Plan Cancer 2025-2029 : «L’objectif est de réduire de 25% la mortalité d’ici 4 ans », (Dr Bachir Ba)
Les cancers gynécologiques et mammaires sont un enjeu majeur de santé publique au Sénégal. Ainsi, pour inverser la tendance, le Sénégal s’est doté d’un Plan Cancer 2025-2029, avec comme objectif de réduire de 25% la mortalité liée au cancer d’ici 2029.
Il prévoit, selon l’oncologue-radiothérapeute, Mouhamadou Bachir de l’hôpital Dalal Jamm sis à Guédiawaye, la décentralisation de la prise en charge avec des pôles régionaux équipés (radiothérapie, laboratoires d’anatomo-pathologie et d’imagerie médicale), une augmentation renforcée du financement avec la généralisation de la subvention pour la chimiothérapie, la morphine et les soins palliatifs et d' indicateurs concrets pour atteindre 95% de disponibilité des médicaments essentiels (y compris immunothérapies et anticancéreux), équiper 100% des centres en onduleurs et générateurs pour fiabiliser les soins et développer des programmes structurés de formation continue.
L’expert fait noter aussi que la contre les cancers gynéco-mammaires repose aussi sur une prévention active en assurant le diagnostic d’au moins 50% des cancers, la disponibilité d’au moins 95% et le traitement selon les normes 100% des cancers diagnostiqués. Selon lui, la vaccination contre le HPV pour prévenir le cancer du col de l’utérus. Il a aussi indiqué le dépistage précoce par inspection visuelle à l’acide acétique (IVA) ainsi que la promotion de l’autopalpation et du dépistage clinique pour le cancer du sein.
Avec ce plan une prise en charge équitable et durable est envisagée. Les transformations attendues reposent sur la prévention, le dépistage, la formation, les équipements, la décentralisation et la communication. "La réussite du Plan Cancer dépendra autant de la volonté politique que de l’engagement sociétal, où journalistes et acteurs communautaires ont un rôle stratégique », a laissé entendre Dr Mouhamadou Bachir Ba, hier, lors de l’atelier sur les cancers féminins organisé à Dakar, à la salle de conférence du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (CIGASS) de l’Université Cheikh Anta Diop. Une rencontre tenue à l’initiative de l’Association des journalistes en santé population et développement (AJSPD), à travers le projet Santé en lumière, en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates, pour outiller les reporters afin qu’ils deviennent des relais efficaces de sensibilisation et de plaidoyer.
Commentaires (3)
un docteur ne peut pas mener ce plan et le cancer est un combat et le docteur est un traitant ;;;;;; le cancer c'est avec les emotions et la perseverance que ça se soignent et beaucoup beaucoup de sang, anti douleur, et tous les moyens pour requinquin le malade
les medecins et les professeurs sont hors de portée
Les gargotes, les huiles d' Aziz Ndiaye, le tabac, les bouillons, le contrôle technique des véhicules ( mesures d'opacité), le contrôle des aliments qui entrent dans ce pays, le contrôle des fast foot devenu le lieu d'alimentation des Sénégalais, la vente incontrôlée de produits chimiques ( fel, matt, mbott), , la promiscuité des ménages, le stress des Sénégalais....
Il suffit d'apporter des solutions concrètes à es constats pour réduire drastiquement la problématique.
Dans les fast foot, l'huile de cuisson des frites est utilisée toute une journée
Bsr
Je propose qu'on vend un cube bouillon à 3000f et verser les 2970f à un fonds pour prendre en charge les malades du cancer et du on agit directement sur la santé de la population car le prix d'un cube ne sera plus à la portée de tout le monde
Wasalame
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