Innovation technologique : Former les enseignants au numérique et à l’IA pour une école en mutation
Le 30 septembre 2025, le Sénégal a lancé un programme national de formation au numérique et à l’intelligence artificielle destiné aux enseignants, avec l’appui de la Fondation Mastercard et de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Ce dispositif s’inscrit dans la Stratégie du Numérique pour l’Éducation 2025-2029 et vise à doter le corps enseignant des compétences nécessaires pour préparer les élèves à l’école du futur tout en respectant les valeurs culturelles nationales.
La formation met l’accent sur l’intégration pédagogique de l’IA et des outils numériques dans les pratiques d’enseignement, mais souligne également les défis liés à l’adaptation des enseignants et à l’accès aux infrastructures dans certaines régions. Cette approche équilibrée cherche à concilier innovation technologique et équité éducative.
En parallèle, des ordinateurs ont été remis aux élèves des séries scientifiques, renforçant les capacités matérielles du système éducatif et offrant de nouvelles opportunités d’apprentissage interactif. L’initiative traduit la volonté du Sénégal de faire du numérique un levier de souveraineté éducative et un moteur d’innovation, tout en tenant compte des limites logistiques et des besoins de formation continue.
Si la mise en œuvre reste progressive, ce programme constitue un pas important vers la modernisation de l’école sénégalaise et la préparation d’une génération capable de naviguer dans un environnement numérique en pleine expansion.
Commentaires (7)
Pour moi, on met souvent la charrue avant les bœufs : il faut d’abord écrire une législation et bien cadrer l’utilisation de l’IA. Si on se précipite pour suivre la mode, sans réfléchir à la manière de l’utiliser, cela peut créer des inégalités dans les écoles, certains élèves ayant accès aux matériels et aux outils, d’autres non.
L’IA présente aussi des inconvénients : elle peut produire des erreurs ou des contenus biaisés, réduire la créativité des enseignants, et certains élèves peuvent devenir trop dépendants de la technologie, perdant ainsi en autonomie. De plus, l’usage excessif de l’IA risque de diminuer le contact humain essentiel dans l’éducation.
Je vous encourage à poursuivre votre action et éviter d’écouter les éternels insatisfaits qui passent leur temps à critiquer juste pour critiquer
Avant d'opérer une quelconque mutation atteignons la maturation. Le taux d'alphabétisation est largement insuffisant, les infrastructures insuffisantes les équipements scolaires n'en parlons même pas. Pas assez d'enseignants, de professeurs. Le mot insuffisant est un euphémisme pour décrire la couverture internet et monsieur le ministre nous parle d'IA. Avant de courir, la premiere étape est s'asseoir, puis ramper, et enfin marcher.
La connerie est la resource la plus répandue au Sénégal.
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