Turquie : l'annonce de Sonko qui va plaire au privé national
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé ce samedi à Istanbul, lors de l’ouverture d’un Forum d’affaires entre le Sénégal et la Turquie, la tenue prochaine d’une séance de partage du Plan de redressement économique et social (PRES) avec le secteur privé national. « Dès mon retour, dans les prochains jours, nous organiserons cette rencontre, car nous voulons relever ensemble les défis endogènes avant d’accueillir des investisseurs étrangers en appoint », a-t-il déclaré, soulignant l’importance accordée au secteur privé national.
Cette visite officielle de cinq jours, débutée mercredi à l’invitation du président turc Recep Tayyip Erdogan, inclut des ministres comme Abdourahmane Sarr (Économie), Yassine Fall (Affaires étrangères) et Serigne Guèye Diop (Commerce), ainsi que des représentants du patronat sénégalais et turc. Le forum, marqué par des rencontres B2B, s’inscrit dans une dynamique de renforcement des partenariats économiques.
Le PRES, nécessitant plus de 5 000 milliards de FCFA, repose sur un financement à 90 % par des ressources domestiques, dans un contexte de suspension des décaissements du FMI. Sonko a réaffirmé l’engagement de l’État à dialoguer régulièrement avec le secteur privé via « des concertations structurées et permanentes » pour améliorer le climat des affaires, en ligne avec la Vision Sénégal 2050. « Ce dialogue commence d’abord avec le secteur privé national, auquel nous accordons une importance particulière », a-t-il insisté, promettant un accompagnement pour des partenariats gagnant-gagnant.
Il a également appelé les entreprises turques et investisseurs étrangers à s’impliquer dans des projets stratégiques (pipelines gaziers, infrastructures logistiques, industrie militaire) et les a invités au Forum « Invest in Sénégal » des 7 et 8 octobre 2025 à Dakar. Accompagné d’une délégation de haut niveau, Sonko poursuit sa visite, qui inclura des signatures de contrats et une rencontre avec la diaspora sénégalaise avant son retour le 11 août.
![[Entretien] Maleine Amadou Niang : « Il faut relancer l’économie sur la base du potentiel, pas seulement sur la fiscalité »](https://image.seneweb.com/content/news/2025-32-09//thumb_1260x800_68972257be06a_pXjghDUQcu.jpg)
Commentaires (11)
Délégation de haut niveau, avec les Djily Gueye Ndiaye, laissez moi rire.
Ensuite, il arête son plan et bien après demande au Secteur privé de venir financer. Je ne sais pas est-ce que, on doit en rires ou pleurer
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Bon Dieu , circulez il n'y a rien de nouveau sous le soleil!!!! Des rencontres entres opérateurs sénégalais et turques ont eu lieu depuis que SONKO courait les lupanars de Dakar , en particulier Sweet Beauté ! Des commissions de ceci, de cela , il y a en la tonne et le quintal donc SONKO ne fait qu'ouvrir des portes ouvertes pour des turcs pour venir encore pomper les maigres ressources du pays . Allez , passons à autre chose !
Hé oui le massiopathe découvre le monde des affaires, il apprend mais difficilement son discours ou il pleurnichait devant erdogan pour un "accompagnement" est une honte. C'est le meme et dans le meme discours qu'il n'est pas venu qu'émender
Sweet gourou paie les dettes de l'état....
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😂Le Sénégal est le seul pays d’Afrique subsaharienne avec lequel la France tient un séminaire intergouvernemental (alternativement à Dakar et à Paris). La cinquième édition du séminaire s’est tenue à Champs-sur-Marne le 8 décembre 2022, réunissant une vingtaine de ministres français et sénégalais, sous la présidence des deux Premiers ministres.
Les présidents Macron et Faye ont échangé à plusieurs reprises, et notamment lors d’un tête-à-tête le 20 juin 2024, au cours duquel ils sont notamment convenus d’organiser, en 2025, un nouveau séminaire intergouvernemental, à Dakar, qui permettra d’acter les priorités stratégiques de notre partenariat bilatéral rénové. Dans cette perspective, une revue de portefeuille de la coopération franco-sénégalaise est actuellement en cours pour réévaluer, secteur par secteur, cette coopération et proposer de nouvelles orientations conformes aux priorités et intérêts des deux parties.
