Les enseignants alertent sur les problèmes du secteur de l’éducation, qui sont toujours mis en attente par le gouvernement.

«Rien ne garantit la stabilité de la prochaine rentrée. Nous avertissons le gouvernement et nous nous préparons à la lutte», a déclaré le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (SAEMS) El Malick Youm sur Sud FM.

Avant de poursuivre : «Nous sommes à un mois de la rentrée des classes et le gouvernement n’a pas toujours pas respecté les accords conclus avec les syndicats.»

«Depuis la fin de l’année scolaire, nous avons demandé au gouvernement de mettre à profit les vacances pour régler les problèmes du secteur de l’éducation, notamment les questions statutaires, la question des décisionnaires qui n’attend que la signature du décret, mais aussi des questions liées à la matérialisation des accords signés depuis 2022» a expliqué M. Youm.

Ce dernier d'indiquer que la question des actes a connu une recrudescence sur la gestion de la carrière des enseignants. "Ce qui est inacceptable pour nous", dit-il.

Il a également souligné que depuis sa mise en place, le gouvernement n’a pas conclu le processus de correction du système de rémunération des enseignants et est resté subtil aux questions des syndicats.

«Si le gouvernement ne règle pas ces questions, les syndicats seront sur le pied de guerre dès l’ouverture des classes», prévient-il.

«Nous n'accepterons pas que le secteur de l’éducation soit relégué au second plan», a-t-il conclu.