Et si Sonko était un Messie de notre temps ?( Par par Abdoulaye Dieng, entrepreneur)
Il arrive, dans les moments charnières de l’histoire, qu’une figure surgisse sans y avoir été prédestinée, mais qui, par sa cohérence et sa droiture, devient le repère d’un peuple en quête de direction. Ousmane Sonko est de ces hommes. Il n’est pas né dans les cercles du pouvoir ni au sein d’une quelconque aristocratie politique. Issu du service public, animé d’une rigueur de conviction rare dans notre espace politique, il s’est imposé comme une voix crédible et constante dans un paysage fragilisé. Et si, au-delà des clivages habituels, Sonko était un Messie de notre temps ?
Son ascension doit beaucoup à une parole franche et méthodique. Il a nommé ce que beaucoup n’osaient plus dire : l’injustice élevée en méthode de gouvernance, l’impunité protégeant les puissants, la corruption systémique détournant des milliards de deniers publics. En dénonçant l’emprise d’une oligarchie ayant confondu l’État avec des intérêts privés, Sonko a rappelé une vérité simple : aucun pays ne peut se développer durablement s’il tolère la prédation. Ce discours, constant et sans calcul, a trouvé un écho particulier chez une jeunesse lassée des compromis et en quête de repères solides.
Cette fermeté ne l’a pas épargné. Hostilité politique, accusations, tentatives d’exclusion : tout y est passé. Pourtant, loin de l’affaiblir, ces épreuves ont rendu son engagement plus lisible. Beaucoup ont compris que la véritable cible n’était pas un individu, mais le combat qu’il menait pour la justice, l’intégrité et la vérité. Quand le tandem Diomaye–Sonko est revenu sur le devant de la scène, il ne s’agissait pas d’un retour de revanche, mais de la confirmation d’une confiance populaire déjà solidement installée.
Cette confiance s’est exprimée avec éclat le 8 novembre, lors d’un meeting d’une ampleur rare. La foule immense rassemblée ce jour-là ne répondait ni à un mot d’ordre ni à une émotion passagère : elle exprimait une adhésion profonde à un combat contre l’arbitraire et la corruption, ainsi qu’à une vision d’un État réhabilité. Ce moment disait, sans slogan, que Sonko ne portait pas seulement une ambition politique : il portait une exigence que le peuple reconnaissait comme la sienne.
Et c’est là l’un des mécanismes fondamentaux de l’histoire : un Messie — au sens moral et symbolique — n’existe que parce qu’un peuple le soutient. Il n’avance pas seul. Il éclaire, mais c’est le peuple qui marche. Il indique une voie, mais c’est le peuple qui l’ouvre. Le soutien n’est pas une faveur : c’est la condition même de sa mission. Sans l’adhésion populaire, il n’est qu’un homme. Avec elle, il devient une conscience capable d’accompagner une transformation collective.
Pourtant, Sonko ne se présente jamais comme un sauveur. Sa conception du pouvoir repose sur la sobriété, la transparence et la responsabilité. Il répète que nul ne changera ce pays à la place de son peuple, et que la refondation nationale exige un engagement collectif. Cette posture, dépourvue de toute tentation de culte de personnalité, renforce encore la relation de confiance qui le lie à ses partisans.
Dans l’histoire des nations, il existe toujours un moment où une figure incarne l’aspiration profonde d’un peuple. Mandela l’a été pour l’Afrique du Sud, Sankara pour le Burkina Faso, Gandhi pour l’Inde. Ces hommes n’étaient pas parfaits ; ils étaient simplement capables de réveiller quelque chose de plus grand qu’eux. Chaque peuple finit par reconnaître un “Messie de son temps”, non pas au sens religieux, mais comme une conscience qui éclaire sa marche lorsque les repères vacillent. Le Sénégal semble vivre ce moment, et le 8 novembre en a été la démonstration la plus éclatante.
Ousmane Sonko n’est ni un saint ni un homme sans faille. Mais il est devenu, pour une partie significative du peuple, le signe d’un temps nouveau : celui d’un Sénégal qui refuse l’abaissement, combat l’injustice et exige la fin de la corruption. Et si le Messie de notre temps n’était pas celui qui change un peuple, mais celui qui lui permet de retrouver sa propre force, alors oui, Sonko peut être vu comme un Messie de notre temps.
Commentaires (30)
Sonko a dit non à maquis sale qui voulait reporter les elections pour que sonko soit candidat
Sonko a cédé le parti à Diomaye quand karim wade et khalifa sall ont refusé de troiuver un autre candidat pour leur parti respectif
Diomaye , un président par défaut nommé par maquis sale qui a éliminé sonko
Diomaye avec zéro charisme, incolore, inodore et sans saveur
Je détestais maquis sale que je ne voulais meme pas voir en phot. Désormais entre maquis sale l assassin de plus de 80 jeunes, un chien et Diomaye, je voterai pour le chien ou pour maquis sale le criminel
Diomaye a oublié 2 chose de l’adage wolof :
__Kouleu abal beutt moolay wakh fooy khaar, diomaye doit obeir à SONKO au doigt et à l œil
__kou fatté djoubb wala fall , booy follékou dalay bétt, Sonko moo fal Diomaye
Le petit président désigné insulte SONKO son bienfaiteur
SAISON 2 du mortal combat
Chassons Diomaye comme on a chassé Maquis SALE
Suprême trahison du héros national Sonko qui l a désigné Président de la république parmi 18 millions de senegalais
Si SONKO se plaint, c’est parce que le projet est dévoyé
Maquis SALE coupable de nous mettre dans cette situation en éliminant SONKO
Le palais et sa galaxie doivent être vidés de tous les collaborateurs de maquis sale l’assassin
Diomaye battu dans son Ndiaganiao natal
Diomaye n a aucun mérite sinon sauf d avoir eu la chance de croiser SONKO dans sa vie
Diomaye doit obeir au doigt et à l œil SONKO qui lui a tout donné
Diomaye doit se plier aux injonctions de Sonko et éviter sa colère
N importe quel quidam que Sonko désigne serait Président de la republique
Sonko , le seul grand électeur du Sénégal, a élu maires, députés et président de la république
Sonko en libérateur national, fut le seul à affronter Maquis le tueur avec le peuple sénégalais qui ne respire que par SONKO
Au contraire
On n a pas besoin de messie mais de bosseur qui ne quitte pas le navire (congés) quand on est dans une situation extrêmement difficile.Wa salam
La situation financiere de votre entreprise est au vert tres foncé certainement, il fallait plutot disserter sur la situation des entreprises au Senegal actuellement, et particulierement du BTP et de la fiscalité tout azimut infligee aux entreprises , qui depuis lors sont en cessation de paiement ou en faillite.
Par contre à ce niveau , on le sent pas comme un messie , lui qui je pense detient les solutions.
La realité nous montre autre chose. Arretons de rever et trouvons les hommes competents dont regorge le Senegal
Ousmane Sonko va sauver le Sénégal de tous ces cannibales financiers que sont les politiciens et autres truands. La majorité du peuple, surtout les jeunes sont avec lui. Ces jeunes ont besoin d'un future radieux.
La division au Sénégal en ce moment est entre ceux qui veulent le retour des voleurs et détourneurs de fonds publique et ceux qui veulent nettoyer le system de tous ces voleurs et éliminer la corruption.
Épargnez nous vos propos laudateurs !
(Leche cul que vous etes)
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