«Dodio Glow Skin» : La marée de demandeurs et la réalité crue des chiffres du chômage
Les images de la marée humaine, déversées sur les réseaux sociaux, font couler de la salive. En effet, ce lundi, depuis très tôt dans la matinée, c’est une foule indescriptible qui a pris d’assaut les nouveaux locaux de «Diodio Glow Skin». L’enseigne et sa propriétaire avaient plaqué une offre d’emploi sur le mur de leur page Tiktok, à l’occasion de l’ouverture de leur nouveau bâtiment.
L’enseigne ne s’attendait, certainement pas, d’être envahie par une avalanche indescriptible de demandeurs d’emploi. La propriétaire s'est vue obligée de surseoir à cette initiative et de réorienter les demandeurs vers un dépôt en ligne de candidatures. Situation cocasse pour certains, désarçonnante pour d’autres. Mais, dans tous les cas, elle remet au centre du débat, la lancinante problématique du chômage, dont les chiffres ont flambé.
Par exemple, en 2022, deux ans avant le terme du dernier mandat de Macky Sall, le taux de chômage élargi culminait à 26,2% au premier trimestre de l’année, selon l'Ansd. Un an plus tard, quoique élevé, il observe une brève descente à 21,5%, puis à 18,6% en mars 2023. Puis, le taux va reprendre une lancée haussière, puisqu'il va grimper jusqu’à 23,2% au premier trimestre de 2024. En mars 2025, un an après le début du régime de Pastef, le taux de chômage élargi s’est placé à 21.7%.
Les gouvernants évoquent, pour la plupart, la question de la formation des jeunes pour expliquer le chômage. Mais, malgré les centaines de milliards dépensées dans la formation professionnelle et technique, «la croissance des effectifs a diminué jusqu’à 7,41%, et le nombre de jeunes inscrits dans les programmes de formation est inférieur aux objectifs établis», souligne le Document de programmation budgétaire (Dpbep 2026-2028). Pis, le taux de réussite aux examens professionnels est de 68,62%, soit 5 points en dessous de la cible, renseigne-t-il. A cela, il faudra aussi ajouter d'autres facteurs économiques.
En janvier dernier, une situation similaire avait suscité débat à Sacré-cœur. Plus précisément au Bureau d'Accueil, d'Orientation et de suivi (Baos). Les locaux avaient été pris d’assaut par des centaines de jeunes venus postuler. Cette fois-ci, pour être enrôlés parmi les ouvriers agricoles saisonniers, devant aller en Espagne. Deux situations qui doivent remettre au centre des débats, l’épineuse problématique du chômage au Sénégal.
Commentaires (39)
Cela montre bien la naïveté de la jeunesse sénégalaise particulièrement ici de la gente féminine en grand nombre aux alentours de bâtiment. Des offres d'emplois en ligne sont faites chaque jour que dieu fait, mais jamais une affluence pareille n'ait été notée dans le passé parce que cela concerne tout simplement le paraître et le divertissement dans ce qu'il y’a de négative la dépigmentation XESSAL et ses produits accessoires que certaines ont ancré dans l'esprit des jeunes femmes comme signe de bien paraître que le fait d'être une employée d'une des structures qui s'en occupent est une motivation dont il faut saisir l'occasion.
senn ndeyi di diour rekk te amouniou founiou lenn def.. les papas aussi wakhou nopi.. POLYGAMES jusqu'aux os.. te touss envers leur marmaille.. sou bokhoul malenn rekk..
regardez moi.. makhala.. ce sont ces cons finis qui sont sur les reseaux di wakh rekk du matin au soir.
bon , je vais me reposer.. Je reviens d'une longue journee .. de travail. santa yala.. ANGOLA nekh na.. mo tane senegal foufffffffffffffffffffff.. te genn ko regler.. pas de tiambar tiambar..
En affaires ya pas de sentiments dè
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