"C'est le seul représentant légitime du peuple" : la publication surprenante de Juan Branco sur Diomaye Faye et Ousmane Sonko
Dans un long texte nommé "Le legs de la révolution sénégalaise est en jeu", l'avocat Juan Branco est revenu sur le conflit entre le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Pour l'avocat du leader de Pastef, il n'y a qu'un seul représentant légitime du peuple sénégalais, et ce n'est pas le Chef de l'État Diomaye Faye. Pour lui, si ce dernier est arrivé au pouvoir, c'est uniquement grâce au consigne de vote d'Ousmane Sonko.
"Quand ce grand homme qu'est Ousmane Sonko, et lui-seul, fait gagner au premier tour d'une élection, sans à peine de campagne électorale, en raflant plus 50% des suffrages, à son parti, et que des mois plus tard, seul et sans appuis autres, la quasi-totalité des sièges de l'assemblée nationale lui reviennent, il n'y a pas de formalité institutionnelle qui tienne", écrit-il notamment dans sa publication, que Seneweb vous propose in-extenso.
"Le legs de la révolution sénégalaise est en jeu.
Il ne s'agit pas seulement de la lutte contre l'impunité. Il ne s'agit pas seulement du respect des promesses pour lesquelles tant se sont sacrifiés, du Franc CFA à la reconfiguration des relations avec l'hexagone en passant par une reconquête plus générale de la souveraineté d'un peuple trop longtemps sacrifié.
Il s'agit du destin d'un peuple et de sa jeunesse qui a donné au monde une leçon.
Le pouvoir sénégalais a une responsabilité historique, et tous ceux qui en de telles circonstances parlent de 2029 insultent les héros d'une lutte qui les a consacrés.
Une administration demeure. Sa tutelle semble paralysée, effrayée à l'idée de la défier.
Les mêmes ambassadeurs, les mêmes magistrats, les mêmes économistes et administrateurs sont au pouvoir, accompagnés seulement de quelques militants, placés ici ou là à des postes où ils se trouvent avec des marges de manœuvre radicalement limitées.
Des secrétaires généraux de l'ancien monde dictent encore leur loi, freinent, éteignent, organisent des déplacements pitoyables, clament l'impossibilité de changer le monde.
Alors, comment ne pas s'indigner, lorsqu'après l'avoir promue et nommée, on cherche à offrir sur un plateau à une représentante de l'ancien monde, de cette classe politique avariée, le fruit de tant de sacrifices, de luttes si héroïques, d'engagements si déterminés ?
Quand, dans six mois, des milliers de sénégalais périront une nouvelle fois en haute-mer, ces mêmes êtres détourneront le regard comme ils l'ont toujours fait, et s'indifféreront de cela, trop heureux du confort qu'ils auront, une nouvelle fois, arraché au sang, à la sueur et aux poumons engorgés d'eau d'un peuple sacrifié.
Quand, plus tard encore, à l'Est, des groupes armées commenceront à grignoter un territoire qui semblait invulnérable, parce que rien n'aura été fait pour reconfigurer la sécurité régionale, parce qu'aucune pensée stratégique n'aura été élaborée pour sortir des schémas coloniaux qui auront soixante-dix ans durant dominé, ils continueront d'accuser ceux qui hier gouvernaient.
Quand, dans le cadre d'une lutte de pouvoir fratricide, la tentation sera donnée au détenteur de la magistrature suprême d'activer les leviers qui hier tiraient sur les siens, pour demeurer, alors plus rien ne pourra être fait pour l'éviter.
Et nulle intervention ne permettra plus d'éviter qu'à nouveau le sang versé.
Je préviens solennellement d'une trahison que tout semble annoncer.
Il n'y aura pas d'excuses. Pas de télénovéla politique pour le faire admettre, pour faire oublier.
Le traumatisme est trop durable, et trop ancré.
Le Sénégal doit s'armer pour rompre avec une spirale corruptive qui cherche à le couler. Il doit opposer au FMI de nouvelles forces, il doit envoyer des émissaires dans chacun des États des BRICS, une fois, deux fois, cent fois, pour leur dire l'importance de l'aider à se transformer, à financer d'immenses plans d'industrialisation et de formation universitaire. Il doit réinaugurer des politiques de coopération bilatérale qui en fassent l'ami des peuples et la Mecque des hommes dignes et libres, loin des réseaux affairistes et des hommes en costume cravate qui n'ont qu'une ambition: le piller.
Il doit se positionner comme il ne l'a jamais fait en un an et demi sur la Palestine, à l'ONU, au sein des nouvelles institutions internationales, harceler ses camarades endormis et donner à sa gloire et ses talents, son immense puissance en jachère, une dimension qu'aucun de ses dirigeants n'a jamais recherchée.
