La chambre administrative de la Cour suprême du Sénégal vit des moments particuliers depuis que le dossier du projet d’électrification rurale, Phase 2, financé par l’Inde, a de nouveau atterri dans ses murs.
Depuis la publication d’un arrêt de sursis daté du 26 juillet dernier, dont nos confrères de L'As ont reçu copie, le traitement de cette affaire est en train de soulever des vagues et cause beaucoup d'interrogations quant à la neutralité de certains membres de la Cour suprême durant son instruction, nous fait-on savoir.La Présidente de Chambre, Fatou Habibatou Diallo, aurait-elle subi des pressions ou a-t-elle simplement décidé de marquer son désaccord par rapport à certaines pratiques ?
En tout cas, elle a pourtant bel et bien présidé les autres audiences du Rôle du jeudi 11 juillet avant de « s’éclipser » pour l’audience du Projet Indien du vendredi 12 juillet alors qu’elle s'était signalée dans l’édifice.L’audience a finalement été présidée par le conseiller Abdoulaye Ndiaye, devenu secrétaire général de la Cour.L’absence de Fatou Habibatou Diallo est assez surprenante dans la mesure où elle connaît parfaitement le dossier pour l’avoir déjà traité lors de son premier passage, concluant à une annulation d’une décision de l’Armp.La question qui actuellement taraude tous les esprits est : Qu'est ce qui a bien pu se passer entre-temps ?
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