La souveraineté sanitaire ne peut être pensée qu’à l’échelle du continent africain.
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La souveraineté sanitaire ne peut être pensée qu’à l’échelle du continent africain.
C’est officiel ! L’Association Spina-Hydro Sénégal est lancée
Le commissariat central de Kaolack a porté un coup d'arrêt aux activités d'un réseau nigérian se livrant à l'exercice illégal de la médecine et au commerce de produits pharmaceutiques douteux.
Le Japon autorise la pilule du lendemain sans ordonnance
Les éléments de la gendarmerie de Nioro dans la région de Kaolack ont réussi un joli coup de filet.
La Brigade de gendarmerie territoriale de Saraya a mis la main, ce vendredi 17 octobre 2025, sur Seydou dit “Baba” Coulibaly, âgé de 24 ans et domicilié à Batankhoto (localité située dans la commune de Bembou ) pour exercice illégal de la médecine, vente illicite de médicaments et mise en danger de la vie d’autrui.
Sénégal-Banque mondiale : vers une coopération renforcée autour de la santé, l’énergie et l’emploi des jeunes
Magal de Mbacké Kadior : Sécurité, santé, routes… le préfet de Kébémer rassure Serigne Cheikh Thioro
La nomination du Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf à la tête de l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP) marque un tournant décisif pour le secteur pharmaceutique national
En cohérence à la mise en œuvre de la vision prospective Sénégal 2050, le COSEC multiplie les initiatives à travers des programmes structurants en soutenant des stratégies de développement contribuant à la promotion des projets locaux plus compétitifs au niveau des pôles de croissance régionaux.
« Ils avaient promis au peuple une rupture radicale et des solutions courageuses. Aujourd’hui, le constat est amer….
En prélude à la 8ᵉ édition du Forum Galien Afrique et au 5ᵉ Prix Galien Afrique, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a organisé un webinaire consacré au thème de cette édition : « Souveraineté sanitaire, un impératif pour l’Afrique
Hypertension artérielle : plus d’un milliard de personnes à risque de maladies cardiovasculaires
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Résistance aux insecticides et aux médicaments, crises humanitaires, manque de moyens, autant de défis à relever pour venir à bout du paludisme.
Les Douanes sénégalaises intensifient leurs opérations contre le faux monnayage et les trafics illicites.
Une centaine de personnes, dont de nombreux Sénégalais, ont manifesté le 28 septembre sur la place Dante, en Campanie (Italie), pour réclamer « vérité et justice » après...
Le Sénégal ambitionne de renforcer sa souveraineté pharmaceutique en produisant localement la moitié des médicaments nécessaires à sa population d’ici 2050.
Le député de Pastef, Mady Danfakha dit "Papy", annonce l’organisation d’une journée de don de sang et de dépistage gratuit de l'hypertension artérielle à Tambacounda, en partenariat avec le mouvement navétane, ce samedi au stade régional El hadj Boubacar Diop.