Un des peuples les plus fiers et dignes du monde, qui a donné à l'humanité toute entière une leçon de courage, ne peut laisser de cette façon son legs être pillé.
Comment cela se fait-il que les escrocs de Dakarnave soient encore en place, quand on sait le mal qu'ils ont fait ? Que Xavier Niel, Orange, continuent de dominer ? Que la fondation Bill Gates ait approfondi sa pénétration d'un pays qu'elle considère, comme les colons d'autre fois, comme une terre à civiliser ?
Comment comprendre que ceux qui hier tuaient soient encore, non seulement en liberté, mais aussi sur les milliards que la violence et la compromission leurs ont donné ?
Comment comprendre que la souveraineté monétaire promise ait été sacrifiée, abandonnée, sans qu'un mot ne soit prononcé ? Qu'il ait fallu attendre que le Tchad et la Côte d'Ivoire prennent leurs dispositions en termes de souveraineté de défense pour que des pas soient faits à ce niveau-là ?
Comment cela se fait que les Atépa continuent de grenouiller autour du gouvernement et signent les plans de transformation Sénégal 2050, tandis que leurs proches aux affaires étrangères continuent d'organiser des déplacements du Président qui l'amènent à être reçus dans des arrières salles du quai d'Orsay, où je faisais mes siestes à 22 ans, reçu par un simple directeur d'administration, après que Macron ait fait les photographies qui lui permettaient de montrer que rien n'avait changé ?
Comment ne pas souffrir, dans nos cœurs à tous, face au spectacle ainsi donné ?
Et comment expliquer ce spectacle pitoyable de l'impunité, dans laquelle tiennent tant de familles, taiseus par dignité, encolérées à l'idée d'avoir perdu leurs plus proches, tandis que ceux qui les ont volés continuent d'être protégés et décorés ?
Comment expliquer, dans ce marasme, que les autorités bloquent à dessein, deux ans après, une commission rogatoire espagnole sur l'enlèvement de l'un des leurs, parce que je me considère comme tel, dans le seul objectif de la vérité, de déterminer qui à ce moment-là a trahi le peuple, sa volonté, ses lois, au profit d'on ne sait quel arrangement avec l'Élysée ?
Comment croire, sans se sentir trahi, sans excès de naïveté, que l'on ait pris le risque de mourir noyé pour qu'ensuite rien n'en soit fait ?
Ce n'est pas une question de personnes. Mais de responsabilité.
Quand ce grand homme qu'est Ousmane SONKO, et lui-seul, fait gagner au premier tour d'une élection, sans à peine de campagne électorale, en raflant plus 50% des suffrages, à son parti, et que des mois plus tard, seul et sans appuis autres, la quasi-totalité des sièges de l'assemblée nationale lui reviennent, il n'y a pas de formalité institutionnelle qui tienne.
Aucune peccadille, aucun paravent qui ne puissent être invoqués. Cet homme qui a battu un système et l'a forcé à plier est le seul dirigeant légitime de ce pays, délégataire d'une souveraineté que lui a offert le peuple, et il en porte la pleine responsabilité.
Et rien, au sein de ce système et de cet ancien monde, ne saurait lui être opposé.
Le président de la République a été élu sur la base d'un slogan qui en faisait le délégataire de cette souveraineté. De cet homme.
Sur leur identité.
Il l'a été du fait des compromissions que l'ancien monde a tenté d'imposer au nouveau, dans l'espoir de pouvoir partir en paix.
De celles-ci, seuls sont redevables ceux qui l'ont quitté. Et non seuls qui, portés par le peuple, ont réussi à s'imposer.
Il faut désormais faire table rase. Aucun lien, aucun fil, aucun engagement passé, réel ou fantasmé, ne justifieraient une quelconque compromission avec un monde qui nous a voulus tuer.
Qui a failli sombrer dans les entrailles de la terre un homme, Ousmane Sonko, en atteignant à sa dignité et son intégrité.
A tous ceux qui prétendent qu'il y aurait, au titre de formalités institutionnelles, un quelconque empêchement à ce que le seul représentant légitime de ce peuple exerce le pouvoir, c'est l'homme de droit, souverain en sa parole, qui vous répond :
Que ceux qui font obstacle à la souveraineté du peuple, et penseraient qu'un quelconque texte le justifierait, se soumettent ou se démettent.
Et s'ils s'y refusent, qu'une réforme constitutionnelle soit alors proposée, à son peuple et à ses représentants, pour que celui-ci puisse trancher les conflits de légitimité qui seraient imposés.
Que l'on voit alors le résultat, et qui, de facto, détient le pouvoir et sa légitimité.
Les hommes et les institutions ne sont que des instruments au service d'une volonté.
