Trafic de migrants : Le camp du maire Abdoul Aziz Diané dément les accusations
Le Bureau politique Taxawu Sénégal – Jaxaay/Parcelles soutenu par le Comité de soutien au maire Abdoul Aziz Diané, a fermement rejeté les accusations de trafic de migrants visant l’édile de Jaxaay-Parcelles. Les responsables locaux dénoncent une affaire « montée de toutes pièces » et regrettent que certains médias aient relayé ces informations « sans vérification, ni preuve tangible ».
Toujours en détention et dans l’attente de sa troisième audition devant le procureur du tribunal de Pikine, le maire nie catégoriquement toute implication. Ses soutiens assurent qu’il n’a jamais perçu la moindre somme d’argent liée aux faits allégués et qu’il n’a appris l’existence du montant évoqué que par la gendarmerie elle-même.
Ils précisent également qu’il n’a jamais rencontré la dame Ndèye Sène, citée dans le dossier, laquelle n’a déposé aucune plainte à son encontre.
Face à cette situation, l’entourage politique du maire s’interroge : « Qui cherche à nuire à Abdoul Aziz Diané ? » Selon eux, l’affaire s’apparenterait à une « cabale politique savamment orchestrée » visant à écarter « un acteur majeur et respecté » de la scène politique départementale. À leurs yeux, le véritable tort du maire serait d’avoir administré la commune « avec rigueur, transparence et probité ».
Les soutiens du maire s’indignent également d’un traitement jugé « à deux vitesses ». Ils accusent deux membres du parti au pouvoir d’avoir divulgué des données personnelles concernant la dame citée dans l’affaire, sans être inquiétés, grâce à des « interventions politiques opportunes ». Une situation qui, selon eux, met à mal « la crédibilité de l’État de droit ».
La famille du maire, ses amis, le Bureau politique et l’ensemble de ses partisans réaffirment leur « appui indéfectible » à Abdoul Aziz Diané. Ils exigent le respect strict de ses droits, un traitement équitable de son dossier et appellent les médias à davantage de prudence afin d’éviter la diffusion d’accusations « infondées » pouvant avoir des conséquences « irréparables ».
Commentaires (1)
C est son secretaire municipal Idrissa Seydi qui l'a fait a son insu et a utilisé son cachet.
Seydi est habitué des faits. Peut être que le maire 'lest pas au courant
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