Une élève de 4 ans, d’une classe de préscolaire, violée par un livreur de pain. Cette énième affaire de moeurs dans la région orientale, au préjudice d’une mineure, a été instruite par la brigade de gendarmerie de Koumpentoum, située à 100 km de Tambacounda, qui a mis aux arrêts le mis en cause. Il a été placé sous mandat de dépôt à la citadelle du silence de Tambacounda.

La longue liste des élèves abusées par des maniaques sexuels, s’est enrichie d’une nouvelle affaire de viol. Le fait s’est produit à Koumpentoum, ébruité par la maîtresse de la victime. « Elle est une élève brillante, de nature joviale, sérieuse au travail et généreuse dans l’effort », confesse-t-elle. « Elle était déjà heureuse de préparer son cinquième anniversaire, au mois d’Août prochain. Elle n’avait que çà à la bouche », déclare la mère de la fillette, F. C, le visage couvert de larmes. Le week-end dernier, la maman de la fille a saisi, les hommes du commandant Kane, de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum d’une plainte pour viol de sa fille M. D. D, qui a dénoncé son bourreau qui n’est personne d’autre qu’un livreur de pain, habitué de la maison. Explicitant le film des événements, la fillette a affirmé qu’ « il va me tuer, si je dénonce son acte ». Aussitôt averti, le commandant de la brigade de gendarmerie se livre à l’arrestation du jeune garçon. Soumis au feu roulant d’un enquêteur, face à la fillette, et assistée par les membres du bureau départemental de la SCOFI. La victime, qui a toujours du mal à se tenir sur ses quatre jambes, s’était présentée avec un certificat médical constatant le viol. Elle s’est vu ordonner une incapacité de trente-cinq jours. En effet, le diagnostic du médecin traitant, révèle un hymen perforé, des lésions sur les cuisses et des blessures sur le cou. Ainsi, M. D. D. qui connaissait parfaitement le livreur de pain, s’est exécutée sans arrière-pensée, par peur d’être tuée dans les toilettes de la maison de la petite vers les coups de 17 heures, samedi dernier sans que personne, ni dans la famille, ni dans l’entourage n’ait soupçonné quoi que ce soit. Mis devant les faits à lui reprochés, le maniaque sexuel est passé aux aveux, et a été déféré au parquet puis placé sous mandat de dépôt à la citadelle du silence de Tambacounda pour un repos forcé.