Dans les rues bouillantes de Dakar, de Thiès, de Mbour… les chauffeurs partenaires de Yango ne transportent pas seulement des passagers, ils sont parfois malgré eux, les gardiens des objets oubliés
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Dans les rues bouillantes de Dakar, de Thiès, de Mbour… les chauffeurs partenaires de Yango ne transportent pas seulement des passagers, ils sont parfois malgré eux, les gardiens des objets oubliés
Une collection d’objets culturels, prélevés sur le champ de bataille de Samba Sadio, en 1875, et conservés depuis au musée de Dunkerque, en France, va bientôt entamer un nouveau voyage.
Alors que les discours s’envolent dans les salles de conférences, les sachets plastiques continuent de flotter dans les rues, les rivières et les vagues, rappelant sans cesse que le plastique, discret mais mortel, est devenu une composante indésirable de notre paysage.
Une vente aux enchères d'effets personnels de Nelson Mandela prévue le mois prochain à New York
R. A. Badji, 30 ans, a été arrêté par les éléments du commissariat de l’unité 15 des Parcelles assainies et placé sous mandat de dépôt pour usurpation de fonction.
« Neddo ko bandum » dixit Baba Maal, à l’occasion de la célébration du 30e anniversaire de Dandé Lenol au grand théâtre, énorme monument infrastructurel et symbole d’une avancée de notre pays dans un cadre parfait de concorde et de stabilité nationale.
Habillés en haillons, pieds nus, une boite de conserve vide à la main en guise de sébile, l’image de ces jeunes enfants qui errent nuit et jour dans les rues de notre capitale, en quête d’aumône, a fini par s’imposer comme faisant partie du décor de notre espace public. On se bouche les oreilles pour ne pas entendre leurs cris de détresse, on ferme les yeux pour ne pas voir leur misère, on reste sourd à cet appel ardant de notre conscience qui nous invite à agir. Pourtant, qu’on le veuille ou non, notre responsabilité à tous dans cette tragédie n’en demeure pas moins engagée.
A première vue, la société sénégalaise paraît pudique. Le sexe est tabou. On n’en parle pas publiquement. Pourtant, derrière ce puritanisme se cache un érotisme qui fait voler en éclats cette fausse réputation. Des draps aux petits pagnes appelés «Béthio» en passant par les perles, l’habillement, on y lit un vocabulaire érotique.
L'image des combattants africains des deux guerres mondiales se confond souvent avec celle associée à une célèbre marque de boisson chocolatée. Mais qui étaient-ils réellement ?
Hier, foulards rouges au cou, les populations de Niacourab ont envahi la route principale du village en la bloquant des heures durant. Des pneus et autres objets ont été brûlés sur l’axe reliant le village au plan Jaxaay, empêchant ainsi aux véhicules de circuler.
Au moment où on s’apprête à célébrer la Tamkharite, plus connue au Sénégal sous le vocable de ’’Tajabon’’, il n’est pas superflu de se demander pourquoi cette fête musulmane a pris chez nous une forte dimension profane. Si profane qu’il est de bon ton, dans une permissivité tirée dont on ne sait où mais à laquelle on croit fermement, qu’on peut tout se permettre sans coup férir.
Des émigrés sénégalais menacent de traduire en justice la compagnie aérienne Air Europa si leurs bagages oubliés à Madrid venaient à s’égarer. Et pour manifester leur mécontentement, ils se sont donné rendez-vous lundi prochain devant le siège de l’agence à Dakar. En fait, c’est une centaine de valises qu’un vol à destination de Dakar a abandonnées dans la capitale espagnole.
Le gouvernement du Sénégal a déboursé 2 milliards de francs Cfa pour venir en aide aux populations de la banlieue de Dakar, touchées par les inondations. Mais, sur le terrain, difficile de constater l'effectivité de la mesure. Reportage chez les ‘oubliés’ du plan Orsec. Les petits ont plutôt l’air de s’y plaire. L’angoisse de la rentrée, ils ne connaissent pas. Ils ont d’ailleurs trouvé une vaste aire de jeu, dans la cour de l'école. Rien à voir avec les ruelles étroites de leurs quartiers. Pourtant, ils devront bientôt suivre leurs familles, chercher un autre lieu où se recaser. Est-ce cela qui inquiète cette femme, assise sur les marches d’une salle de classe, le regard perdu dans le vide ?
« Tous les hommes sont intellectuels ; mais tous les hommes ne remplissent pas dans la société la fonction d’intellectuels » (Antonio Gramsci, Cahier 12, paragraphe 1). La valorisation du citoyen ordinaire et de son action au service de la démocratie et de la paix durable est la marque de la pensée gramscienne. La position tranche avec la diffusion au sein de l’espace public – au moins dans le cas sénégalais, d’une attitude conjuguant hémiplégie intellectuelle et élitisme politique.
Dominer le football camerounais de la tête au pied n’est pas à la portée de n’importe quel entraîneur. C’est l’exploit que Lamine Ndiaye a réussi, ces cinq dernières années, à la tête d’un modeste club du Nord-Cameroun. Auparavant, Lamine Ndiaye a eu à faire ses preuves à la tête d’un club français. Avec les « Lions », il s’engage dans une autre aventure, en devenant l’adjoint de Kasperzack. Rue Mohamed V x Carnot, non loin du ministère des Sports. C’est là, au cœur du Plateau dakarois, au neuvième étage d’un immeuble, que la famille Ndiaye a établi ses pénates. En attendant sûrement de trouver une villa spacieuse. L’étroit salon est orné d’objets d’art et de tableaux soigneusement rangés. « C’est une collection de ma femme. Elle adore bien ces trucs-là », précise le maître des céans, Lamine Ndiaye.