Irruption des gendarmes à la 7TV après l’annonce d’un entretien avec Madiambal Diagne
Les locaux de la chaîne privée 7TV ont reçu ce mardi la visite inopinée des gendarmes, peu après l’annonce de la diffusion prochaine d’un entretien avec le journaliste Madiambal Diagne, actuellement en fuite en France et visé par un mandat d’arrêt international.
Selon Mamadou Awa Ndiaye, cadre de la chaîne dirigée par Maimouna Ndour Faye, les forces de l’ordre ont fait irruption dans les bureaux de la télévision, vraisemblablement pour empêcher la retransmission de l’émission.
Même si aucune communication officielle n’a encore été faite par les autorités sur les raisons précises de cette intervention, il faut dire que l’annonce de cet entretien, jugé sensible, avait déjà suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Madiambal Diagne est poursuivi par la justice sénégalaise dans une affaire de blanchiment de capitaux présumé.

Commentaires (92)
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Vous pensez que ça c est du journalisme ????
Interviewer un criminel FUGITIF ????
Cette dame est vraiment BÊTE
Israël a mené, mardi soir, une série de frappes meurtrières dans Gaza, accusant le Hamas d’avoir attaqué ses soldats dans le sud de l’enclave en violation de l’accord de cessez-le-feu, ce que le mouvement islamiste palestinien dément. L’etat hébreu a aussi dénoncé la remise des restes d’un corps, lundi soir, appartenant à un otage déjà récupéré par l’armée israélienne.
Cette télé poubelle devrait être fermée depuis longtemps
On rusque plutôt de lancer un mander d'arrêt international contre les dignitaires de pastef et leurs familles
Je suis toujours choqué lorsque je vois des ministres et députés de Pastef défiler sur le plateau de Maïmouna Ndour Faye. Que n’a-t-elle pas fait pour nuire à Sonko? N’ayez pas la mémoire courte au nom d’une « réconciliation » avec des gens qui insultaient ceux qui se battaient pour sauver le projet. Ne recréez pas l’histoire, ne faites pas du révisionnisme, et surtout ne participer pas à humaniser le visage d’escrocs qui se présentent aujourd’hui comme des journalistes neutres, allant jusqu’à flatter Sonko et Diomaye.
Dans quel Sénégal sommes-nous en train d’entrer, quand l’État choisit qui peut parler et qui doit se taire ?
Comment expliquer qu’un chef rebelle comme Salif Sadio, dont le mouvement a coûté la vie à plusieurs dizaines de soldats sénégalais, puisse s’exprimer librement dans nos médias, que le MFDC tienne un meeting à Ziguinchor avec son drapeau et même un otage encore détenu — sans qu’aucune autorité n’intervienne — et qu’au même moment, un journaliste, fût-il controversé, soit muselé par la force publique ?
Ce déséquilibre n’est pas seulement une erreur d’appréciation. C’est un signal politique dangereux.
Un État ne se renforce pas en bâillonnant la presse, mais en garantissant le droit à la contradiction et au débat public.
Le Sénégal a bâti sa réputation sur la liberté, la tolérance et le respect des institutions. Si nous laissons s’installer la censure sélective et la peur, nous perdrons bien plus qu’un débat télévisé : nous perdrons l’esprit républicain qui fait notre fierté.
Le pouvoir doit comprendre qu’on ne gouverne pas durablement par la peur, mais par la justice et la cohérence.
Un journaliste américain john miller a interviewé Ben Laden pour ABC en 1998 . Et pourtant il était déclaré ennemi numéro des États Unis , sa tête mise à prix. .
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