Sédhiou: Quand les ruminants envahissent l'hôpital régional
La présence d'animaux domestiques en divagation, particulièrement les petits ruminants (chèvres et moutons), est un phénomène récurrent au centre hospitalier régional de Sedhiou. Pour une infrastructure si sensible, elle passe du simple désagrément à une menace sérieuse pour la sécurité et l'hygiène publiques.
La présence inattendue d'animaux errants dans les couloirs, les cours ou aux abords des entrées crée un danger immédiat. Les patients, en particulier ceux qui sont affaiblis, âgés ou à mobilité réduite, peuvent trébucher sur les animaux, leurs excréments ou des équipements déplacés, entraînant des fractures ou l'aggravation de leur état.
Les animaux peuvent endommager le matériel hospitalier comme les câbles, les poubelles et la végétation, perturbant ainsi le bon fonctionnement des services.
Un troupeau peut bloquer l'accès aux ambulances ou aux véhicules de secours, compromettant la rapidité et l'efficacité de la prise en charge des urgences.
A cela s'ajoute la nuisance sonore, avec le bruit et l'agitation des animaux qui perturbent le repos des patients.
Au plan sanitaire, cela peut propager les zoonoses ou une contamination fécale et urinaire, d'autant plus que les excréments et l'urine déposés aléatoirement par les animaux, près des entrées, voire à l'intérieur des locaux non protégés, constituent une source majeure de contamination bactérienne et virale. Ces déjections altèrent la qualité de l'air, attirent les insectes vecteurs de maladies et rendent l'assainissement quasi impossible.
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