FMI au Sénégal : Ce que révèle l'audit de Mazars sur la dette
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
FMI au Sénégal : Ce que révèle l'audit de Mazars sur la dette
Julie Kozack, directrice de la communication du Fonds monétaire international (FMI), a détaillé l’état des discussions entre le FMI et le Sénégal concernant les données économiques erronées et les décaissements suspendus, lors d’un point de presse.
Le Sénégal fait face à une situation économique préoccupante, avec une dette publique réévaluée à 119 % du PIB à fin 2024, selon un rapport de Barclays .
Dans le cadre de l’instruction sur l’affaire West African Energy (WAE), Samuel Sarr a été entendu ce mercredi sur le fond du dossier.
En attendant le verdict du juge du deuxième cabinet, chargé du dossier, le parquet a posé son véto.
Le sort de Samuel Sarr, ancien ministre de l'Énergie et Dg de West African Energy (WAE), est entre les mains du juge du 2e cabinet pres du tribunal de Dakar.
Les compagnies britannique et américaine auraient recouru à des manœuvres frauduleuses au préjudice de l’État du Sénégal dans le cadre de l’exploitation du gaz que le pays partage avec la Mauritanie. Un rapport du cabinet Mazars pointe les soupçons.
Le juge du deuxième cabinet, chargé du dossier, a demandé à un expert-comptable de procéder à...
Après un retour de Parquet hier, Samuel Sarr sera reconduit ce mercredi devant le procureur de la République, Ibrahima Ndoye.
El Hadji Malick Gueye est un expert en système d’information, capitalisant près de dix-huit années d’expérience en audit et mise en place de systèmes informatisés
Abdou Souleye Diop s’impose aujourd’hui comme une énigme du débat public sénégalais
Le français Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité fait également partie des invités.
Les déclarations d'impôts de l'ancien président Donald Trump, qui a toujours refusé de les rendre publiques, doivent être transmises à une commission du Congrès...
L’École des Techniques Internationales du Commerce, de la Communication et...
La trentaine, El Hadji Malick GUEYE est l’un des plus jeunes spécialistes en système d’information d’Afrique de l’ouest. Son expérience ainsi que son parcours lui valurent récemment sa sélection par le Département d’Etat Américain au programme « Mandela Washington Fellowship » pour jeunes leaders africains.
Qui s’intéresse au rapport d’audit sur la gestion des Industries chimiques du Sénégal réalisé par le cabinet Mazars ? Le dossier dort dans les tiroirs et semble ne pas trop intéresser les personnes chargées de traquer les irrégularités et malversations financières. Nos confrères de Libération de souligner que « beaucoup s’étonnent que ce dossier continue de dormir dans les tiroirs alors que la Section recherches de Dakar de la gendarmerie l’a communiqué depuis presque… un an maintenant ». Le journal dans son édition du jour de rappeler que Djibril Ngom, le principal mis en cause dans ce rapport, n’en est pas moins une des figures de Benno Bokk Yakar, la coalition du président Macky Sall. Sans commentaire !
Les Industries Chimiques du Sénégal (Ics), ayant démarré ses activités tout au début des années 80, ont fait la fierté du Sénégal sur le plan des rentrées de fonds comme l’est aujourd’hui la Sonatel, dont la vente à France Télécom suscite beaucoup de remous. Les Ics, dont l’actionnaire majoritaire est l’État du Sénégal, (avec 47,4 %) aux côtés du groupe indien iffco (Indian famers fertilizer cooperative- 14,3 %), du gouvernement indien (9,97 %) et de pays voisins comme la Côte d’Ivoire, le Nigeria entre autres, est en déliquescence. L’audit des comptes de la société, a révélé un trou béant représentant un passif qui s’est approfondi de 35 à 90 milliards, cumulés de 2003 à 2004.
Dans la dernière livraison de Jeune Afrique n°2361 daté du 15 avril 2006 et précisément dans l’article de Cheikh Yérim Seck intitulé « ICS : enquête sur un scandale », il a été distillé quelques éléments du rapport d’audit fourni par le Cabinet Mazars Sénégal sur la gestion des Ics faisant référence « aux libéralités » accordées par l’ancien Directeur général des Ics, monsieur Djibril Ngom, à certains dignitaires religieux dont Serigne Abdoul Aziz Sy Junior et Serigne Mbaye Sy Mansour, tous deux marabouts de la confrérie tidiane de Tivaouane. Comment les tidianes ont-ils pu participer délibérément ou parrainer la mauvaise gestion de cette société d’Etat ? » se demande la cellule de communication de la zawiyyat tijanniya dirigée par M. Abdoul Hamid Sy
L'audit du cabinet Mazars sur les Industries chimiques du Sénégal a enfreint l'orthodoxie en la matière. Des sources proches des Ics ont relevé, dans le travail du dit cabinet, des griefs. Ces griefs portent sur la composition même de l'équipe mandatée par l'actuelle direction générale des Ics, et l'absence d'avis contradictoires à l'audit qui a décrié la gestion de l'ancienne équipe dirigeante.L'audit des Industries chimiques du Sénégal (Ics), révélé par Sud Quotidien (en décembre dernier), puis dans la dernière édition de Jeune Afrique, est cousu de fil blanc, selon des sources proches de la société. Sous cet angle, on cite la composition même de l'équipe du cabinet Mazars qui a réalisé l'audit, avant de rappeler la correspondance adressée à l'Ordre national des experts et évaluateurs agréés par le directeur financier des Ics, Mamadou Mbodj.
L’histoire aurait nourri un scénario de série B dans une République bananière et fait rire dans les chaumières si elle n’était grave. Un « rapport d’audit de gestion » de 49 pages et d’une vingtaine d’annexes, remis aux autorités le 20 mai 2005 par Mazars Sénégal, le cabinet associé de Mazars et Guérard, raconte par le menu la mise à mort de la plus importante unité industrielle du pays. Fleuron de l’économie nationale, les Industries chimiques du Sénégal (Ics) au capital social de 130 milliards de francs Cfa (environ 200 millions d’euros) sont aujourd’hui au plus mal. Cette entreprise, qui fabrique de l’acide phosphorique, du phosphate, des engrais, des produits phyosanitaires… compte 2500 employés permanents, 4000 journaliers et fait travailler 6000 personnes dans des activités dérivées. D’un bénéfice net de 18 milliards FCFA en 1999, elle est passée à un déficit de 54 milliards de FCFA à la fin de l’exercice 2004. Le gouffre ne cesse de se creuser ; plus de 70 milliards de FCFA, aujourd’hui.