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« Dette cachée » : le Sénégal, seul pays au monde à inclure la dette des entreprises publiques dans la dette publique (Par Bakary Sarr)

Auteur: Senewebnews

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« Dette cachée » : le Sénégal, seul pays au monde à inclure la dette des entreprises publiques dans la dette publique (Par Bakary Sarr)

Le Sénégal, à partir de 2024, et ce pour une raison encore non élucidée, a décidé de changer sa méthode de calcul pour gonfler artificiellement sa dette et se donner pieds et poings liés au FMI. En effet, dans les Finances publiques du pays, de Senghor à Sall, la dette de l’État a toujours été calculée selon la norme suivante : une dette principale, qui relève des emprunts de l’État par le Ministères de l’Économie et des Finances et une dette contingente qui est dévolue au secteur parapublic. Cette pratique connue du FMI, de la Banque Mondiale et de tous les PTF a toujours permis de maintenir la dette à hauteur raisonnable, même si le pays avait dépassé pour financer son développement les critères de convergence de l’UEMOA.

Le FMI a toujours défini la dette publique (ou dette gouvernementale) selon des normes internationales régies par le Government Finance Statistics Manual (GFSM). Celles-ci distinguent le « secteur gouvernemental général » (general government) du « secteur public » plus large. Dans le secteur gouvernemental général, la dette des entreprises publiques n’est pas intégrée. Leur dette est alors considérée comme privée ou corporative, même si l’État est actionnaire. Pour rappel, ces entreprises publiques fonctionnent selon l’OHADA, avec un conseil d’administration et une gestion autonome. Cette pratique légale et encore une fois connue de tous permet d’éviter de gonfler la dette publique officielle, souvent mesurée pour des critères comme Maastricht dans l’UE ou les rapports du FMI.

Donc la dette publique standard exclut les dettes du secteur parapublic. Cette pratique est courante dans la plupart des économies développées et émergentes, mais varie selon les classifications nationales et internationales (FMI, Eurostat, etc.).

Par exemple, ce qu’on semble reprocher à l’Administration sénégalaise est la norme dans de nombreuses économies qui n’intègrent pas la dette de leurs entreprises publiques dans la dette publique officielle. C’est le cas dans les pays de l’UE qui suivent le European System of Accounts (ESA 2010) et les critères de Maastricht, qui excluent la dette des entreprises publiques classées comme « unités de marché ». En France, la dette des entreprises comme EDF ou SNCF n’est pas incluse ; en Allemagne, la dette de Deutsche Bahn ou KfW est exclue.

Aux Etats-Unis, pays où siège le FMI, la dette publique est celle du Trésor fédéral. Les entreprises publiques comme Amtrak, USPS ou les GSE (Fannie Mae, Freddie Mac) ont leur dette séparée, non consolidée dans la dette publique officielle, bien que parfois garanties implicitement.

Au Japon, pays dont la dette est à 200% par rapport au PIB selon le Global Debt Database du FMI, la dette des sociétés nationales et entreprises publiques est exclue de la dette générale du gouvernement.

En Chine, la dette publique officielle exclut la dette massive des entreprises publiques locales (estimée à 300-400 % du PIB au total). Qui accuse la Chine de cacher sa dette ?

Au Sénégal, et dans certains pays africains, conformément à la loi n° 90-07 et à la jurisprudence (ex. : affaires SONES et SENELEC), les dettes des sociétés parapubliques autonomes ne sont pas intégrées à la dette publique, sauf aval ou garantie explicite de l’État. Pourquoi ce qui est la norme dans le monde, et qui était la règle au Sénégal jusqu’en septembre 2024 et les graves accusations du Premier ministre Ousmane Sonko, a subitement changé ? Comment justifier ce revirement et ce changement méthodologique sans pointer du doigt une interprétation politicienne en vue de discréditer toute une Administration ?

En résumé, l’exclusion de la dette du secteur parapublic est la norme dans tous les pays suivant les standards du FMI ou de l’UE, pour éviter une surévaluation de la dette publique.

Bakary Sarr

Économiste

Auteur: Senewebnews
Publié le: Mardi 21 Octobre 2025

Commentaires (82)

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    Royaliste il y a 7 heures

    C'est ce qu'on appelle être plus royaliste que le roi. Euskey

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    Albert il y a 7 heures

    Macky a dit que les 4.200 milliards de dette cachée sont engloutis par les infrastructures. Et les plus de 60.000 milliards de budget es 12 ans de son magistère et les 18.500 milliards de dette officielle, ca a servi à quoi?Un petit calcul nous montre que Macky Sall a utilisé au bas mot 82.000 milliards en 12 ans.