En 2024, les échanges commerciaux entre la France et la Turquie se sont élevés à 23,4 milliards d'euros, selon les données des douanes françaises. La France a enregistré un excédent commercial avec la Turquie, atteignant 1,3 milliard d'euros. Les exportations françaises vers la Turquie sont dominées par l'automobile, les biens d'équipement et l'aéronautique. La France importe principalement des véhicules automobiles, du textile et des biens d'équipement de Turquie.
En 2023, les échanges commerciaux ont atteint 1,1 milliard d'euros, dégageant un excédent de 937 millions d'euros pour la France, faisant du Sénégal le troisième client de la France en Afrique subsaharienne.
Le Sénégal joue un rôle modeste mais significatif dans le commerce extérieur de la France, étant son 70ème partenaire commercial global. Plus précisément, le Sénégal est le 58ème client de la France et son 110ème fournisseur, ce qui représente 0,170% des exportations françaises dans le monde. Au sein de la région Afrique-Océan indien, le Sénégal se positionne comme le 3ème client de la France, son 21ème fournisseur et son 1er excédent.
La part de la Turquie dans le commerce extérieur de la France est significative, bien que la France soit un client et un fournisseur important pour la Turquie. En 2024, la France était le 7ème client de la Turquie, et la Turquie le 11ème fournisseur de la France, selon le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. La balance commerciale est excédentaire pour la France, avec un excédent de 1,3 milliard d'euros en 2024.
Du coup Sonko découvre les visites officielles en Europe?
Du bla-bla pour encore proposer des forums?
Rien de nouveau sous le soleil, Sonko repasse sur les sentiers déjà battus, se contentant de faire comme tout le monde, sans faire preuve d'originalité ou d'innovation.
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Rappels.
Le Burkina Faso s'est lancé en plein développement, malgré les bâtons djihadistes de la France dans ses roues, en regroupant les investisseurs internes.
Le Mali est arrivé à se libérer, malgré les djihadistes de la France, en misant sur ses propres citoyens. Actuellement le Mali traite lui-même son or, transforme son coton, pour ne citer que ces exemples.
Mais... mais... Wade aussi avait appelé les compétences locales, il a même convaincu une partie de la diaspora à revenir investir ou apporter son expertise au Sénégal. Résultats: il en a récolté des ITOC qui s'allie avec des négriers de Trafigura (déchets toxiques d'Abidjan) pour remplir les groupes de la SENELEC d'un mauvais fioul pour saboter la distribution de courant et fournir aux Madiambal des titres de "khouy khamèt " contre le pouvoir de Wade. Bref, ce que Wade a gagné de sa préférence nationale c'est des sénégalais qui s'allient à des occidentaux pour le combattre.
C'est l'histoire que j'ai rappelé. Le patriotisme des acteurs choisis doit être une condition impérative. Parce que l'histoire nous a appris qu'il y a des sénégalais qui n'ont rien de sénégalais. Si l'on oublie cela, on serait amèrement surpris de découvrir que la France ne vous enverrai pas de français pour noyer l'économie sénégalaise mais des sénégalais bons teints. Et ils auront le soutien des médias. Des sénégalais milliardaires, il y en. Des sénégalais capables de faire venir des milliardaires ou des milliards, il y en a (Aliou Sall, African Stratégies Lamtoro). Mais à quelles conditions ?
comme tu admires tant ces Etats secs et enclavés ( AES) alors qu'attend tu pour y émigrer. Foutez nous la paix , la France ne s'est jamais mieux portée que depuis qu'elle a quitté ces pays pauvres . Maintenant, elle attend Marine Lepen pour se débarrasser des hordes de dealers de drogue venues d'Afrique qui empestent les rues de la BELLE ET DOUCE FRANCE
La France ? Elle n'est pas encore sous tutelle du FMI ? Je vérifie. De toute façon la menace était là. Depuis que la France a quitté ces pays, sa situation économique est si catastrophique que le FMI veut retirer la gestion de l'économie du pays des mains du gouvernement Macron pour la gérer lui-même, pour être sûr de récupérer ses dettes. Cela s'appelle la tutelle. A ma connaissance, ru es seule sur cette terre à dire que la France se porte bien. Même Macron ne le dit pas. Il multiplie les plans pour sortir de la crise.
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