Au service d'un peuple qui s'est battu et à accepté de pleurer des larmes de sang pour s'imposer à leur dévoiement, et sortir de la spirale dans laquelle le plongeaient ses dirigeants.
Que tremblent ceux qui prétendraient, face à cette évidence se lever.
Il n'y aura pas d'excuses, face à l'Histoire, et personne ne se sacrifiera une nouvelle fois.
Le 8 novembre, Ousmane SONKO a montré qui il était.
Il a montré ce qu'il était.
La voix du peuple. La voix d'un peuple.
D'un peuple qui a assez fait pour que personne ne puisse prétendre qu'il serait légitime à le diriger sans le respecter ni l'écouter.
Pensées à tous ceux qui, dans le courage et l'impatience, ont tout donné et continueront de tout donner pour s'assure que prime la beauté d'un monde que tant espèrent sabordé et approprié, et soumis à des intérêts privés.
Que vivent ces hommes libres, et que de leur sang naissent de prospères contrées."
Commentaires (19)
Diom aye s' est fait avoir par son homonyme qui lui a conseillé MIMI, qu' il connaissait au nation unie. Sans savoir que MIMI est la personne la plus clivante du Sénégal, les leaders des deux plus grands partis de l'opposition PDS et APR Macky et Karim sont ses ennemis jurés. En plus le lobbies Sérréres qu'ils essayent de mettre en place au tour de lui ne marchera pas. PRESIDENT DIOM AYE TU ES CUIT..
Actuellement le sénégal est dirigé par une grande bambinerie
Actuellement le sénégal est dirigé par une grande bambinerie
Quand un toubab se permet de manquer de respect publiquement à notre président de la république et que des sénégalais applaudissent, et pire encore ces mêmes sénégalais se disent être des patriotes, c’est le sommet de l’hypocrisie et de l’inconséquence.
Un vaut rien se mère de nos affaires. Que Pasteef se méfie de ce type.
penda ce n'est pas un manque de respect, c'est juste la vérité, ton PR diomaye n'est qu'un être humain comme tous les autres PR du monde entier et juan il est comme ça partout, il dit la vérité à chaque fois qu'il le faut, à son PR macron, à trump etc, il faut des fois disposer d'un peu plus d'humilité, diomaye n'est pas légitime et il le sait, donc diaaroul meer pour lolou
Les propos et les comportements des plus violents qu'il m'a été donné de constater en politique au Sénégal sont associés à ce parti et ses hommes, si bien que je regarde avec une certaine méfiance toute personne qui témoigne un minimum de sympathie à ce parti, à plus forte raison son chef. Je ne sais pas ce qui nous est arrivé en tant que peuple et nation de tolérer ce niveau de violence, de défiance à nos institutions et de manipulation de nos intelligences par ce parti et son chef mais, il est temps que ça arrête.
Pourquoi prete t on l'oreille à ce petitkon ?
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Perso JE RETIRE MA CONFIANCE EN DIOMAY,. Na def louko nekh, on l'attend de pieds ferme... Ken nekhalouko, ses humeurs on n'en a que faire, plus de 84 Sénégalais sont morts pour notre lutte, ce n'est pas pour lui faire plaisir qu'on l'a envoyé au palais, qu'il se mette cela dans la tête, bilahi il n'y aura aucun compromis. Wasalam
Tu as parfaitement raison Mr Branco deugueu naikhoule mais Sénégal 🇸🇳 mome dafa beuri aye traîtres
Branco, de quoi tu te meles? C'est un probleme entre NOUS Senegalais.
Qui kagne dagno wara Tothie lou boname mou yeme placame, de quoi il se mele, ici ce n'est pas le tribunal ou tu peux defendre ton client, ni votre association de PD ou il peut te sauter, on parle ici de republique et d'institutions la formalite institutionnnelle tient belle et bien il fautdra toi et ton Petit Mec vous le compreniez pour de bon
Qui kagne dagno wara Tothie lou boname mou yeme placame, de quoi il se mele, ici ce n'est pas le tribunal ou tu peux defendre ton client, ni votre association de PD ou il peut te sauter, on parle ici de republique et d'institutions la formalite institutionnnelle tient belle et bien il fautdra toi et ton Petit Mec vous le compreniez pour de bon
Qui kagne dagno wara Tothie lou boname mou yeme placame, de quoi il se mele, ici ce n'est pas le tribunal ou tu peux defendre ton client, ni votre association de PD ou il peut te sauter, on parle ici de republique et d'institutions la formalite institutionnnelle tient belle et bien il fautdra toi et ton Petit Mec vous le compreniez pour de bon
Un journaliste espagnol loin d'être un sage ! On comprend qu'il cherche à ouvrir un socle lui permettant d'arriver à la felicitée des beaux parleurs devant Sonko ! Un tel article ne respectant pas Diomaye et les senegalais est un veritable torchon pour allumer agraver la situation politique du senegal- En realidad, dista mucho de ser el periodista ejemplar al servicio de una causa justa. Sus problemas en Francia han demostrado lo problemático que es. Caramba !