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    Diop il y a 7 heures

    Entreprise publique et dette publique = DETTE DE L'ÉTAT

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    zdjh il y a 7 heures

    albert a quel moment macky sall a dit ça ?

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    jules il y a 6 heures

    Et pourtant ils refusent qu'on les appelle des gou gnafiers.....

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    Véritad il y a 6 heures

    Notre taux d'endettement sera toujours élevé. On n'aura plus de larges de manœuvre pour gérer certaines situations.

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    Irving il y a 6 heures

    Merci Bakary Sarr, merci infiniment pour l’honnêteté intellectuelle. On veut nous rendre fou avec une supposée dette cachée qui n’existe pas en réalité.

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    bouki il y a 7 heures

    cette contribution est un gros mensonge. Allez sur chatgpt et demander et vous allez voiir que cette pratique est tres repandue meme dans beaucoup de pays Africain comme le Ghana, Zambie, egypte, Afrique du sud etc et en Europe c'est la norme tous les pays le font . alors arretez lz mensonge

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    zzzz il y a 5 heures

    Ce n'est pas la norme. C'est une recommandation du FMI que certains acceptent et d'autres refusent.

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    Amfa1614 il y a 2 heures

    Je l'ai déjà fait laisse ces gens se faire manipuler par bakary le soit disant economiste senegal ya trop d'intelo malhonnête la dette qu'il nous montre dans son graphique n'équivaut même pas a 1000 milliards et on parle de plus de 4000$ dont des CNO et des dettes qui ne figurent pas dans les rapports de la direction de la dette publique. Pour moi ce débat est clos depuis longtemps depuis que la cour des comptes a confirmé les gens qui veulent plus croire a macky libre a eux de faire semblant bonne journée.

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    CATAstropheSONKO il y a 7 heures

    Nullard DIOP et COMPAGNIE! Au Sénégal seul pays à être dirigé par des Nullards qui ne savent pas ce qu'est une dette publique!
    C'est pour ça que ces petits types là mettent la dette des entreprises publiques dans la dette de l'administration centrale!
    Après on te parle de "dette cachée"! Pauvre Sénégal! L'élite doit Gouverner! pas des populistes de syndicalistes haineux!

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    CISCO il y a 7 heures

    Le Pastef doit comprendre qu’une bonne gouvernance ne peut naître de la haine ni de la rancœur. Malgré les nombreux revers qu’a connus Maître Abdoulaye Wade face aux socialistes, il a su placer l’intérêt du Sénégal au-dessus de tout. Il a construit sans haine ni esprit de vengeance. Il en a été de même pour Macky Sall, qui a poursuivi cette tradition républicaine. Aujourd’hui, le Pastef semble animé par le désir d’humilier et de détruire ceux qu’il a remplacés. Pourtant, le peuple sénégalais a déjà fait le travail en les sanctionnant dans les urnes. Cette revanche permanente ne fait que ternir l’image du pays. Le Sénégal a toujours été un exemple d’alternance pacifique et civilisée. Jamais nous n’accepterons qu’un ancien dirigeant, qui a servi la Nation et respecté le jeu démocratique, soit humilié ou traîné dans la boue. Le Pastef doit en prendre conscience. À bon entendeur, salut.

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    merci beaucoup il y a 5 heures

    merci beaucoup

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    Yassa Pigeon il y a 7 heures

    No wa FMI doivent bien rigour et se frotter les mais ... ils ont trouvé le pigeons ideal à deplumer. Cest meme le pigeon qui est venue de lui meme se daire poulet Yassa Akkassaaa. Senegal moo neex

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    Patriote il y a 7 heures

    Toutes ces entreprises parapublics disposent de dettes souveraines garanties par l’état centrale par conséquents elles sont incluses dans le calcul du ratio

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    Gha il y a 7 heures

    @Albert, n’engage 82.000 milliard sur 12ans c’est 6.833 milliards par année avec des réalisations très visibles. L’ état actuel dépense combien par année sans realisation visible Khamna nak niakoul founiou koy def waye askan bi mom guissagouko. Entre le dissal yenen ak yenen…. Bayyima waye

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    El_Che il y a 5 heures

    Hello Gha, une bonne partie des dettes contractées par ce régime est faite pour rembourser la dette existante qui arrive à maturité. Par ailleurs, il ne s'agit pas d'emprunter pour faire des réalisations visibles, mais plutôt de faire des investissements rentables. Quand on emprunte c'est pour investir et quand l'investissement génère des profits, on réalise avec sa propre richesse.

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    Ndiaye le nationaliste il y a 7 heures

    Mon cher économiste la loi que tu cite loi n° 90-07 est déjà abrogé est remplacé par la 2022-08 du 19 avril 2022 relative au secteur parapublic
    il va falloir revoir ton argumentaire
    Et qui te dis que ces dettes ne sont pas garantie ou avaliser par l'ETAT
    Je vous renvoi aux statuts des sociétés anonyme à participation majoritaire public
    Bien à vous !

