientations pour l'avenir du pays. On attend des annonces fortes qui puissent raviver la flamme de l'espoir qu'on a placé en lui et au gouvernement», souligne Serigne Nar Niang. 

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‎Des attentes fortes qu'il partage avec Baye Diouf Gning enseignant résident à Keur Massar. «Je suis ici depuis trois jours. Ce que nous attendons du discours du président Ousmane Sonko, c'est d'abord de prêcher la réconciliation entre les patriotes, une justice équitable, la réduction du train de vie. On veut sentir des améliorations dans nos conditions de vie. C'est vrai qu'un pays ne se redresse pas en deux ans mais on attend des actions concrètes», déclare-t-il. 

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‎Alioune Gaye, quant à lui, n'a aucune attente particulière si ce n'est de voir Ousmane Sonko sur cette estrade devant des milliers de militants. « On impose rien à Ousmane Sonko et on ne lui exige rien. On connaît son patriotisme et on sait qu'il ne prendra aucune décision qui ira à l'encontre des intérêts des sénégalais», estime-t-il. 

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‎À ceux qui attendent une rupture entre Diomaye et Sonko, Baye Diouf Gning jure qu'ils vont déchanter. « Sonko et Diomaye sont un et indivisible», déclare l'enseignant qui rappelle au tandem qu'ils ont «l'obligation de rester ensemble», conformément à leur slogan de campagne : «Sonko Moy Diomaye»!