Cette machine IA qui denigre le PR à longueur de journée, n'intrigue pas. Les sénégalais analysent et savent ce qu'ils doivent faire aux prochaines. La propagande est révolue. Travaillions sur l'économie au lieu palabrer sur Diomaye a trahir.
Cet espagnol tu as trop de kilos pour parler de notre pays.
À vrai dire Diomaye n’est pas intéressé par cette coalition, il est intervenu parce qu’il n’accepte pas l’injustice que les Pastefiens veulent imposer contre leurs alliés. Si la forfaiture passe pour mimi Touré et Abdourahmane Diouf, ils vont la reproduire contre les autres alliés comme Mary teuw Niane et les autres. Les vrais traîtres sont les Pastefiens dirigés par Sonko qui salissent limage de leurs alliés pour les éjecter. D’autant plus que le seul tord de ces alliés c’est d’avoir montré leur loyauté au président Bassirou Diomaye Faye.
J’ai toujours dit que tôt ou tard PASTEF va imploser de l’intérieur. La quasi-totalités de ses militants prétendent soutenir le jub jubal jubanti mais n’y croient pas. Selon leur comprehension, le jubanti doit seulement s’appliquer aux autres citoyens mais pas à eux. Ils croyaient tous que dès qu’ils seront au pouvoir ils allaient s’enrichir et devenir milliardaires. Ils sont déçus parce que Diomaye ne les laisse pas s’enrichir c’est pourquoi cette division est entretenu par principalement ceux qui n’ont pas de postes et restent toujours chômeurs ( incompétence et absence de qualification pour intégrer une entreprise privée) et ceux qui ont des postes mais ne peuvent pas s’enrichir comme il le voulaient. Aussi longtemps que Diomaye va prôner le jubanti pour tout le monde, il sera combattu par ses camarades de parti parce Diomaye a ses caméras braquées sur eux
Quand Juan BRANCO defiait les institutions sénégalaises et insultait le Président de la République du Sénégal en 2023 et 2024 où étaient les pastefiens qui applaudissent la nauséabonde litanie de ce toubab violeur ?
Il ne faut pas avoir peur d'appeler un chat un chat ! Le président Bassirou Diomaye Fay a trahi Ousmane Sonko et tous ceux qui l'ont porté au pouvoir. Je ne veux pas le croire, mais c'est la triste vérité.
C'est Allah qui a voulu que ça soit Diomaye .
Juan Branco est peut-être un personnage controversé, mais dans ce texte IL A RAISON A 1000%. On ne peut pas continuellement opposer les textes à la volonté populaires, d'autant plus que toute cette architecture juridique a été conçue pour défendre les intérêts de la classe politico-administrative dirigeante et, le cas échéant, arbitrer les différents éventuels pouvant survenir entre eux. Par exemple, les détourneurs d'argent public qui obtiennent la liberté par caution ou remboursement, alors que le voleur d'œufs n'a pas cette possibilité. Dans mes débats en privé sur cette affaire j'ai tjrs soutenu que Sonko devait d'abord éviter de mettre sur la place publique ses reproches à Diomaye. Mais là, je commence à comprendre pourquoi il le faisait : PRENDRE LES SENEGALAIS A TEMOIN, PARCE QUE DIOMAYE ME SEMBLE SUR UN TOUT AUTRE AGENDA avec les actes et ses discours des derniers jours. Par ex., quand il dit que le rapport de l'IGE a été commandité Macky, il n'en demeure pas moins que c'est un rapport de l'IGE la crème des corps de contrôle de ce pays dont jusqu'ici les rapports n'ont jamais été remis en question. C'est peut-être l'usage politicien qui en est parfois fait qui est décrié et ça ce n'est pas la faute de l'IGE..
De quoi je me mêle je rêve ou quoi cette personne ne peut pas interférer dans les affaires des sénégalais. C'est un cauchemar
Merci Mr Branco !!!!
Branco a raison même au Sénégal 🇸🇳 qui n’est pas malhonnête ne niera pas le leadership de Sonko le peu de personnes qui sont sur les réseaux sociaux entrain de l’insulter ne représente pas 1% des sénégalais.
Sonko est cohérent et honnête et tient ses promesses qu’il a fait au peuple sénégalais mais on veut l’en empêcher et ça les Sénégalais ne l’accepteront pas .Diomay a surpris et a déçu les senegalais
Tu fermes ta gueule et tu laisses les Sénégalais géraient leur affaire de sonko/diomaye.
Sale gueule puante.
...Air Sénégal d'hier aucun passager n'a eu sa/ses valises
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