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    Ngueerr il y a 7 heures

    @ bouki lajnako lide lama tontou.
    Non, la dette des sociétés publiques n’est pas systématiquement intégrée à la dette publique ou au calcul du PIB.
    Composition de la dette publique
    Selon les critères européens (traité de Maastricht), la dette publique correspond à la somme des dettes de trois grands ensembles :
    • l’État et ses organismes rattachés (administrations centrales)
    • les collectivités territoriales (administrations publiques locales)
    • les organismes de Sécurité sociale (administrations publiques de sécurité sociale).[lafinancepourtous +1]
    Ces trois ensembles constituent ce que l’Insee appelle les administrations publiques (APU). Leur dette représentait environ 113% du PIB français en 2024.[lafinancepourtous]
    Traitement des sociétés publiques
    Les sociétés publiques (comme EDF, La Poste, Air France avant sa privatisation, ou la SNCF) ne sont pas incluses dans la dette publique, car elles sont considérées comme entreprises de droit privé à capitaux publics.
    Elles appartiennent donc au secteur des sociétés non financières publiques, et leurs dettes ne sont comptabilisées que si ces entreprises dépendent directement de l’État pour leur financement ou si leur endettement est garanti et contrôlé par les administrations.[fipeco]
    Par exemple :
    • La dette de SNCF Réseau, incluse partiellement dans celle des organismes divers d’administration centrale (ODAC), est intégrée dans la dette publique depuis 2020.
    • En revanche, EDF ou La Poste ne sont pas incluses car leurs activités sont marchandes et leurs dettes ne reposent pas directement sur le budget public.[fipeco]
    Dette publique et PIB
    La dette publique est exprimée en pourcentage du PIB, indicateur de la richesse nationale annuelle. Cela permet d’évaluer la soutenabilité de l’endettement public (exemple : 113% du PIB en 2024).[lafinancepourtous +1]
    Les dettes des sociétés publiques, étant hors du périmètre des APU, n’entrent donc pas dans ce ratio, sauf exception mentionnée ci-dessu

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    X il y a 7 heures

    Bonjour
    Supposons qu'on enlève ces dettes il restera toujours 2900 milliards à expliquer donc il faut arrêter ces manipulations

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    Julio il y a 7 heures

    Ces manipulations ne passerpnt pas. Il faudra expliquer pourquoi le FMI a hinte en ce moment. Si c'etait le cas, le FMI allait juste le dire comme c'est la norme.
    LA dette cachee n'est pas juste la dette des agences... Il y a des dette de l'etat lui meme qui ne sont pas passe par le circuit normal...
    Macky a sorti la grande bourse pour payer tous ces gens mais c'est peine perdu. Le FMI a tout regle et expliquer ne servira a rien.

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    dzd il y a 7 heures

    le dette caché n'existe pas encore une fois le premier menteur du pays voulai faire de la politique et voila le resultat le senegal va encore et encore reculer pour tjrs et tjrs

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    Dossou il y a 7 heures

    Cela tous les pays et organisations du monde le fmi en premier le savent ,ce sont mes senegalais conscients le savent

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    Focus il y a 7 heures

    Merci Bakary SARR. Ce que vous avez écrit est très intéressant.
    Il y'a deux problèmes :
    - le changement de méthode
    - les dettes des entreprises publiques garanties par l'État et qui seront payées de toute façon par l'État, un jour.

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    NCO il y a 7 heures

    Juste pour les NCO macky merite la prison. Ay tapale rek guene nek. Kulunas de ....

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    Roublardise de l'ancien régime il y a 6 heures

    Cet article ne montre qu'une seule chose la roublardise de l'ancien régime et de leur souteneurs. Une dette qui est portée par une entité est une dette à nommer comme telle dès que cette entité à l'obligation de la payer. Qu'elle soit contractée (à travers une participation minoritaire ou pas) par une autre société parapublique. Exemple terre à terre pour tous, si la femme et les enfants ont la possibilité d'endetter la famille au nom de père de famille, qui paie la dette au moment venu? Est-ce que le père de famille dira, emmenez femmes et enfants en prison, je ne paie rien?
    DU n'importe quoi!!!

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    Normal il y a 6 heures

    Parce que c'est le seul pays au monde à avoir élu un duo de crétins

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    Djey il y a 6 heures

    Sonko dans sa prise se parole il était plus animé par son desir de vengeance sur macky sall que l’amour pour son pays. La haine qui anime ces gens la c’est juste extraordinaire

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    Milk il y a 6 heures

    Quelqu'un se lève, fait sa publication et vous le suivez. Pourquoi ne pas parler des emprunts bancaires cachés au lieu de parler de la dette des entreprises publiques. Parlons de la SOGEPA (ex Patrimoine Bâti) et de son Sukuk (avec la Banque Islamique) épinglé par le rapport de la cour des comptes. C'est un encours bancaire.

