Le PIT Sénégal dénonce la gouvernance de PASTEF
Réuni en visioconférence le 23 août 2025, le Comité central du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) du Sénégal a adopté une résolution générale fortement critique à l’endroit du régime en place.
Dans son rapport présenté par le secrétaire général Samba Sy, le PIT estime que le PASTEF, aussi bien dans la conquête que dans l’exercice du pouvoir, s’est enfermé dans un « populisme » guidé par la maxime selon laquelle « la fin justifie les moyens ».
Le parti dénonce des reniements, des manipulations et des attaques systématiques contre des institutions républicaines telles que la magistrature, la presse et l’opposition.
Le Comité central se dit particulièrement préoccupé par des atteintes aux libertés publiques et par les signes de « fracture au sommet de l’État ».
Sur le plan économique, la résolution pointe une situation « alarmante ». Le PIT accuse le gouvernement d’avoir détérioré les relations avec le FMI après l’annonce « irréfléchie » d’une dette cachée, ce qui aurait plongé le pays dans une spirale d’endettement à des taux d’intérêt élevés.
Le parti souligne la souffrance des populations face à la vie chère, la paralysie des investissements et la non-liquidation de la dette intérieure. Le chômage des jeunes et la menace d’une crise alimentaire, conséquence d’une mauvaise campagne agricole, sont également mis en avant.
Estimant les perspectives politiques et sociales « sombres », le PIT appelle à « une nouvelle direction » pour le pays. Il encourage la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) à poursuivre ses efforts d’unification des forces de gauche et salue la naissance du Front pour la Défense de la Démocratie et de la République (FDR), présenté comme un rempart contre « les velléités dictatoriales » du régime actuel.
Le Comité central exhorte ses coordinations départementales à renforcer l’ancrage local de ces structures et invite ses organisations affiliées, notamment l’UJDAN et l’UDFS, à se hisser « à l’avant-garde des combats du Parti et du pays ».
Le PIT a également réaffirmé ses positions sur la scène internationale. Il a dénoncé « les crimes barbares » commis contre le peuple palestinien, exigé la fin de la colonisation israélienne et réitéré son soutien au président vénézuélien Nicolás Maduro face aux « manœuvres de déstabilisation » des États-Unis.
Par ailleurs, le parti s’est félicité de son rayonnement international, marqué par sa participation à divers congrès et manifestations de la gauche en Europe et ailleurs.
Commentaires (12)
On est loin du temps des « cocos de khar yalla ».
Dire la vérité est devenu blâmable ?
Leur critique économique est tout aussi absurde. Le PIT feint d'ignorer que le PASTEF a hérité d'un pays à genoux, criblé de dettes et de projets fantômes. Ce gouvernement a eu le courage de révéler l'ampleur de la gabegie passée au lieu de la cacher. La "dette cachée" n'est pas une "annonce irréfléchie" mais une vérité dérangeante qui les renvoie à leurs propres turpitudes.
En se réfugiant dans une rhétorique obsolète sur la Palestine ou le Venezuela, le PIT prouve qu'il est déconnecté des réalités sénégalaises. Leur parti est un vaisseau fantôme qui essaie de trouver un sens à son existence en s'accrochant à une opposition de principe, sans substance ni vision. Le temps du PIT est révolu, et il ferait mieux d'accepter son sort que de vouloir donner des leçons à un mouvement qui a l'avenir entre ses mains.
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