Assise en tailleur sur un canapé, la mine déconfite, Mme Traoré rumine sa colère. Elle a mal dans sa chair et en veut à M. Dieng, le surveillant général polisson photographié en train de faire un cunnilingus à la jeune fille. Avec des mots chargés d’émotion et de consternation, elle accorde une entrevue à nos confrères de L'Observateur et s’explique en ces termes : « Je ne veux pas que des choses de ce genre se reproduisent, on aurait pu les régler sans faire de bruit, mais ce serait trop facile et cela aurait pu porter préjudice à d’autres ». La bonne dame de faire savoir que si elle ne pense pas que cet épisode pourrait gâcher la vie de sa fille et s’empresse de dire : « (...) elle est toujours vierge, elle n’a rien perdu. Il faut que l’honneur de ma fille soit lavé. Je vais tout faire pour qu’elle soit bien suivie psychologiquement, même si son nom est traîné dans la boue. Elle s’est au moins battue pour que d’autres filles ne subissent pas le même sort », se console Mme Traoré.
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