    Rapport cour des comptes " Le sukuk SOGEPA est une opération de financement lancée par le Sénégal en 2022, qui a levé 330 milliards FCFA pour le financement de projets d'investissement, notamment en rachetant des actifs immobiliers de l'État, comme les Sphères Ministérielles de Diamniadio. Cependant, l'opération a soulevé des controverses liées à la gestion des fonds, un rapport de la Cour des comptes pointant un possible détournement de 114,4 milliards FCFA, et une enquête est en cours sur les paiements versés à des intermédiaires financiers ".

    Cette contribution est très orientée et très peu objective.

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    Le Sénégal il y a 6 heures

    Manipulation rekk. Si on inclus les dettes des entreprises ça fera 132% du Pib et sans les dettes des entreprises c'est 119% du pib. Ya effectivement dette cachée force doolé mbamm.
    Et les comparaisons avec d'autres pays sont malsaines car les dettes des entreprises Sénégalaises sont supportées actuellement par L'ÉTAT central contrairement au niveau des pays cités où se sont les entreprises elle-mêmes qui payent leurs dettes. Expert balapoutia.

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    Ngor Jegaan il y a 6 heures

    Si Bakary Sarr est un économiste alors on peut penser que la profession d'économiste est comme celle du journalisme, c.a.d. désormais un fourre tout. D'abord, la dette d'un pays c'est tous les avoirs détenus vis à vis des institutions de ce pays, qu'elles soient publiques ou privées. C'est pourquoi, les dettes diffèrent dans leur structure et la comparaison basée sur le ration endettement/PIB pas tjrs pertinente. Par ex., la dette du Sénégal est bcp plus comparable à celle de la France qu'à celle de Singapour qui a pourtant un ration de 142% de son PIB. Pourquoi? Parce que tout comme le Sénégal, la dette publique française (dette du gouv et des collectivités locales) dépasse son PIB, alors que pour Singapour la dette bien que détenue en majorité par des étrangers (à cause se son statut de place boursière internationale) concerne davantage des entités privées où ces étrangers détiennent des avoirs, donc ne pèse pas tellement sur le budget de l'état. Dans le cas du Sénégal, ce qui nous rapproche de la France est qu'en dehors de l'endettement classique, le Gouv sénégalais a endossé la dette de sociétés publiques/parapubliques et s'est même substitué (sans aucune raison valable) à des sociétés privées pour payer leurs dettes, et tout cela tombe logiquement dans l'endettement de l'État. Enfin, j'entends souvent des gens comparer notre ratio d'endettement avec celui des USA. D'accord, la dette publique américaine est énorme par rapport au PIB, comme la notre, mais : LES ETATS-UNIS SONT AU CENTRE DU SYSTEME FINANCIER INTERNATIONAL (le dollar est tjrs attractif) ET PEUEVNT SE PERMETTRE CERTAINES LIBERTES, ILS PEUVENT TJRS PLUS FACILEMENT RATTRAPER LEURS CONNERIES QUE NOUS.

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    Xeme il y a 6 heures

    Je vous dis que vous lirez beaucoup les milliards volés de Firaouna Sall. Il suffit juste de savoir se faire payer ses articles pour "dette cachée inexistante ".
    Ce que Bakary ne vous dira pas c'est que le Sénégal de Macky a été le seul pays du monde à utiliser des entreprises privées pour emprunter pour le Sénégal. Et la raison encore moins Bakary ne vous le dira pas. C'est parce que le plafond de la dette autorisée était atteint, et il y avait un 3e mandat à viser.

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    AliKalathi Gui il y a 6 heures

    Inspecteurs des impôts : un fossé salarial entre le Sénégal et la France qui interroge

    Des publications circulant sur les réseaux sociaux affirment que les inspecteurs des impôts et domaines au Sénégal percevraient entre 15 et 30 millions de francs CFA par trimestre, soit jusqu’à 120 millions de francs CFA par an. Aucune source officielle ne confirme ces chiffres, mais leur ampleur suscite le débat.

    En France, un inspecteur principal touche en moyenne 45 000 euros par an (environ 30 millions de FCFA), tandis qu’un inspecteur divisionnaire gagne entre 47 000 et 49 000 euros (soit près de 32 millions de FCFA).

    La comparaison devient frappante lorsqu’on la rapporte à la richesse nationale : le PNB par habitant est d’environ 4 960 dollars au Sénégal, contre 62 130 dollars en France, soit un rapport de 1 à 12. Pourtant, les inspecteurs sénégalais gagneraient — selon ces estimations — trois fois plus que leurs homologues français.

