Bassin du fleuve Gambie : la décrue se poursuit dans la plupart des stations hydrométriques.
La tendance générale observée sur le bassin du fleuve Gambie reste marquée par une baisse progressive des niveaux d’eau dans plusieurs stations hydrométriques, selon les données enregistrées ce mardi à 8 heures par la Brigade des Ressources en Eau de Tambacounda – Kédougou.
Les affluents du fleuve en recul
Les principaux affluents du fleuve Gambie connaissent une décrue généralisée.
Le fleuve Gambie à Kédougou et Mako : des niveaux sous contrôle
Au niveau de la station de Kédougou, la hauteur d’eau notée ce matin est de 3,59 mètres, contre 3,72 mètres la veille, soit une baisse de 13 cm. À pareille date en 2024, le fleuve atteignait 5,05 mètres.
La cote d’alerte pour cette station reste fixée à 7 mètres, un seuil encore éloigné, confirmant une situation maîtrisée.
Du côté de Mako, les mesures affichent une légère hausse de 1 cm, avec un niveau actuel de 3,45 mètres contre 3,44 mètres la veille. En 2024, à la même période, le fleuve culminait à 5,01 mètres.
La cote d’alerte à Mako est de 6 mètres, ce qui laisse une marge de sécurité importante.
Simenti et Gouloumbou : des baisses plus marquées
À Simenti, la tendance est clairement à la baisse. La hauteur d’eau est mesurée à 6,00 mètres, contre 6,34 mètres la veille, soit 34 cm de moins. Le niveau reste bien en deçà de la cote d’alerte fixée à 13 mètres.
Enfin, à Gouloumbou, le fleuve enregistre également une baisse significative : 8,54 mètres ce matin, contre 8,83 mètres la veille, soit une diminution de 29 cm. En octobre 2024, l’eau atteignait 11,97 mètres.
La cote d’alerte à cette station est de 12 mètres, là encore sans risque immédiat.
Une situation hydrologique sous surveillance
La décrue constatée sur la plupart des stations du bassin du fleuve Gambie traduit la fin progressive de la saison des pluies dans la région de Kédougou et ses environs. Les services hydrologiques maintiennent une vigilance continue pour suivre l’évolution des niveaux d’eau, particulièrement dans les zones en aval, où les variations peuvent encore influencer les activités agricoles et la navigation fluviale.
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