Rufisque : Accusée d'avortement, elle ébouillante son amie qui se retrouve 7 jours en soins intensifs
La sûreté urbaine du commissariat central de Rufisque a placé en garde à vue A. R. Bissao, âgée de 19 ans et domiciliée à la cité Tacko, pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 21 jours. Les faits remontent au 5 novembre 2025 et font suite à une dispute entre deux amies sur des accusations d'avortement, selon des sources de Seneweb.
Le 5 novembre 2025, la dame A. M., domiciliée à la cité Dabakh de Rufisque, a déposé une plainte contre A. R. Bissao. Dans sa déposition, elle affirme que sa fille, A. Ngom, âgée de 18 ans, a été ébouillantée par sa camarade A. R. Bissao lors d'une dispute qui a éclaté entre elles.
Selon la victime A. Ngom, A. R. Bissao l'a contactée par téléphone, le 5 novembre dernier, vers 15 h, pour lui demander de la rejoindre au plus vite chez elle. Elle y a trouvé également la nommée Mada, une amie commune aux deux jeunes filles.
L'origine du conflit
Selon la mise en cause A. R. Bissao, A. R. Ngom l'aurait accusée d'avoir interrompu volontairement sa grossesse issue de son mariage précédent. Des propos que lui auraient été rapportés par Mada.
Face à ces accusations, A. Ngom en bloc. Malgré tout, une violente dispute a éclaté entre les deux filles. C'est dans ces circonstances qu'A. R. Bissao a pris de l'eau sur le gaz pour ébouillanter son amie A. Ngom.
Grièvement blessée, elle a été évacuée à l'hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque où elle est restée en soins intensifs pendant sept jours. Le médecin traitant lui a délivré un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail de 21 jours.
La mise en cause avait pris la fuite quelques minutes après son acte. Depuis lors, elle s'est cachée dans plusieurs localités pour échapper aux policiers.
Une traque de plusieurs semaines
Tantôt signalée aux Parcelles-Assainies, à Rebeuss où à Pout, la fugitive a finalement été géolocalisée à l'Arène nationale de Pikine où elle a été interpellée le dimanche dernier par les éléments de la brigade des recherches, alors qu'elle assistait à un combat de lutte.
A. R. Bissao passe aux aveux
Interrogée sommairement au poste de police, elle a avoué les faits qui lui sont reprochés. Selon ses déclarations, au cours de la dispute, elle a pris l'eau chaude qui était dans la bouilloire destinée au petit-déjeuner pour ébouillanter A. Ngom. Ensuite, elle est allée se réfugier, d'abord, chez sa maman aux Parcelles-Assainies avant de se terrer à Pout pour échapper aux autorités judiciaires.
Placée en garde à vue, A. R. Bissao sera probablement déférée demain mercredi au parquet pour répondre des charges de coups et blessures volontaires ayant entraîné une ITT de 21 jours.
Commentaires (1)
Ebouillanter, ébouillanter rek! La haine qui existe dans les familles et qui se propage dans tous les segments de notre société est extraordinaire! Makhala, féne, soss, doul rek. On dit que les propos qui sont à l'origine de cette haine ont été "rapportés par Mada". Est-ce que dou wa Fentef?
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