    Une disproportion qui alimente les interrogations : comment expliquer qu’un pays dont le revenu par habitant est bien inférieur puisse offrir de telles rémunérations à certains de ses fonctionnaires ?
    Faute de données officielles, la question reste ouverte.

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    Saadbou Diawara il y a 5 heures

    Bonjour,
    je ne suis pas vraiment d'accord avec votre analyse pour deux raisons principalement.
    1- Dans le monde du capital market quand on évalue le risque de crédit (risque lié à la capacité de l'émetteur (Pétrosen, senelec, etc...) d'une dette à honorer ses engagements) si l'émetteur a un garantor (dans notre cas c'est l'état du Sénégal), on ne regarde pas in-fine le niveau de solvabilité de l'émetteur mais plutôt celle de son garantor car il devient le dernier recours en cas de non respect des engagement de l'émetteur. Nous pourrions éventuellement prendre le cas de Air Sénégal par exemple, ce sera à l'état du Sénégal de rembourser si jamais il fait défaut (Qu'Allah nous en préserve).
    C'est donc logique que quand l'état doit déclarer son niveau de risque (c'est à dire, l'ensemble des dettes qu'il devrait honorer par rapport à sa production de richesse), qu'il déclare déclare et la dette contractée directement et la dette contractée indirectement en garantissant certains emprunts.

    2- Par ailleurs, j'aimerais vous inviter à réfléchir sur un prisme un peu plus économique.
    l'état du Sénégal compte sur ses recettes (taxes, impôts) principalement, et quelques autres revenus à la marge (part de revenus sur les entreprises parapubliques, etc...). Les dettes contractées par ses entreprises (qu'il garanti) doivent d'abord être amorties avant que l'état applique son imposition sur le reste des bénéfices générées, ce qui diminue les recettes de l'état (donc c'est comme si c'est l'état qui paye indirectement une partie de cette dette en plus de la garantir).
    Par ailleurs, cela diminue le revenu net de l'entreprise, qui diminue le PIB dans la comptabilité générale.
    Il est donc normal quand on évalue la dette que l'état du Sénégal doit supporter, de comptabiliser tout cela car le risque de crédit qui est sur les entreprises sont de facto transférés à celui l'état.

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    Diop cheikh il y a 5 heures

    Le fmi même sait que l’état du Sénégal est entrain de commettre des erreurs

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    Abdou diop il y a 5 heures

    Inclure la dette des entreprises publiques dans la dette nationale, c’est du jamais vu ! Même les grandes puissances ne le font pas

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    Baba diop il y a 5 heures

    Cette nouvelle méthode est un aveu d’incompétence économique. On ne change pas les règles juste pour faire peur au peuple

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    Demba ndiaye il y a 5 heures

    En gonflant artificiellement la dette, le gouvernement sabote la crédibilité financière du Sénégal sur les marchés internationaux.

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    Habib il y a 5 heures

    Comment peut-on ignorer les normes du FMI et du GFSM, alors que ce sont ces mêmes institutions qu’on prétend vouloir rassurer

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    Saliou il y a 5 heures

    Ce choix n’a rien de technique : c’est purement politique, pour discréditer l’ancienne administration.

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    Bamba il y a 5 heures

    Le FMI ne demande pas ce genre de manipulation comptable. Le Sénégal devient un cas d’école… mais pour les mauvaises raisons.

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    Demba il y a 5 heures

    Le FMI ne demande pas ce genre de manipulation comptable. Le Sénégal devient un cas d’école… mais pour les mauvaises raisons.

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    Kalidou il y a 5 heures

    En modifiant les bases de calcul, le gouvernement sape la confiance des investisseurs et des partenaires techniques.

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    Yama il y a 5 heures

    Ce gouvernement se plaît à “inventer” une dette cachée pour masquer son manque de résultats économiques.

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    Fatou diop il y a 5 heures

    Depuis quand une dette corporative devient-elle une dette publique ? C’est contraire à toutes les normes internationales.

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    Pape Seck il y a 5 heures

    Si la France, les États-Unis, la Chine et le Japon n’intègrent pas les dettes de leurs entreprises publiques, pourquoi le Sénégal le ferait ?

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    Lamine il y a 5 heures

    C’est une faute économique grave : on détruit la distinction entre secteur public et secteur parapublic.

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    Habib niass il y a 5 heures

    En prétendant “révéler” une dette cachée, le pouvoir actuel ment aux Sénégalais. Ce n’est pas une révélation, c’est une manipulation.

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    Bamba il y a 5 heures

    Cette méthode va gonfler artificiellement le ratio dette/PIB et ternir l’image du pays auprès des bailleurs.

