Section de recherches de Colobane : Les minutes de l’audition de Pape Malick Ndour
Convoqué ce lundi à la Section de recherches de Colobane, dans le cadre de l’enquête sur les violences politiques survenues entre 2021 et 2023, ayant fait près de 80 morts, l’ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, a été entendu pendant près d’une heure avant d’être libéré. Seneweb revient sur les échanges qui ont marqué son audition, selon des sources proches du dossier.
Enquêteur : C’est à la suite de dénonciations portant sur les événements de 2021 à 2023. Est-ce que vous en savez quelque chose ?
Pape Malick Ndour : Tout ce que j’en sais, c’est ce que la presse a raconté.
Enquêteur: Au moment des événements, aviez-vous des craintes par rapport à votre sécurité ?
Pape Malick Ndour : Je n’ai jamais eu de crainte par rapport à ma sécurité personnelle.
Enquêteur : Pouvez-vous retracer votre parcours scolaire et les fonctions que vous avez occupées ?
Pape Malick Ndour : Cela n’a rien à voir avec l’objet de la convocation.
Enquêteur : Est-ce qu’on vous a précisé le motif de votre convocation ?
Pape Malick Ndour : Oui, le gendarme qui m’a remis la convocation m’a dit qu’il s’agissait d’une plainte déposée par Pape Abdoulaye Touré.
Commandant: Nous vous interrogeons dans le cadre de l’enquête sur les événements de 2021 à 2023.
Selon nos informations, Pape Malick Ndour n’a pas été entendu sur les accusations formulées par Pape Abdoulaye Touré. Ce dernier avait porté plainte contre lui pour des actes de torture.
Commentaires (43)
Il ne pouvait pas etre entendu sur le dossier de P A Tpure parce que c'est premature...Les enqueteurs vont d'abord convoquer et arreter ;es responsable direct. S'ils confirment que les accusations de P A Toure )pour alleger leur peines) avec ou san preuves (ces gens recordaient tout), Pape Malick sera rappele et interroge sur ce dossier.
Pour le moment les enqueteurs (chat) jouene tavec lui (souris).
L"instigateur de ces violences n"est personne d'autre que l'actuel PM/
Des jeunes qui descendent dans la rue pour bruler le pays et vous voulez que les forcezs de l'ordee restent inertes.
Beaucoup de commerces ont pereclité a cause de ces violences
La suite nous édifiera.
Just let s wait see
Qui avez dit na léne diaral séne bakane ?
Qui avez dit kou dée sa yaye diouratte?
Qui avait dit qu’on sorte le Président de la République en exercice du palais et qu’on le découpe en morceaux comme ce qui avait été fait à Samuel Doe?
Qui avait dit que j’ai financer des cocktails molotove pour 1 million de dollars ?
Je vous demande de répondre en vôtre âme et conscience et devant Dieu é toute sincérité à ces questions et vous aurez la réponse sur les instigateurs, les planificateurs et les executants de cette funeste parenthèse de la vie politique sénégalaise
Certains nervis avaient déjà fait des révélations sur l'implication de Pape Malick Ndour, de Amadou Sall et d'autres proches de Macky sur le recrutement de nervis notamment de lutteurs de la banlieue de Dakar, alors ce serait très facile de prouver sa culpabilité. Les policiers ont toutes les informations et il suffit d'un interrogatoire poussé de ces nervis pour qu'ils lâchent des noms et fournissent des preuves sous forme de paiement et de relevés téléphoniques.
Le nullard du port n à qu à affronter Ndour sur un débat tv.
Nous, citoyens et parties concernées, portons à votre haute attention la présente demande de réexamen complet de la décision judiciaire concernant la libération de Mme Ngone Saliou, suite à ses propos publiquement insultants à l’encontre de la communauté peule.
Nous considérons que la décision rendue, en l’état, porte atteinte aux principes fondamentaux de justice, d’égalité et de protection de la dignité humaine, inscrits dans notre Constitution et nos lois. Elle envoie un message préoccupant selon lequel certains citoyens pourraient être exonérés de toute responsabilité pour des propos haineux dirigés contre une communauté entière.
Par la présente, nous sollicitons de la Cour suprême :
1. Le réexamen intégral de la décision de libération, afin de vérifier la régularité du processus judiciaire et l’application correcte des textes de loi.
2. L’assurance que la justice sénégalaise demeure impartiale, qu’aucune considération politique ou communautaire ne puisse influencer le jugement des faits.
3. La clarification des conséquences légales pour toute personne qui profère des propos incitant à la haine ou à la division afin de prévenir la répétition de tels incidents.
Nous estimons que ce recours est indispensable pour :
• Restaurer la confiance de l’ensemble des citoyens dans nos institutions judiciaires ;
• Garantir le respect des droits de toutes les communautés, notamment la communauté peule qui a été publiquement offensée ;
• Prévenir tout précédent pouvant fragiliser la cohésion nationale et la paix sociale.
Nous affirmons que cette démarche n’est dirigée contre aucune communauté, mais vise uniquement à assurer l’application équitable de la loi et à protéger l’État de droit. Nous comptons sur la Cour suprême pour prendre les mesures nécessaires afin que justice soit pleinement rendue, dans le respect de la loi et de la dignité de tous les Sénégalais.
En espérant que notre demande recevra toute l’attention qu’elle mérite, nous vous prions de croire, Madame/Monsieur le Président de la Cour suprême, en l’assurance de notre haute considération et de notre engagement envers la justice républicaine.
Nous, citoyens et parties concernées, portons à votre haute attention la présente demande de réexamen complet de la décision judiciaire concernant la libération de Mme Ngone Saliou, suite à ses propos publiquement insultants à l’encontre de la communauté peule.
Nous considérons que la décision rendue, en l’état, porte atteinte aux principes fondamentaux de justice, d’égalité et de protection de la dignité humaine, inscrits dans notre Constitution et nos lois. Elle envoie un message préoccupant selon lequel certains citoyens pourraient être exonérés de toute responsabilité pour des propos haineux dirigés contre une communauté entière.
Par la présente, nous sollicitons de la Cour suprême :
1. Le réexamen intégral de la décision de libération, afin de vérifier la régularité du processus judiciaire et l’application correcte des textes de loi.
2. L’assurance que la justice sénégalaise demeure impartiale, qu’aucune considération politique ou communautaire ne puisse influencer le jugement des faits.
3. La clarification des conséquences légales pour toute personne qui profère des propos incitant à la haine ou à la division afin de prévenir la répétition de tels incidents.
Nous estimons que ce recours est indispensable pour :
• Restaurer la confiance de l’ensemble des citoyens dans nos institutions judiciaires ;
• Garantir le respect des droits de toutes les communautés, notamment la communauté peule qui a été publiquement offensée ;
• Prévenir tout précédent pouvant fragiliser la cohésion nationale et la paix sociale.
Nous affirmons que cette démarche n’est dirigée contre aucune communauté, mais vise uniquement à assurer l’application équitable de la loi et à protéger l’État de droit. Nous comptons sur la Cour suprême pour prendre les mesures nécessaires afin que justice soit pleinement rendue, dans le respect de la loi et de la dignité de tous les Sénégalais.
En espérant que notre demande recevra toute l’attention qu’elle mérite, nous vous prions de croire, Madame/Monsieur le Président de la Cour suprême, en l’assurance de notre haute considération et de notre engagement envers la justice républicaine.
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