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Tivaouane Peulh-Niague : Les habitants de Namora pris au piège des travaux de réhabilitation de la route

Auteur: Dialy Ibrahima Diébakhaté

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Tivaouane Peulh-Niague : Les habitants de Namora pris au piège des travaux de réhabilitation de la route

Les habitants de la cité Namora, dans la commune de Tivaouane Peulh-Niague, vivent un véritable calvaire. En pleine saison des pluies, leur quartier est pratiquement coupé du reste de la commune, à cause des travaux inachevés de réhabilitation de la route.

Ces travaux, qui s’arrêtent brutalement au niveau de l’arrêt de la quincaillerie Tidiane, ont eu des conséquences lourdes pour les riverains. Le tronçon menant aux cités intérieures de Namora est désormais envahi par les eaux de pluie, transformant les rues en marécages et rendant tout accès impossible aux véhicules.

Un quartier isolé et privé d’infrastructures de base

De plus, "nous manquons de tout. Pas d’école élémentaire, pas de pharmacie, pas de poste de santé, pas de marché. Nous n’avons rien à Namora. On avait un immense espoir pour cette route, malheureusement, vous avez vu l’état dans lequel elle est. Nous ne pouvons plus vaquer à nos occupations. C’est inacceptable », s’indigne Sokhna Maï Mboup, la "badiene gokh" (représentante communautaire) de Namora.

Cette situation impacte a vie quotidienne des familles. Les enfants, qui font des cours de vacances, peinent à rejoindre leurs écoles situées hors du quartier, les malades doivent parcourir de longues distances pour accéder aux structures sanitaires et les commerçants voient leurs activités paralysées.

Par ailleurs, les habitants dénoncent un manque criant de communication de la part des autorités locales. « Il y a un déficit de communication. Dans une telle situation, elles auraient dû informer la population sur les raisons qui ont conduit à cet abandon du chantier. Nous avons l’impression d’être laissés pour compte », explique Ibrahima Cissokho, résident à Nam

Face à ce désarroi, les populations lancent aux autorités municipales et étatiques pour une reprise des travaux et une prise en compte de leurs besoins en infrastructures de base. Pour elles, la route de Namora n’est pas seulement une question de mobilité, mais de survie et de dignité.

Auteur: Dialy Ibrahima Diébakhaté
Publié le: Dimanche 14 Septembre 2025

Commentaires (6)

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    Le béotien il y a 2 jours

    J'espère que vous ne regrettez pas votre vote

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    Avant le vote il y a 2 jours

    C'était comme ça avant le vote Monsieur

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    G-rags il y a 2 jours

    Les communes ont partout failli à leur mission pourquoi?
    - Manque de moyens, de personnels qualifiés,laxisme
    - Défauts de contrôle sérieux de l'utilisation du budget qui a été voté.
    Revoir le rôle du commandement territorial sur la marche des communes.Donner aux riverains un droit de saisir directement la cour des comptes.
    Créer des associations de quartiers( copié le modéle ASP) dédiées uniquement â l'assaissinement, la sécurité, l'environnement,les nuisances sonores et autres occupations anarchiques des espaces publiques et la santé.
    Revoir le rôle des délégués de quartiers et la durée de leur mandat.Miniaturiser certaines sociétés comme ONAS ,DEM DIKK c'est à dire en doter chaque grande commune comme PIKINE,GDIAWAYE,RUFS,G YOFF etc...etc..etc.. JJJ bon slogan devenu inaudible.

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    Assane diouf il y a 2 jours

    Vraiment war naniou dimbali de rompoint ma ndoumbé a niague ya pas une route goudronné c vraiment difficile de vivre ici

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    Badienne gokh il y a 2 jours

    Nous n'avons pas de Maire inchallah n'a rien fait pour namora

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    Baye Dame il y a 2 jours

    Le problème ne réside pas dans le gouvernement actuel ou dans l'ancien régime, mais plutôt dans les autorités responsables de l'attribution des lotissements et les maires. Comment pouvons-nous attribuer des terres à des promoteurs pour les lotir sans un cahier des charges ? Ce cahier des charges devrait prévoir une canalisation pour chaque lotissement. Il est trop facile de morceler des terrains, de mettre du bitume sur les routes, de récolter des millions et de laisser les acquéreurs face à leurs problèmes, en espérant ensuite que l'État se charge de la réurbanisation. De nombreux problèmes auraient pu être réglés dès le départ, même si cela implique que les terrains coûtent un peu plus cher, à condition qu'ils offrent un havre de paix pour les riverains, surtout pour tous les nouveaux lotissements. C'est partout pareille, à Zac Mbao, nous rencontrons les mêmes problèmes, avec les lotissements de Holding Baobab : pavage partiel des routes sans aucune canalisation !! Lotissement fait depuis 2014, difficile de faire respecter au promoteur ses obligations pour le bitumage des routes, car il est sur d'autres projets récents !!

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    Tyma il y a 18 heures

    Je suis désolée de vous le dire mais le calvaire que nous vivons á la cité Namora et surtout au niveau des extensions dépassent l"entendement en effet en tant que habitants de la cité des enseignants, nous manquons de tout, pas d'adduction a l' eau potable, pas de ramassage des ordures,pas de marché, de dispensaire, ni d'école primaire, , et la liste n'est pas exhaustive.c'est comme si on est pas da la capitale ,au secours

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