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    Gora sow il y a 5 heures

    Les experts du FMI eux-mêmes ne considèrent pas la dette des sociétés parapubliques comme une dette publique.

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    Bara il y a 5 heures

    Pourquoi ce revirement soudain en 2024 ? Pour servir un discours politique anti-Sall, rien d’autre

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    Yama il y a 5 heures

    Le gouvernement Faye-Sonko confond pédagogie économique et propagande politicienne.

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    Chouchou il y a 5 heures

    Quand une société comme Air Sénégal n'est pas en mesure de rembourser ses dettes, qui les paient ? Quand une structure parapublique emprunte des sous pour terminer le chantier d'une autre entreprise, comment peut-on appeler cette pratique ? aussi, qui les remboursera ? Sénégal, Sénégal !

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    Bintou il y a 5 heures

    On ne réforme pas une comptabilité nationale par ressentiment politique. C’est irresponsable

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    Cheikh il y a 5 heures

    Ce gouvernement est en train de commettre la plus grande erreur de gouvernance financière depuis l’indépendance

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    Fallou il y a 5 heures

    L’État donne l’impression de se mettre volontairement en difficulté pour se victimiser devant le FMI

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    Ndiaye il y a 5 heures

    Si la dette est “gonflée”, c’est parce que le gouvernement a choisi de fausser les règles du jeu

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    Malamine il y a 5 heures

    Au lieu d’améliorer la gestion des entreprises publiques, ils préfèrent les engloutir dans les statistiques de la dette.

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    Garmi gueye il y a 5 heures

    Ce choix absurde aura un impact direct sur la notation souveraine du Sénégal

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    Oumy il y a 5 heures

    On ne peut pas prétendre à la rigueur économique en ignorant les principes du GFSM et du système ESA 2010

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    Sow il y a 5 heures

    Même les institutions OHADA reconnaissent l’autonomie juridique et financière des sociétés publiques

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    Barmbossé bi il y a 5 heures

    Cette décision met en péril la stabilité macroéconomique du pays pour un simple effet d’annonce politique

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    Moussa il y a 5 heures

    Le gouvernement cherche des boucs émissaires au lieu d’assumer sa propre incapacité à gérer l’économie

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    Max il y a 5 heures

    Le Sénégal était un modèle de discipline budgétaire dans la sous-région. Ce changement méthodologique détruit cet acquis

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    Assane il y a 5 heures

    Derrière le discours de “transparence”, se cache une stratégie d’intoxication de l’opinion publique

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    Mor gueye il y a 5 heures

    En réalité, ce gouvernement ne comprend pas la finance publique. Il gouverne par émotion, pas par raison

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    Abdou Diallo il y a 5 heures

    Ce gouvernement joue avec les chiffres pour manipuler l’opinion.
    Ils ont volontairement changé la méthode de calcul de la dette pour la faire paraître plus lourde.
    Aucun pays au monde n’inclut la dette des entreprises publiques dans celle de l’État.
    C’est une décision absurde, contraire aux pratiques internationales.
    Résultat : ils sabotent l’image économique du Sénégal juste pour des calculs politiques

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    Lamine diop il y a 5 heures

    En gonflant artificiellement la dette, le gouvernement cherche à se faire passer pour un “sauveur”.
    Mais en réalité, il plonge le pays dans une crise de confiance.
    Le FMI n’a jamais demandé une telle manipulation des chiffres.
    Cette méthode va effrayer les investisseurs et fragiliser notre économie.
    C’est de la politique, pas de la gouvernance.

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    Boy Daarou il y a 5 heures

    Depuis quand une entreprise publique devient-elle un service de l’État ?
    Les sociétés comme la SENELEC ou la SONES ont leur propre gestion.
    Les inclure dans la dette nationale, c’est fausser toutes les statistiques économiques.
    Aucun pays développé ne fait cela, pas même la France ni les États-Unis.
    Le Sénégal ne doit pas être le laboratoire de l’amateurisme politique

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    Thierno Sall il y a 5 heures

    Le gouvernement Diomaye Faye prétend vouloir “rétablir la vérité”.
    Mais en réalité, il crée une fausse dette pour salir ses prédécesseurs.
    Cette décision n’a aucune base scientifique, ni économique.
    Le FMI lui-même distingue la dette de l’État et celle des entreprises.
    Ce mélange volontaire est un mensonge d’État

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    Modou il y a 5 heures

    Ce choix dangereux va ruiner la crédibilité du Sénégal auprès des bailleurs.
    Quand on gonfle sa dette, on fait peur aux marchés et on paie plus cher nos emprunts.
    C’est une faute de gestion qui aura des conséquences réelles.
    Les investisseurs vont douter de la stabilité de nos finances.
    Tout ça pour un simple effet d’annonce politique

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    Balla ndiaye il y a 5 heures

    Le gouvernement prétend être transparent, mais il cache mal ses intentions.
    Changer les règles comptables pour discréditer le régime précédent, c’est malhonnête.
    Aucun expert du FMI n’appuie cette méthode.
    On manipule les chiffres, on crée le chaos économique et on parle de réforme.
    C’est de la politique de communication, pas de la gouvernance sérieuse.

