Grand-Yoff : Démantèlement d'une boulangerie clandestine aux conditions d'hygiène exécrables
Le commissariat d'arrondissement de Grand-Yoff a fermé une boulangerie clandestine opérant dans des conditions d'insalubrité extrême, depuis plus de dix ans, au garage Bignona, dans la Zone de captage. Les exploitants ont été placés en garde à vue.
Le 24 novembre 2025, vers 19 h, une patrouille pédestre de la brigade de recherches effectuait sa mission de sécurisation dans le secteur. C'est en remarquant une épaisse fumée s'échapper d'un taudis niché au cœur du célèbre garage Bignona que les policiers ont décidé d'en avoir le coeur net. À l'intérieur du local, les agents ont découvert une boulangerie clandestine tenue par trois individus, fonctionnant dans des conditions sanitaires inacceptables. L'inspection des lieux, effectuée en présence des trois exploitants, a révélé une situation sanitaire alarmante : 227 baguettes de pain étalées sur un drap inadapté où circulaient des vers de farine, des cafards cohabitant avec les pains, des moisissures microbiennes enveloppant les produits de boulangerie.
Le matériel de travail archaïque et les conditions de production déplorables, avec une machine archaïque de mélangeur de farine, deux fours préchauffés avec du charbon, une vingtaine de plateaux en bois remplis de boules de farine, huit sacs de farine étalés à même le sol, des chariots inappropriés pour le transfert d'aliments. Sans compter une hygiène exécrable, avec onze bouteilles d'eau ouvertes à l'air libre servant à la préparation du pain, une odeur nauséabonde envahissant les lieux, des conditions d'insalubrité généralisées.

Une activité qui durait depuis plus de dix ans
L'élément peut-être le plus troublant de cette affaire réside dans sa durée : l'enquête primaire de proximité a révélé que cette boulangerie clandestine existait dans ces conditions déplorables depuis plus d'une décennie, approvisionnant vraisemblablement le quartier en produits impropres à la consommation.

L'ensemble de la machine de production a été saisi aux fins de scellé et les locaux ont été fermés. Les trois exploitants de la boulangerie ont été placés en garde à vue pour plusieurs infractions graves : production et vente d'aliments impropres à la consommation, tromperie sur la qualité, mise en danger de la vie d'autrui et violation de la réglementation des activités de boulangerie et de pâtisserie au Sénégal.



Commentaires (25)
Nioune Senegalais doy naniou war.
If you see something say something.
So disse lou diadouwoul wax ko
Certainement il y a en d autres les populations aussi sont complices parceque le pain était à bas et gros prix
La qualité d abord
1. Un directeur général en contradiction permanente
L’ANASER, censée être le rempart contre les drames routiers, se retrouve aujourd’hui prisonnière d’un directeur général plus préoccupé par ses règlements de compte internes que par sa mission de protection des vies humaines. Alors que chaque jour des Sénégalais meurent sur nos routes, le DG préfère maltraiter son personnel et multiplier les incohérences.
Dès son arrivée, il a menacé de renvoyer des agents sous CDI pour « raisons économiques », tout en recrutant de nouveaux fonctionnaires en parallèle. Une absurdité totale. Comment peut-on parler d’économies d’un côté et engager des dépenses de l’autre ?
2. Agents dispersés, missions inexistantes
La moitié du personnel est aujourd’hui affectée dans des régions dépourvues de sièges, sans moyens et sans missions claires. Ces femmes et ces hommes, qui étaient jusque-là le cœur de l’agence, sont réduits à l’inaction. Résultat : une ANASER paralysée, vidée de sa substance et de son efficacité.
Pendant ce temps, le DG s’improvise chroniqueur sur les plateaux télé, multipliant les déclarations creuses. Communiquer, il sait. Sauver des vies, beaucoup moins.
3. Illégalité et silence complice
Comme si cela ne suffisait pas, il recrute sans l’autorisation du conseil de surveillance, violant ainsi les règles élémentaires de gouvernance. Et que fait ce conseil ? Rien.
Le commissaire Boubacar Sanné, si bruyant dans d’autres affaires, garde aujourd’hui un silence assourdissant.
Me Masokhna Kane, qui aime se présenter comme défenseur du peuple, siège lui aussi au conseil. Informé des dérives, il ne bouge pas. Silence complice ou inertie volontaire ?
Le DG est allé plus loin : il a baissé illégalement les salaires des agents, piétinant le droit du travail.
4. Népotisme et gestion clanique
Cerise sur le gâteau, le DG a transformé l’ANASER en entreprise familiale. Il a recruté son cousin administrateur civil proche de la retraite et sa cousine, parachutée dans l’agence. Le népotisme est devenu la règle, la gestion clanique la méthode.
5. Une agence détournée de sa mission
Résultat : une agence minée par le favoritisme, la démotivation et le gaspillage des ressources. L’ANASER, au lieu d’être un outil de sécurité routière, est devenue la propriété privée d’un DG en dérive totale.
Pendant que les accidents de la route continuent de tuer chaque jour, l’ANASER est paralysée par l’incompétence, la mauvaise gouvernance et l’avidité de son chef. C’est plus qu’une erreur de gestion : c’est une trahison envers la mission sacrée de l’agence et envers le peuple sénégalais.
Cafard trouvé dans un pot de yaourt.
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.