Fer à béton : Les lamineurs exigent l’arrêt des importations. "Nos usines suffoquent sous les stocks"
L’industrie nationale du fer à béton traverse une crise sans précédent. Réunis au sein de l’Union des Lamineurs du Sénégal (composée de SOMETA, Sosemat et Fabrimétal), les acteurs du secteur ont lancé un appel aux autorités, dénonçant une situation « extrêmement préoccupante » qui menace l’avenir de milliers de travailleurs et la souveraineté industrielle du pays.
Lors d’un point de presse, Pierre Diouf, porte-parole de l’Union, a décrit une accumulation « dangereuse » de stocks dans les usines locales. Selon lui, cette crise s’explique par trois facteurs majeurs : l’arrivée massive de fer importé, jugée comme une concurrence déloyale, le coût élevé de la production (notamment lié au prix de l’électricité), ainsi que le paradoxe du secteur BTP qui, bien que relancé, n’absorbe pas les stocks nationaux.
Pierre Diouf a insiste « Le Sénégal est autosuffisant en fer à béton. Nos laminoirs ont une capacité de production qui dépasse largement la demande nationale », affirme-t-il.
Des milliers d’emplois en péril au-delà des usines
Au-delà des chiffres économiques, les témoignages des délégués révèlent une catastrophe sociale imminente. Makhtar Laye Diakhaté a rappelé l’effet domino, expliquant que « Beaucoup de personnes trouvent leur gagne-pain dans ce secteur, du charretier aux restauratrices. Nous avons des familles à nourrir», confie-t-il
De son côté, Pape Alioune Sarr a souligné l’ampleur des emplois en jeu, précisant : « On parle de 3 000 postes, mais c’est bien plus que ça. C’est une chaîne entière de familles qui dépendent de cette industrie.»
Limiter, Contrôler et Taxer
Face à cette crise, l’Union des lamineurs du Sénégal formule trois revendications majeures à l'attention de l'État : elle demande d'urgence de limiter les importations de fer à béton, de renforcer les contrôles sur le marché national et d’imposer des taxes dissuasives sur les produits importés, tout cela afin de protéger l’emploi local et la souveraineté industrielle.
Commentaires (7)
Mais il faut un suivi rigoureux sinon ils vont revenir
Hier nuit l espace situé entre les immeubles du rond point liberté 6 a été désencombre par la ville de Dakar mais il reste les deux garages clandos avec les clandos blancs qui viennent des régions et occupent la voie parallèle au corridors du BRT
Eh bien ces clandos doivent être déguerpis car ils sèment le bordel
Les chauffeurs et apprentis pissent dans la rue et sont entrain de transformer les allées jouxtant les villas résidentielles en toilettes publique
Encore chapeau au ministre de l intérieur qui ose s attaquer à ce fleau
Explication simple :
Je suis une chaise en fer en fin de vie une fois rouillée je ss collecté puis fondu pour encore être du fer à béton.
Soyons sérieux produit meunoul djarrr djeugueum 2 fois chaise puis fer et vous êtes suppris quand les bâtiments tombent comme des châteaux de cartes lol
Vivez et laissez vivre…!!!!!!!
Non cotingenter tout simplement.
Améliorer la qualité dabord
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