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    Youssou il y a 5 heures

    Ce gouvernement est en train de commettre une grave erreur économique.
    Il mélange volontairement le secteur public et le secteur parapublic.
    Cela viole les normes internationales du GFSM et de l’UE.
    Les conséquences peuvent être terribles pour la notation du Sénégal.
    Un pays ne joue pas avec ses statistiques financières.

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    Zale Gueye il y a 5 heures

    Au lieu de renforcer les entreprises publiques, on les engloutit dans la dette nationale.
    C’est un moyen déguisé de dire que tout va mal pour justifier un recours au FMI.
    Mais la vérité, c’est que cette manipulation détruit notre crédibilité.
    Le Sénégal mérite mieux qu’une comptabilité politique.
    La rigueur ne s’improvise pas

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    Tima ndiaye il y a 5 heures

    On dirait que ce gouvernement a besoin d’une crise pour exister.
    Créer une “dette cachée” de toutes pièces, c’est irresponsable.
    Les institutions financières savent faire la différence entre une dette réelle et une dette politique.
    Cette approche ne fera que décourager les partenaires techniques.
    Le Sénégal n’est pas une salle d’expérimentation économique

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    Gueye ndioro il y a 5 heures

    L’argument de “transparence” ne tient pas debout.
    Quand on change la méthode de calcul d’un indicateur international, on triche.
    Même la Chine et le Japon, avec leurs dettes colossales, ne comptent pas celles de leurs entreprises publiques.
    Pourquoi le Sénégal devrait-il inventer une méthode isolée ?
    Cette décision prouve un manque total de sérieux et de compétence

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    Vieux il y a 5 heures

    Les normes du FMI sont claires : la dette publique, ce n’est pas celle des entreprises autonomes.
    Mais au Sénégal, on veut réinventer la roue pour des raisons politiques.
    Ce n’est ni cohérent ni justifiable économiquement.
    Le pays perd en crédibilité, et ce n’est que le début.
    Nos autorités jouent avec le feu et risquent de tout brûler

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    Khalil il y a 5 heures

    Le gouvernement n’a pas compris que la confiance se construit sur la vérité.
    En manipulant les chiffres, ils détruisent la confiance des investisseurs.
    Le Sénégal devient un cas isolé dans le monde économique.
    Ce n’est pas de la réforme, c’est de la régression.
    Le sérieux d’un État se mesure à sa rigueur, pas à sa propagande

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    Youssou Badji il y a 5 heures

    Inclure la dette de la SENELEC ou de la SONES dans celle du pays, c’est absurde.
    Ces structures ont leur autonomie reconnue par la loi.
    Pourquoi déformer la réalité pour faire peur au peuple ?
    C’est une manipulation politique habillée en transparence.
    Le peuple mérite des dirigeants honnêtes, pas des illusionnistes comptables.

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    Cisse ngary il y a 5 heures

    Le Sénégal était salué pour la rigueur de sa gestion budgétaire.
    Aujourd’hui, tout cela est remis en cause par un simple choix politique.
    Les partenaires étrangers vont douter de la fiabilité de nos chiffres.
    Cette décision aura des conséquences graves sur notre notation financière.
    On détruit des années de crédibilité en quelques mois.

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    Modou il y a 5 heures

    Le gouvernement veut donner l’impression qu’il découvre une “dette cachée”.
    Mais en vérité, il crée lui-même un problème qui n’existait pas.
    C’est un stratagème pour détourner l’attention des vrais défis économiques.
    Le Sénégal mérite des dirigeants compétents, pas des apprentis comptables.
    Cette politique du mensonge ne mènera nulle part.

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    Baabel il y a 5 heures

    Le FMI n’a jamais demandé au Sénégal de changer sa méthode de calcul.
    C’est une initiative locale, sans fondement technique.
    Pourquoi vouloir impressionner par la peur et la confusion ?
    On ne gouverne pas un pays avec des coups médiatiques.
    La crédibilité d’une économie repose sur la constance, pas sur l’improvisation.

