Tivaouane Peulh-Niague : Les habitants de Namora pris au piège des travaux de réhabilitation de la route
Les habitants de la cité Namora, dans la commune de Tivaouane Peulh-Niague, vivent un véritable calvaire. En pleine saison des pluies, leur quartier est pratiquement coupé du reste de la commune, à cause des travaux inachevés de réhabilitation de la route.
Ces travaux, qui s’arrêtent brutalement au niveau de l’arrêt de la quincaillerie Tidiane, ont eu des conséquences lourdes pour les riverains. Le tronçon menant aux cités intérieures de Namora est désormais envahi par les eaux de pluie, transformant les rues en marécages et rendant tout accès impossible aux véhicules.
Un quartier isolé et privé d’infrastructures de base
De plus, "nous manquons de tout. Pas d’école élémentaire, pas de pharmacie, pas de poste de santé, pas de marché. Nous n’avons rien à Namora. On avait un immense espoir pour cette route, malheureusement, vous avez vu l’état dans lequel elle est. Nous ne pouvons plus vaquer à nos occupations. C’est inacceptable », s’indigne Sokhna Maï Mboup, la "badiene gokh" (représentante communautaire) de Namora.
Cette situation impacte a vie quotidienne des familles. Les enfants, qui font des cours de vacances, peinent à rejoindre leurs écoles situées hors du quartier, les malades doivent parcourir de longues distances pour accéder aux structures sanitaires et les commerçants voient leurs activités paralysées.
Par ailleurs, les habitants dénoncent un manque criant de communication de la part des autorités locales. « Il y a un déficit de communication. Dans une telle situation, elles auraient dû informer la population sur les raisons qui ont conduit à cet abandon du chantier. Nous avons l’impression d’être laissés pour compte », explique Ibrahima Cissokho, résident à Nam
Face à ce désarroi, les populations lancent aux autorités municipales et étatiques pour une reprise des travaux et une prise en compte de leurs besoins en infrastructures de base. Pour elles, la route de Namora n’est pas seulement une question de mobilité, mais de survie et de dignité.
Commentaires (7)
- Manque de moyens, de personnels qualifiés,laxisme
- Défauts de contrôle sérieux de l'utilisation du budget qui a été voté.
Revoir le rôle du commandement territorial sur la marche des communes.Donner aux riverains un droit de saisir directement la cour des comptes.
Créer des associations de quartiers( copié le modéle ASP) dédiées uniquement â l'assaissinement, la sécurité, l'environnement,les nuisances sonores et autres occupations anarchiques des espaces publiques et la santé.
Revoir le rôle des délégués de quartiers et la durée de leur mandat.Miniaturiser certaines sociétés comme ONAS ,DEM DIKK c'est à dire en doter chaque grande commune comme PIKINE,GDIAWAYE,RUFS,G YOFF etc...etc..etc.. JJJ bon slogan devenu inaudible.
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