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    Ibrahima ndiaye il y a 5 heures

    Ce gouvernement fait passer des entreprises autonomes pour des dettes publiques.
    C’est une faute technique que même un étudiant en économie éviterait.
    En voulant paraître rigoureux, ils montrent leur incompétence.
    Les standards internationaux sont clairs, mais eux veulent se distinguer.
    Le résultat sera un pays affaibli et un peuple trompé

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    Nar bi il y a 5 heures

    La dette publique doit refléter les emprunts de l’État, pas ceux des sociétés commerciales.
    En brouillant les frontières, le gouvernement viole toutes les normes comptables.
    C’est un précédent dangereux pour la transparence budgétaire.
    Ce choix n’a aucune logique économique, seulement politique.
    On ne réforme pas un État avec des slogans

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    Mor Faye il y a 5 heures

    Le discours autour de la “dette cachée” est une diversion.
    Au lieu de parler emploi, coût de la vie ou production nationale, on parle de chiffres gonflés.
    C’est une stratégie pour détourner les débats économiques réels.
    Mais le peuple finit toujours par voir la vérité.
    La manipulation ne peut pas remplacer la compétence

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    borom gaaal gui il y a 5 heures

    Le Sénégal est en train de devenir une exception mondiale, mais pour de mauvaises raisons.
    Aucun pays n’a osé mélanger dette publique et dette d’entreprises.
    Ce mélange dangereux va alourdir inutilement nos ratios financiers.
    Les institutions internationales ne prendront plus nos chiffres au sérieux.
    C’est une honte pour une nation aussi respectée

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    Quantbusiness il y a 5 heures

    Finally pourquoi durant la fameuse conference de presse du Prmier ministre monsieur Sonko et du ministre de l'economie monsieur Sarr ce duo n'a pas indique qu'il les dettes des entreprises publiques n'etaient pas incluses dans la dette de l'Etat. Ils ont prefere le concept de "dette cachee". C'est une question de methodologie au niveau de la comptabilite publique. Ces entreprises publiques ont quand meme des actifs qui ont de la valeur. Dans ce cas precis la dette de ces entreprises est completement differente. Franchement c'est pour cette raison que ce gouvernement a decide de demander un nouveau contract avec le FMI. Si c'est la veritable version de cette fameuse "dette cachee". J'ai du mal a le croire. Woooooow.

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    MamadouNB il y a 4 heures

    Cher Bakary Sarr,
    Votre analyse repose sur une distinction incomplète entre dette publique standard (excluant souvent les SOE autonomes, comme dans les critères de Maastricht de l'UE où la dette d'EDF en France ou de Deutsche Bahn en Allemagne n'est pas incluse) et dette publique élargie, que le FMI intègre via le GFSM 2014 pour évaluer les risques réels, y compris les dettes des entreprises publiques garanties implicitement. Le Sénégal n'est pas « seul » : la Chine, par exemple, voit sa dette publique « augmentée » grimper à 147 % du PIB en 2027 selon le FMI, en intégrant les dettes massives des SOE (74 % du PIB supplémentaires) et des véhicules de financement locaux, souvent masquées comme « corporate ». De même, de nombreux pays LIDCs, comme le Ghana ou le Nigeria, incluent les SOE dans les analyses de soutenabilité de la dette du FMI pour éviter les sous-estimations. Au Sénégal, l'inclusion depuis 2017 (confirmée par les DSA du FMI) et l'audit de septembre 2024 ont révélé une dette réelle à 118,8 % du PIB fin 2024 (Forvis Mazars, cité par le FMI), contre 74 % sous-estimés, exposant 7 milliards USD de passifs cachés – une transparence alignée sur les normes internationales, non un « gonflement artificiel ». Cette exclusion passée masquait les vulnérabilités, comme l'avertit le FMI pour les SOE à risque systémique, et le revirement sous Sonko protège la stabilité, loin d'une « interprétation politicienne ».

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    MamadouNB il y a 4 heures

    Cessez d’embrouiller le public avec des analyses biaisées et soyez honnête!

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    Diawrigne il y a 4 heures

    ..."les dettes des sociétés parapubliques autonomes ne sont pas intégrées à la dette publique, sauf aval ou garantie explicite de l’État."
    C'est justement là où se situe le problème !
    Ces dettes des entreprises publiques ont été souscrites avec l'aval ou la garantie de lEtat sous Macky Sall. Il ne faut pas s'étonner donc de leur prise en compte dans l'encours de la dette publique. Le FMI ou Mazars connaissent mieux que vous ces normes internationales que vous évoquais.

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    ibrahimapouye il y a 4 heures

    Bakary va revoir tes cours d'économie toutes ces dettes que vous venez de citer sont garanties par l'Etat et parfois même utilisées par l'Etat central c est le cas de la SOGEPA

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    RAHAN il y a 8 secondes

    Il n'y a pas mieux placé que le FMI pour dire que le régime actuel fait erreur. Et ils se sont prononcés. Le débat est clos!

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